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Un mois 15 jours sans eau, c'est trop Wakinane-Guediawaye: sit-in des femmes contre la pénurie d'eau

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Exaspérées par les récurrentes pénuries d'eau dans la banlieue, les femmes des quartiers de Wakinane Centrale et de Thione Samb, c'est dans la commune de Wakinane Nimzatt,  sont sorties spontanément dans les rues pour décrier cette amère situation. Bassines vides et bidons sur la tête, arborant des brassards rouge, les femmes ont battu le macadam.

Selon Aissatou Thiam, une des manifestantes, foulard rouge sur la tête, la situation a trop perduré. «Depuis un mois et 15 jours nous vivons cette situation désastreuse. On se réveille à 3 heures du matin pour quelques gouttes d’eau», s’indigne la dame. Et de renchérir: «c’est inadmissible qu’en cette période de canicule on se lave une fois par jour. Le linge, n’en parlons même pas. Nos toilettes sont sales faute d’eau», vocifère Mme Thiam qui dénonce des problèmes de santé publique causées par la pénurie d’eau.

En atteste, «l’eau que nous puisons la nuit est noirâtre et sale, elle n’est pas potable. Nos enfants qui ont bu cette eau ont la diarrhée, des vomissements. Cela nous inquiète beaucoup», alerte la dame. Une situation de pénurie qui pousse les femmes à porter des bassines à la recherche du liquide précieux dans les autres quartiers environnent. Vivant non loin du lycée, des fois ce sont de longues queues qui se forment dans l’école occasionnant un boucan indescriptible.

Suffisant pour que les responsables de l’école les interdisent l’entrée. «Nous puisons l’eau des fois dans le lycée, mais on nous a interdit l’entrée à cause du vacarme que nous causions dans l’école. Ça dérange les élèves. On n’en veut pas à ces responsables et gardiens, c’est une école ils ont raison», laisse entendre cette dernière.

Selon El Hadji Ibrahima Ndiaye délégué de quartier, ces quartiers étaient érigés sur des dunes en 1972. Et pendant ces temps les tuyaux de la canalisation de la SONES était élevés, la pente n’arrange pas les quartiers situés en hauteur qui ne reçoivent pas d’eau à cause de la faiblesse de la pression alors que les quartiers d’en bas en reçoivent un peu. C’est une situation que les autorités de la SONEES doivent revoir pour équilibrer la distribution d’eau car les populations sont fatiguées, indique-t-il. Les femmes menacent de revenir à la charge avec une grande marche si la situation n’est pas décantée sous peu.

source: http://www.sudonline.sn/index.php/politique/item/un-mois-15-jours-sans-eau-cest-trop_a_19871.html