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lundi, 19 mars 2018 18:50

Souleymane Astou Diagne, économiste sur le rapport de l’armp «tous les dysfonctionnements doivent faire l’objet de sanctions» Spécial

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 Le chef de l’Etat, Macky Sall, et le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dione, principaux destinataires du rapport de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), doivent prendre les mesures idoines pour qu’il n’y ait plus de dysfonctionnements. C’est l’avis de l’invité de la radio Sud Fm à l’émission politique Objection d’hier, dimanche 18 mars, en l’occurrence l’économiste Souleymane Astou Diagne, qui pense qu’il faut sanctionner tous les manquements notés dans le rapport de l’Armp.

 Les dysfonctionnements notés par l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), dans son rapport d’audit pour la gestion 2016, à savoir les ententes directes et les appels d’offre restreints, ne doivent pas rester impunis. C’est du moins le sentiment de l’économiste Souleymane AstouDiop, Maitre de conférences à l’Université Alioune Diop de Bambey. Invité à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm du dimanche 18 mars dernier, Souleymane Astou Diop a engagé la responsabilité du président de la République, Macky Sall et de son Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dione.
 
Pour lui, «ces dysfonctionnements qui ont été constatés doivent permettre aux responsables de la politique économique du pays, à savoir le président de la République et le Pm, de prendre les dispositions idoines pour que plus jamais de tels disfonctionnements ne se produisent». Il pense ainsi que cela n’est pas avenant pour le Sénégal que de tels dysfonctionnements soient observés dans le fonctionnement ou dans la passation des marchés. Par conséquent, préconise-t-il, «si les éléments du rapport sont corroborés par le droit, je crois que tous les dysfonctionnements doivent faire l’objet de sanctions». Des propos qui viennent contraster avec ceux du Pm Boun Abdallah Dione, qui semble dire qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. En effet, lors de la cérémonie de dédicace du livre de Mankeur Ndiaye, juste après la publication du rapport de SaërNiang et compagnie, le Pm avait déclaré que «l’exception confirme la règle. De temps en temps, on peut avoir un dysfonctionnement par-ci, par-là, mais de manière globale, le Sénégal est sur le bon train en matière de transparence, quand on arrive à l’importante question des marchés publics».
 
Le Maitre de conférences à l’université de Bambey a, par ailleurs, contrairement aux membres de la société civile, invité à relativiser sur le niveau de corruption dans le pays. Soutenant que la corruption est un fléau qui frappe tous les pays, il a tout de même estimé que «le Sénégal a fait des avancées considérables depuis 2012 à aujourd’hui.  En 2012, on en était à la 94ième place mondiale, en 2017 on était 64ième». Néanmoins, l’économiste a déploré un petit relâchement dans le processus de gouvernance par le régime actuel. En effet, il informe «qu’en un an, on a perdu deux places sur le classement de Transparency international. On était à la 64ième place et là en 2018, nous sommes à la 66ième place». Ce qui le conforte dans la nécessité de donner «une suite par rapport aux manquements qui ont été notés».

 

SOURCE:http://www.sudonline.sn/tous-les-dysfonctionnements-doivent-faire-l-objet-de-sanctions_a_38797.html

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