Plus qu’un succès  sportif, une victoire historique d’une ancienne colonie sur l’ex-colon. Jamais le Sénégal du foot n’avait enregistré un succès plus retentissant. Cette victoire de Bruno Metsu et de ses hommes sur la  bande à Zinedine Zidane avait rendu à tout un peuple sa fierté. Un peuple décomplexé qui venait de prendre une revanche remarquable sur ses ancêtres gaulois. Comme une fusée, le nom du Sénégal transperçait les frontières. L’on cherchait sur toutes les cartes du monde où se nichait ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest. L’on cherchait à connaître qui étaient ces jeunes footballeurs dont les noms sonnaient creux au pays des surdoués du ballon rond. Et pourtant, ironie du sort, El Hadji Ousseynou Diouf, Henri Camara, Khalilou Fadiga, Pape Bouba Diop, Tony Syla, ou encore Aliou Cissé, Pape Malick Diop, Moussa Ndiaye, étaient tous formés dans le même moule de la Ligue 1 française.

Une équipe qui avait séduit le monde par son talent, sa force de caractère et son mental à toute épreuve. Après avoir bouffé du coq, les Lions allaient réussir l’exploit de tenir en échec le Danmark (2-2), le Paraguay (3-3), avant de battre la Suède en huitièmes de finale. Un parcours bluffant pour une première participation qui ne s’arrêta qu’en quart de finale contre la Turquie. Au bout des prolongations, sur un but en or de Mansiz. Une élimination qui avait laissé place aux regrets, tant les observateurs étaient d’avis qu’il y avait de la place pour que cette équipe du Sénégal aille au bout.

Qu’à cela ne tienne, Bruno Metsu et ses hommes avaient réussi leur pari. Ils venaient de frapper un grand coup. Ils venaient surtout de se faire des noms. Metsu, lui aussi sorti de presque nulle part. Ramené dans ses valises de la Guinée par l’ancien président de la fédé, El Hadji Malick Sy «Souris». Mais l’histoire d’amour entre Metsu et ses jeunes «amis» à qui il avait su donner de la confiance, il avait su tirer le maximum, allait tourner court. L’homme à la crinière de Lion, natif de Dunkerque, en France, allait succomber aux appels des pétrodollars, et se perdre dans les pays du golf. Laissant orpheline toute une génération. Une séparation brusque. Douloureuse. Qui a laissé une plaie toujours

SOULEYMANE BOUN DAOUDA DIOP, DHC - «On ne peut payer un entraîneur sans contrat»
Le Directeur de haute compétition Souleymane Boun Daouda Diop s’est prononcé hier sur le nonpaiement de salaires des adjoints d’Alain Giresse. Tout en plaidant pour une solution rapide, le DHC affirme que certains contrats ne sont toujours pas paraphés. «Nous allons étudier le salaire des entraîneurs dans la globalité. À l’exception de celui de Sidate Sarr  que nous avons reçu il y a 4 à 5 mois, il y a celui d’Alain Giresse que nous avons fini complètement de traiter. Tous les autres contrats y étaient depuis l’époque du ministre Mamadou Lamine Keïta. Entre Keïta et l’actuel ministre Mbagnick Ndiaye, beaucoup de ministres se sont succédé. Et personne n’a paraphé ces contrats-là. Mais cela ne nous dédouane pas, nous qui sommes là actuellement. C’est pourquoi nous allons demander à la Fédération de nous rencontrer dans la semaine, afin de régler définitivement cette question. Parce qu’il y a beaucoup d’incohérences dans ces salaires. Il y a des clauses de contrat qui n’ont pas été respectées. Il y a des entraîneurs qui ont leur contrat et qui partent entraîner d’autres équipes. À cela, on peut ajouter les changements d’entraîneurs. Donc, on doit stabiliser tout cela, prendre une décision et se prononcer définitivement. Nous avons reçu celui de Sidate Sarr mais pas celui de Pape Boubacar Gadiaga. Comment peut-on payer un entraîneur dont le contrat n’est pas paraphé ?»

RÉHABILITATION DU STADE LSS - La réception prévue au 15 août
Le Sénégal accueillera bien son premier match des éliminatoires de la CAN 2015 à Dakar. Selon le directeur de la Haute compétition Souleymane Boun Daouda Diop, le stade Leopold Sédar Senghor sera livré le 15 août prochain. «Pour le stade Léopold Sédar Senghor, nous avons des relations contractuelles avec des entrepreneurs. Et sur les contrats, ils doivent nous livrer le stade à la miaoût, c’est-à-dire le 15 août. Et c’est sur cette base que nous avons demandé à la CAF de venir ici au mois de juillet pour lever la sanction. Il y a deux aspects. Il y a d’abord les recommandations de la CAF qui vont complètement être respectées à la mi-juillet. Une mission de la CAF viendra vérifier que le Sénégal a respecté les recommandations. L’autre aspect se trouve être la consolidation du gazon. Dans ce sens, l’entrepreneur nous a certifié que d’ici le 15 août, tout sera en place. Et sur cette base, nous pourrons bien jouer à Dakar. Si on a parlé du 28 août, c’est parce que l’entraîneur national avait dit à l’entrepreneur qu’il va commencer ses entraînements au stade Léopold Sédar Senghor à cette date. Mais la relation qui lie le ministère à l’entrepreneur, c’est bien le 15 août».

Compétitions internationales

«Nous avons un budget de 900 millions FCFA, pour la prise en charge des compétitions. Cela ne suffit pas pour 30 fédérations. Nous n’avons pas la politique de nos moyens. Nous avons hérité d’une dette de 80 millions. Le département n’a jamais limité ses ambitions à la hauteur de ses moyens. Nous sommes dans l’obligation de faire des choix. Nous mettons l’accent sur l’équipe nationale A de football et c’est dans le domaine de la haute compétition que nous le faisons. Nous sommes prêts à aider la fédération dans sa politique pour la petite catégorie, mais sur le plan national. Nous sommes prêts à l’accompagner à consolider les acquis, mais pas sur le plan international»

Sites pour la CAN U20

«Nous avons reçu les délégués de la CAF, par rapport à l’organisation de la CAN U20.Nous avons deux plans sur les  sites retenus. Le premier est le stade Léopold Sédar Senghor et celui de Caroline Faye. Nous avons toutes les garanties pour mettre en place des tribunes préfabriquées. Maintenant, si la CAF n’accepte pas les conditions que nous allons poser, nous allons opter pour le deuxième plan. Et ce sera le stade Léopold Sédar Senghor et le stade Amadou Barry de Guédiawaye

COLOMBIE / SÉNÉGAL A’ À 21H00 - Les Lions au testeur sud-américain
C’est une sélection bâtie en une semaine que le Sénégal a déplacée à Buenos Aires pour défier la Colombie en match amical, ce samedi. Une opposition qui risque d’être périlleuse pour les
Lions A’ conduits par Aliou Cissé.
15 expatriés évoluant majoritairement en France et 5 joueurs locaux. C’est le groupe que le coach Aliou Cissé a préparé durant une semaine au Centre Jules François Bocandé de Toubab Dialao avant le départ, mardi soir, pour l’Argentine. Ce samedi, après un séjour de deux jours à Buenos Aires, Moussa Konaté, Zargo Touré, Saliou Ciss et autres Ibrahima Khaliloulah Seck se mesureront à des Cafeteros de Colombie qu restent redoutables même sans Radamel Falcao pas totalement remis de sa blessure.