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Sénégal - Révision des textes, anticipation et prévention des conflits, médiation Innocence Ntab Ndiaye décline ses priorités à la tête du HCDS

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politique   Innocence Ntab Ndiaye, ancienne ministre du Travail, est officiellement installée à la tête du Haut conseil du dialogue social hier, vendredi 27 mars, à Dakar. Sa mission c’est de contribuer à la promotion du dialogue social, conduire des médiations entre les acteurs sociaux lors des conflits et de relancer le dialogue entre les travailleurs, les employeurs et le gouvernement afin d’avoir un climat social apaisé.  

 

Créé en remplacement du Comité national du dialogue social (Cnds), le Haut conseil du dialogue social (Hcds) a pour rôle de renforcer les acquis obtenus avec les organisations patronales. Innocence Ntap Ndiaye, ancienne ministre du Travail, est installée à la tête de cette structure hier, vendredi 27 mars, à Dakar, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy. Sa mission sera de contribuer à la promotion du dialogue social et de renforcer les acquis obtenus avec les organisations patronales. Le Haut conseil sera aussi amené à conduire des médiations entre les acteurs sociaux lors des conflits, à appuyer les acteurs en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits sociaux. 

 

 
 
Aussitôt installée dans ses fonctions, Innocence Ntap Ndiaye a décliné sa feuille de route car, pour elle, tout est priorité. «L’Education me semble un chantier assez urgent. A côté de l’éducation, nous avons ciblé des entreprises extrêmement importantes pour le Sénégal et dans lesquelles il y a des crises. Je veux parler du secteur des oléagineux avec le problème de la Suneor. Il y a également la question des travailleurs de Transrail que nous avons également ciblé», a dit l’ancienne ministre. 
 
Et de prévenir que, «les chantiers de cette rénovation vont nous mener vers la réactualisation des textes qui régissent les relations professionnelles des secteurs privé et public, des dispositions dont la plupart datent des indépendances». Mieux, a indiqué, Innocence Ntap Ndiaye, «tout au long de notre mandat, nous ne manquerons donc pas d’adopter, chaque fois que de besoin, une posture d’anticipation en menant des études sur la situation et les perspectives du dialogue social dont nous établirons annuellement un rapport sur son état», a indiqué l’ancienne ministre du travail. 
 
Ancrage de la justice sociale 
 
A l’en croire, «les aspirations fortes des salariés à un travail décent et les attentes légitimes du gouvernement en matière de climat social apaisé ne peuvent être satisfaites que par l’ancrage de la justice sociale et la promotion d’un dialogue social franc et fécond», a-t-elle reconnu. «Cependant, compte tenu des défis de productivité du travail inhérents aux exigences universelles de compétitivité des entreprises, il convient de mettre en œuvre des stratégies de ‘’désamorcement’’ des conflits de travail et d’atténuation de leurs conséquences néfastes sur l’économie et la cohésion sociale», a-t-elle souligné. Dès lors, «la médiation sociale constitue un dispositif approprié et le Haut conseil entend jouer pleinement sa partition dans la médiation sociale», a assuré sa présidente du Hcds.
 
Selon le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, cet outil va permettre de relancer le dialogue entre les travailleurs, les employeurs et le gouvernement afin d’avoir un climat social apaisé. C’est «un outil important qui va nous permettre de relacer le dialogue social, refonder le dialogue social, mettre en œuvre de nouvelles réformes et faire en sorte que notre pays puisse continuer à pouvoir anticiper sur les situations de conflits et trouver des réponses aux préoccupations des structures», a déclaré Mansour Sy. C’est pourquoi il a invité les membres «à parachever sans tarder le cadre organisationnel ainsi que les instruments réglementaires du Haut conseil du dialogue social». Aussi, a-t-il prôné l’élaboration d’un «programme ambitieux de travail (…) afin de jouer leur partition dans l’avènement d’une paix sociale durable favorisant l’émergence économique».
Il faut de la volonté
 
Pour Mamadou Diouf, porte-parole des travailleurs, par ailleurs Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa), pour la réussite de sa mission, le Hcds a besoin de membres engagés et d’identifier les problèmes à résoudre : «Une chose est de signer un pacte, l’autre chose est de créer sur le terrain les conditions d’efficacité. C’est d’abord la bonne volonté des uns et des autres et ensuite identifier les problèmes et les résoudre au fur et à mesure», a-t-il dit.
 
Cette institution nouvellement créée est composée d’une trentaine de personnes nommées par le président de la République pour une durée de trois ans renouvelable. Elle compte quatre organes, à savoir l’assemblée plénière, le bureau, le secrétariat exécutif et les commissions. Il se réunit au moins une fois par trimestre en session ordinaire. C’est un organisme tripartite autonome rattaché au ministère en charge du Travail et renfermant en son sein des représentants des organisations d’employeurs, des travailleurs et du gouvernement.
 
source: http://www.sudonline.sn/innocence-ntab-ndiaye-decline-ses-priorites-a-la-tete-du-hcds_a_23785.html