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samedi, 07 décembre 2013 00:00

Macky Sall présente les condoléances du Sénégal à Jacob Zuma

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Le chef de l’Etat Macky Sall, participant présentement, à Paris, au Sommet pour la paix et la sécurité, a envoyé un message de condoléances au président sud africain, Jacob Zuma.

« Je suis profondément touché par la triste nouvelle du décès du président Nelson Mandela », a écrit le chef de l’Etat. Macky Sall poursuit que « l’Afrique du Sud, notre continent et le monde ont perdu un grand homme, un héros au destin exceptionnel ». 

Par sa vie et son œuvre, a dit le chef de l’Etat, le président Mandela appartient à l’histoire et à l’héritage commun de l’humanité. Son legs inestimable, poursuit le chef de l’Etat, continuera surement d’inspirer les générations actuelles et futures pour que vivent les valeurs de liberté, de justice, de pardon et de réconciliation qui ont été au cœur de son combat.

« Au nom de mes compatriotes et en mon nom personnel, je voudrais vous exprimer, ainsi qu’au peuple sud africain ami et frère, le témoignage de notre profonde compassion et de notre solidarité en cette douloureuse circonstance », écrit encore Macky Sall.  Il a salué la mémoire de l’illustre disparu et prié pour qu’il repose en paix.


TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL EN HOMMAGE À MANDELA
Le président Macky Sall qui se trouve en France a décrété trois jours de deuil national à l’occasion du décès de l’ancien président Nelson Mandela. Le président Sall a aussi demandé la mise en berne du drapeau du Sénégal, pendant la période de deuil, annonce un communiqué du service de presse de la présidence.


LE PREMIER MINISTRE AMINATA TOURÉ A SIGNÉ LE LIVRE DE CONDOLÉANCES À L’AMBASSADE D’AFRIQUE DU SUD
Le  Premier ministre s’est rendu hier, dans l’après-midi, à la résidence de l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Sénégal, sise aux Almadies à Dakar. Aminata Touré a présenté les condoléances du gouvernement et du peuple sénégalais, après le décès de Nelson Mimi Toure MandelaMandela.

« Je suis venue au nom de son Excellence, M. Macky Sall, absent du pays, présenter mes condoléances personnelles, mais également celles du peuple sénégalais, à M. l’ambassadeur d’Afrique du sud au Sénégal. Le président s’incline pieusement devant la mémoire d’un illustre Africain, le président Nelson Mandela. Nous nous recueillons devant sa mémoire. C’est un grand Africain, un grand homme. Il a concentré, en lui, toutes les qualités d’un chef d’Etat. Il a su fonder son pays, à travers un processus très difficile vers la liberté et la démocratie et tout ceci dans l’union.  Aujourd’hui, l’Afrique du Sud, ce pays que l’on connait, est un pays stable et plein d’avenir  ».

« J’étais venue également transmettre les condoléances de l’ensemble du peuple sénégalais à travers la voix du président Macky Sall à l’Ambassadeur d’Afrique du Sud au Sénégal. Le gouvernement du Sénégal a décrété trois jours de deuil pendant lesquels les drapeaux seront mis en berne. Comme vous le savez, le Sénégal a toujours soutenu le peuple sud-africain dans sa quête de liberté depuis plusieurs années. Nous partageons la peine car ce grand africain qui nous quitté nous appartient à tous ».

C.M.COLY


Mimi Toure et ShiloubaM. SHILOUBA, AMBASSADEUR: « JE REMERCIE LE SÉNÉGAL POUR SON SOUTIEN »
« Depuis plusieurs années, le Sénégal a toujours soutenu l’Afrique du Sud dans son combat pour la liberté. Le gouvernement et le peuple sénégalais ont longtemps été aux côtés des mouvements sud africains qui luttaient pour retrouver l’égalité entre les peuples. Je suis heureux de recevoir Mme le Premier ministre du Sénégal qui est venue présenter ses condoléances, en cette douloureuse circonstance que nous partageons en tant qu’Africain. Car, la mort de Mandela est une perte pour tout le continent africain, mais aussi le monde entier. Je remercie le Sénégal qui est un pays ami pour son soutien inlassable au peuple sud africain, puisque le gouvernement vient décréter trois jours de deuil en hommage à l’ancien président. Je dis encore merci au Sénégal.»

