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RÉFORMES UNIVERSITAIRES : BOURSES, MASTER POUR TOUS, ORIENTATIONS DES ETUDIANTS Macky opte pour la rupture 

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Macky Sall, qui présidait hier jeudi, la clôture du forum sur le Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie (Paset) en Afrique, a exprimé son soutien sans faille au  ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr). 

 

 

Après avoir encouragé Mary Teuw Niane à poursuivre dans la voie de la rupture, le chef de l'Etat lui a assuré de sa volonté à l'accompagner dans la mise en oeuvre des réformes universitaires engagées dans le cadre de la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes). 
Les étudiants qui réclament le départ du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche suite aux échauffourées notées dans les universités publiques, notamment à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et l’Université Gaston Berger de Saint Louis, peuvent déchanter. En effet, le président de la République Macky Sall a réaffirmé son soutien à Mary Teuw Niane sur les réformes universitaires engagées dans le cadre de la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes). 
 
Des mesures que Macky Sall qualifie de rupture par rapport à ce qui prévalait dans les universités publiques. Il s’est exprimé ainsi hier, jeudi 12 juin 2014, à l’occasion de la cérémonie de clôture du forum sur le Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie (Paset) en Afrique, dont le thème était : «Renforcer les savoir-faire scientifiques, techniques et technologiques dans les secteurs prioritaires». «Il a eu le courage de mettre en œuvre une vision. Ce n’est pas simple puisque les réformes ont  été très difficiles à mettre en œuvre. 
 
La réforme suppose une rupture. Les gens n’aiment pas les ruptures, il faut s’accommoder à la situation», a souligné Macky Sall. «Quand vous engagez une réforme, vous êtes qualifié de méchant. Vous ne l’êtes pas monsieur le ministre. Vous avez tout mon soutien pour continuer la mise en œuvre des politiques que j’ai définies », a-t-il affirmé. 
 
Relevant qu’il est obligé de calmer le jeu, le président de la République exhorte les autorités de l’Enseignement supérieur à  continuer « la réforme dans l’intérêt de notre génération pour l’avenir du Sénégal. Le ministre doit être au front. C’est son rôle». 
 
Assises nationales : l’école du futur en perspective
 
L’introduction du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) et le déroulement des Assises de l’Education et de la formation dont le rapport attendu dans les prochains jours sont partis, selon Macky Sall, pour poser les grandes lignes de l’école du futur, en étroite articulation avec les réformes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
 
Emergence de l’Afrique : Agir sur les Sciences
 
La représentante résidente de la Banque mondiale au Sénégal a plaidé une revalorisation des enseignements dans l’espace ouest africain. De l’avis de Vera Songwe, l’enseignement supérieur  dispensé dans les universités ne prend pas en compte les besoins du marché du travail. Et de poursuivre : la proportion des étudiants dans des disciplines tels que les mathématiques, l’ingénierie, les sciences et la technologie, reste très faible. Car, dit-elle, seuls 20 à 25% des étudiants sortant des universités ont des diplômes scientifiques dont un nombre très limité de filles. Elle a en outre réaffirmé la place des sciences dans le développement économique du continent pour faire face aux défis que le continent doit relever. 
 
«11 millions de jeunes envahissent chaque année, le marché de l’emploi en Afrique et seuls 16% d'entre eux peuvent prétendre trouver un travail soutenu et durable à cause de leurs diplômes scientifiques», a-t-elle souligné.
Au terme de deux jours de réflexion, les participants du forum sur le Paset ont exhorté les pays d’Afrique au Sud du Sahara à mettre sur pied des méthodes relatives aux sciences appliquées et à la technologie.   Pour matérialiser cet objectif,  un programme régional de bourses d’étude est souhaité pour le deuxième et le troisième cycle pour les filières scientifiques, afin de doubler le nombre d’étudiants dans les sciences appliquées, d’ingénierie.
 
SOURCE:http://www.sudonline.sn/macky-opte-pour-la-rupture%E2%80%82_a_19378.html