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Violation de la liberté d’expression en Afrique de l’ouest le Sénégal épinglé

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  Le Sénégal fait partie des pays où  il y a eu violation de la liberté d’expression pendant le premier semestre de l’année 2016. De janvier à juin de cette année, 44 violations ont été enregistrées dans les pays de l’Afrique de l’ouest. Ce constat est du rapport semestriel de Media foundation for West Africa parvenu à la rédaction hier, lundi 19 septembre.  

Un cas d’arrestation suivi de détention arbitraire a été enregistré dans le premier trimestre de l’année 2016 au Sénégal. Il fait partie des 44 violations recensées dans l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.  Avec 9 cas, le Nigeria a enregistré le plus grand nombre de violations des droits à la liberté d’expression. 

 

Il est suivi du Ghana (8) et de la Guinée (5). Pendant ladite période (Janvier-Juin 2016), 44 incidents et violations des droits à la liberté d’expression sont recensés. Le rapport de la foundation Media for West Africa indique qu’à même une réduction de 41% sur les 75 incidents enregistrés à la période l’année dernière. 

 

 
 
Bien qu’une baisse soit notée, le manque de réparation pour presque toutes les violations enregistrées est inquiétant, selon le rapport. Sur les 44 violations des droits à la liberté d’expression, une seule a reçu un remède, en l’occurrence l’arrestation et le procès des 18 personnes dans l’affaire du meurtre du journaliste guinéen, El Hadj Mohamed Diallo, ajoute le document. Les attaques physiques (arrestations, détentions arbitraires et les menaces) sont les formes de violations les fréquemment perpétrées pendant la période concernée. La forme de violation la plus « odieuse », à savoir le meurtre, était enregistré en Guinée et Gambie. 
 
En termes des auteurs violations, les agents de sécurité sont les pires coupables, étant responsables de 50%, soit 21 sur les 44 violations recensées. Les forces de sécurité sont suivies par les fonctionnaires de l’Etat. Les incidents de violations sont préoccupants, particulièrement dans une région dont la plupart de pays se disent démocratiques. Quelques vieilles attitudes «autocratiques» subsistent encore, encourageant davantage les fonctionnaires de l’Etat et les agents de sécurité à continuer à enfreindre en toute impunité les droits à la liberté d’expression, renchérit la source.  
 
Aussi, certains pays ont retenu la diffamation criminelle dans leurs textes de loi, alors que d’autres gouvernements instrumentalisent les agences de sécurité de l’Etat pour intimider les critiques. En certains cas, les instances judiciaires prononcent des peines très lourdes contre les journalistes afin de dissuader les reportages critiques. D’autres gouvernements utilisent les législations sur la sécurité nationale pour priver les journalistes et citoyens de leurs droits légitimes d’exiger la transparence et la reddition des comptes aux responsables publics. 
 
Les violations commises en raison des mauvaises conditions se manifestent sous diverses formes. Les formes de violation les plus fréquentes comprennent les attaques physiques, arrestations, détentions arbitraires, menaces, meurtre et l’imposition de lourdes amendes, même dans les actions civiles pour diffamation.
 
SOURCE : http://www.sudonline.sn/le-senegal-epingle_a_31507.html