C.M.C.


ABDOU DIOUF, SECRETAIRE GENERAL DE L’OIF: « UN HÉROS DE LA LUTTE CONTRE L’APARTHEID »
« J’apprends, avec une infinie tristesse, la mort de Nelson Mandela, héros de la lutte acharnée contre l’apartheid, ancien président d’Afrique du Sud et Prix Nobel de la Paix », a déclaré, hier matin, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie.

« En ces douloureuses circonstances où les mots nous manquent, je tiens, au nom de l’Organisation internationale de la Francophonie et en mon nom propre, à présenter mes condoléances les plus émues à son épouse, à sa famille et à la nation sud-africaine tout entière », a indiqué l’ancien chef d’Etat sénégalais. Abdou Diouf retient, en Mandela, l’image de celui qui fut un militant des causes justes et un homme politique de premier rang, celui qui, après 27 ans de captivité, sut trouver, au fond de lui-même, les ressources nécessaires pour pardonner.

Au-delà des multiples hommages que suscite légitimement la noblesse de son itinéraire, Abdou Diouf rappelle le combat héroïque et douloureux d’un homme d’engagement qui, appuyé par ses frères africains de Dakar au Cap en passant par les pays de la ligne de front, démantela l’odieux système de l’apartheid.

« Il me paraît indéniable que Nelson Mandela continuera, pendant très longtemps, à inspirer les femmes et les hommes de notre temps ainsi que les générations futures », a conlu Abdou Diouf.


MAMADOU NDOYE, LEADER DE LA LD: « SA VIE EXEMPLAIRE DEVRAIT INSPIRER LES ÉLITES AFRICAINES»
Les hommages continuent depuis l’annonce de la disparition de Mandela. Pour le leader de la Ligue démocratique (Ld), la vie du premier président noir d’Afrique du Sud  devrait  inspirer les élites  africaines.

La Ld s’est jointe aux flots d’hommages rendus au héros de la lutte anti-apartheid décédé jeudi. «Nous pleurons, avec les peuples d’Afrique et du monde, la perte d’un  grand résistant ; un résistant de longue haleine à l’oppression, un combattant déterminé  pour la cause de la liberté et un dirigeant politique de génie entièrement dévoué à l’épanouissement de son peuple », souligne, Mamadou Ndoye, dans un communiqué. Selon M. Ndoye, le parcours politique  de Mandela et les gestes qui l’ont jalonné  représentent une source intarissable, mais surtout une source précieuse d’éducation de la jeunesse, tant ils sont remplis de symboles et de valeurs de référence. La constance dans l’idéal de l’engagement politique, le courage dans la durée face à l’épreuve,  le dévouement à l’intérêt collectif, ne serait-ce qu’au détriment de l’intérêt individuel, la loyauté à ses compagnons de lutte, le sens du compromis historique... En vérité, dit-il, la liste des enseignements que l’on pourrait tirer de la vie exemplaire de Mandela s’avère encore longue !

La Ld salue la mémoire de l’illustre disparu et présente ses sincères condoléances à sa famille, au peuple d’Afrique du Sud et aux camarades du  Congrès national africain (Anc).

Aliou KANDE


UN DES PLUS GRANDS FILS DE L’HUMANITÉ, SELON BENNOO BOKK YAAKAAR
Dans un communiqué, le Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar rend hommage à la mémoire de Nelson Mandela, l’un des plus grands fils de l’humanité ; qui, par ses combats courageux contre l’apartheid, a puissamment favorisé l’éveil des consciences des peuples opprimés.

Le Groupe poursuit qu’il restera une figure marquante du courage et de l’esprit de résistance à l’arbitraire. Il salue la belle résistance de cet homme de conviction et exprime son immense respect pour ses différents combats. Il adresse ses plus sincères condoléances à toute l’humanité, au peuple sud africain, à l’Afrique toute entière et à l’ensemble des femmes et hommes qui, comme lui, luttent encore en faveur de la libération des peuples.

La disparition de Mandela, selon le président du Groupe, Moustapha Diakhaté, commande que l’Afrique maintienne allumée la flamme qui lui a permis de surmonter les épreuves, haines et rejets de l’autre.


