iGFM (Dakar) Des manifestants bloquent l'accès de plusieurs lycées en guise de protestation aux expulsions d’élèves étrangers. Ils demandent le retour de la kosovare Leonarda et l’arménien Khatchik Kachatryan, renvoyés dans leurs pays respectifs en octobre.
Une trentaine de lycées de la région parisienne ont été bloqués, jeudi 17 octobre, en réaction à la très médiatique expulsion de Leonarda, une adolescente rom, originaire du Kosovo. Ces chiffres, non confirmés par le ministère de l'Éducation nationale, ont été annoncés par le président de l'Union nationale lycéenne (UNL), Ivan Dementhon. Le rectorat parle, lui, de quatorze lycées. Selon des photos et témoignages sur les réseaux sociaux, plusieurs établissements de province ont également suivi le mouvement.
François Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation
ALGÉRIE - Le président français François Hollande a déclaré ce jeudi à Alger reconnaître "les souffrances" infligées par la colonisation française au peuple algérien.
"Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal", a lancé, au deuxième jour de sa visite d'État, le président aux parlementaires algériens, qui l'ont applaudi.
"Ce système a un nom: c'est la colonisation et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien", a-t-il poursuivi, déclenchant de nouveaux applaudissements.
FRANCE - Valls revient sur les critères de naturalisation instaurés par Guéant
Une circulaire sur les critères de naturalisation, supprimant notamment le QCM de connaissance générale, doit être transmise "dans les jours qui viennent" aux préfets, a indiqué vendredi 28 septembre à la presse le ministre de l'intérieur. Le texte revient également sur l'obligation de détenir un contrat à durée indéterminée (CDI) de manière à donner la nationalité à des étudiants méritants, notamment des doctorants, ou des gens travaillant de manière régulière même sous forme de CDD ou d'intérim.
Fin des gardes à vue des étrangers pour séjour irrégulier
Il n'est plus possible de placer en garde à vue un étranger pour la seule raison qu'il est sans papiers : mardi 5 juin, la Cour de cassation a mis un terme au flou qui entourait jusqu'ici la loi. La France incarcère en effet les sans-papiers depuis 1938, et la loi prévoit un an de prison et 3 750 euros d'amende pour séjour irrégulier.