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Sénégal - Inclusion sociale l’inexploitation des potentialités freine la croissance

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Sénégal   Economistes de la Dpee, de l’administration, des universitaires et les membres de la société civile ont échangé hier jeudi 7 août 2014, à Dakar sur les politiques de protection sociale en vigueur. C’était dans le cadre du programme d’activités dénommé ‘’Point économique’’.    

L’économiste Babacar Sène de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) a estimé, que les politiques sociales, appliquées au Sénégal, depuis fort longtemps, n’ont pas permis de réduire la pauvreté chronique. 

 

Et ce, en dépit des investissements colossaux consentis dans des secteurs de protection sociale. Il intervenait hier jeudi, à Dakar, dans une conférence publique axée sur la croissance et la réduction de la pauvreté au Sénégal qui rentre dans le cadre du programme d’activités dénommé ‘’Point économique’’ de la Dpee. 
 

 

 
D’où selon lui  «l’opportunité d’avoir une bonne politique de protection sociale au Sénégal, où le système actuel ne permet pas aux individus d’exploiter pleinement leur potentiel. Le Sénégal doit se doter de mécanismes publics de solidarité sociale pour les personnes bien portantes comme pour les handicapés et les malades», a-t-il soutenu.
Pour cet enseignant à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université Cheikh Anta Diop, «la protection sociale, ça peut être considéré comme un investissement. Ça peut être une source de cohésion sociale pour briser le cercle vicieux de la pauvreté des ménages».
 
Toujours dans ses explications, il a estimé qu’«en plus des solidarités communautaires, l’Etat doit mettre en place des mécanismes publics de protection sociale», tout en soulignant «les inégalités sociales entraînant la fragilisation de l’équilibre social. Le Printemps arabe est là pour le démontrer», a-t-il indiqué.
 
Citant les révoltes populaires dans le monde arabe en 2011 (Egypte, Libye, Tunisie, etc.), l’universitaire s’est focalisé sur le cas tunisien. «Ce pays a-t-il dit malgré ses bons résultats économiques, a connu le soulèvement populaire qui fait chuter le président Ben Ali en 2011».
 
Toutefois, M. Sène a préconisé une politique d’‘’inclusion sociale’’, c’est-à-dire une politique sociale capable de mettre les citoyens à égalité devant les opportunités. 
 
«La démarche de l’Etat du Sénégal dans ce domaine, ne permet pas aux individus d’exploiter pleinement leur potentiel», a-t-il précisé.
 
Selon lui, «cet impair doit être corrigé d’autant plus qu’on s’attend à un regain de la croissance économique, avec l’avènement du Plan Sénégal émergent (Pse), le programme censé hisser le pays parmi les pays économiquement émergents». 
 
Pierre Ndiaye, directeur de la prévention et des études économiques au ministère de l’Economie, des finances et du plan a rappelé que : «le programme visant 250 mille familles vulnérables, en raison de 100 000 francs CFA par an pour chacune d’elle, rentrait dans le cadre de la politique de protection sociale de l’Etat.
Ce programme est mis en œuvre depuis 2013 par la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale».
 
source:http://www.sudonline.sn/l-inexploitation-des-potentialites-freine-la-croissance_a_20294.html