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Massata Diack sort de sa réserve «je n’ai reçu aucun argent des mains de Valentin Balakhnikev»

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Affaire Lamine Diack   Massata Diack brise son silence. Pour la première fois, depuis l’éclatement des affaires de dopage des athlètes russes, ayant débouché sur la mise en examen en France, de l’ex-président de l’IAAF, Lamine Diack, l’ancien consultant en marketing de la Fédération internationale d’athlétisme n’avait jugé nécessaire de se prononcer. 

 

Hier, le fils de Lamine Diack, s’est confié à RFM. Il a nié avoir reçu de l’argent des mains de Valentin Balakhnikev. Mieux, Massata Diack s’est dit prêt à répondre à la justice. Mais… au Sénégal.   Massata Diack parle ! L’ancien consultant en marketing de l’IAAF est enfin sorti de sa réserve pour apporter des éclairages sur le scandale de dopage qui éclabousse l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme. Le fils de Lamine Diack, après avoir nié avoir reçu de l’argent des mains de Valentin Balakhnikev (ancien président de la Fédération russe d’athlétisme et ancien trésorier de l’IAAF), a déploré l’absence du principe du contradictoire dans l’enquête menée par Dick Pound, président de la commission d’enquête de l’AMA. Lors de cet entretien avec nos confrères de RFM, Massata Diack qui s’est dit prêt à répondre à la justice, mais au… Sénégal, a soutenu qu’il faudrait mettre les aveux de Lamine Diack sur «le poids de l’âge».
 
L’Absence du principe de contradictoire dans l’enquête
 
La première chose que Massata Diack a déploré dans l’enquête de la Commission d’enquête de l’Agence mondiale antidopage (AMA), dirigée par le Canadien, Dick Pound, c’est l’absence du principe du contradictoire.
«Ni moi, ni Lamine Diack n’ont été auditionnés dans cette enquête. Or, quand on instruit, on doit instruire à charge et à décharge. Malheureusement, ce caractère contradictoire n’a jamais été respecté», a déploré Massata Diack. Et d’ajouter : «je pense que si on veut assister à la manifestation de la vérité, il faut écouter les personnes suspectées».
 
Le poids de l’âge

 
Interpelé sur les aveux de Lamine Diack qui déclare avoir reçu des russes 1,5 million d’euros, Massata Diack soutient qu’une telle somme ne peut aucunement provenir du dopage. «Lamine Diack entretient de bonnes relations avec Vladimir Poutine depuis 2006. Il peut lui donner de l’argent pour faire de la politique. Mais, personnellement, je ne crois pas qu’il y ait une seule personne parmi les 8 milliards d’individus dans le monde qui ose se mettre devant Lamine Diack et lui dire : “voilà une enveloppe d’argent pour que tu fermes les yeux sur certaines choses“». 
 
Maintenant, poursuit-il, «il ne faut pas oublier que Lamine Diack a 82 ans. Cette déclaration devrait être mise dans le poids de son âge».
«Je n’ai reçu aucun argent des mains de Valentin Balakhnikev»
«Je n’ai reçu aucun argent des mains de Valentin Balakhnikev (le président de la fédération russe, Ndlr). Ce qui me liait à lui, c’est un contrat commercial sur lequel tout le deux, nous avons aidé l’IAAF a trouvé des sponsors au niveau de la Russie», a tenu à préciser Massata Diack, qui se dit «serein et prêt» à répondre à la justice. Mais au …Sénégal.
 
Les 38 athlètes russes ont été tous sanctionnés
 
Massata Diack a également confié qu’au moment où Lamine Diack quittait la présidence de l’IAAF, le 31 août 2015, «tous les 38 athlètes russes reconnus coupables de dopage ont été sanctionnés».
M. Diack confie toutefois que l’IAAF était au courant des cas de dopage. Néanmoins, dire qu’elle a couvert est «faux». «Les membres de l’IAAF ont plutôt décidé de sauver les championnats du monde de Moscou en différant les sanctions», précise-t-il tout en revenant sur les circonstances qui l’ont poussé à venir travailler à l’IAAF. «Les gens avaient parlé d’apocalypse et de faillite de l’IAAF. Donc, de la mort de l’athlétisme. C’est en moment que Lamine Diack a fait appel à mes compétences. Nous avons travaillé à sécuriser le futur de l’IAAF», tonne-t-il.
 
Et selon lui, sous la présidence de Lamine Diack, «l’IAAF a réalisé 925 millions de dollars de recettes dont 68% en sponsoring et 32% en télévision. Il (Lamine Diack, Ndlr) avait trouvé à l’époque que 23 millions de dollars de réserve. C’est quelque chose qu’aucun président n’a jamais fait depuis 1912», date de création de l’IAAF.
«Personnellement, ajoute-t-il, j’ai permis à l’IAAAF de trouver 106 millions de dollars de contrat en 7 ans, en travaillant notamment avec des pays émergents comme la Russie, la Chine, l’Inde etc.» 
 

SOURCE: http://www.sudonline.sn/je-n-ai-re%C3%87u-aucun-argent-des-mains-de-valentin-balakhnikev_a_27710.html