Latif Coulibaly MandelaSIX LEÇONS DE VIE POUR L’HUMANITÉ
Vivant, Mandela a méticuleusement travaillé avec générosité et intelligence à construire la nation arc-en-ciel qui était la seule réponse possible, suite au démantèlement de l’odieux système de l’apartheid.

Mort, Madiba Rohilalah Mandela continue sa mission, en léguant à ses compatriotes, à l’Afrique et à l’humanité des leçons de la vie à portée universelle. Il s’est offert en exemple à un monde qui connait tant de tragédies, à cause de fausses différences artificiellement entretenues et cultivées, pour nourrir la haine entre des êtres humains.

J’ai compris davantage pourquoi Mandela a réussi au-delà des espérances nées à sa sortie de prison, à bâtir une Afrique du Sud démocratique, multiraciale et apaisée.

En sortant de prison, du bagne de Roben Island, Mandela disait :
1. « Lorsque j’ai franchi la porte de ma cellule, puis celle de la prison vers la liberté, je savais que si je ne laissais pas derrière moi l’amertume et la  haine, je resterai à jamais leur prisonnier ».
San rancune et sans haine, il recouvra la liberté avant de s’occuper inlassablement à construire son pays, avec une philosophie de vie rarement incarnée par un homme politique avant lui, en inscrivant son action dans une praxie étonnante de réalisme et de sagesse : 
2. « Dans la vie d’adulte d’un homme, il a une fois la possibilité de combattre et de vaincre un régime odieux. Le reste de son temps sur terre, il doit s’employer à reconstruire et à bâtir ».
S’abreuvant à la source de cette extraordinaire sagesse, il travailla à rallier à la cause défendue par la majorité des noirs, les blancs réalistes et avisés, relativement à la nécessité absolue de délivrer l’Afrique du Sud des entrailles d’un régime funeste. Un régime bâti sur une haine raciale à nulle autre pareille dans l’histoire de l’humanité. C’est sur la base de cette philosophie lumineuse que Mandela, le célèbre prisonnier devenu en avril 1994, Président de la République d’une Afrique du Sud multiraciale et démocratique, a inventé « la Commission Vérité et Réconciliation », dirigée par l’archevêque Desmond TUTU.

C’est cette Commission qui, sous la houlette de l’archevêque, a permis de transcender de façon collective et consensuelle, les appréhensions, les craintes et les désirs de vengeance d’une majorité longtemps opprimée.Ainsi, Mandela et Tutu ont-ils aidé à désarmer ceux qui, attirés par une envie de revanche intense, prétendaient que « la vengeance et la plus parfaite des justices ».

Heureusement, Mandela s’appuyant sur cet autre homme d’exception, a su rassurer les blancs qui craignaient d’être jetés à la mer. Plutôt d’aller dans une voie sans issue pour notre époque, Mandela a invité les noirs à leur réserver une place et à leur donner tous leurs droits dans la nation arc-en –ciel. Madiba avait naturellement compris que ses compatriotes blancs  avaient contribué, en dépit des crimes commis, au décollage économique de l’Afrique du Sud.

Il appela ainsi à un changement d’attitude et d’état d’esprit de la part de tous les Sud-africains : noirs, blancs, métis et indiens en les incitant à accepter de négocier.

3. « Les négociations pour la paix et la réconciliation sont en elles-mêmes une thérapie. La plus importante chose que j’ai apprise en négociant, est que si je ne changeais pas moi-même, je ne pourrai pas changer mes interlocuteurs. Car ils sont des êtres humains comme moi, avec leurs mythes, leurs blessures et leur soif de dignité ».
Quand le Président Macky SALL exprimant sa peine à la suite du décès de Mandela dit : « Nous admirons Mandela comme un héros des temps modernes et admirons sa sagesse qui sera éternelle… », il s’inspire de cette formidable leçon.

Cette sagesse est incarnée par cette capacité à reconnaître l’autre dans sa dignité d’être humain. Ainsi, Mandela considérait les sud-africains de race blanche comme des partenaires incontournables, qu’il fallait considérer dans leur dignité. Des partenaires dont les capacités indéniables, l’expérience et le savoir-faire, seront indispensables à la reconstruction de l’Afrique du Sud post-apartheid.

Le Président Barack OBAMA rendant hommage à MADIBA déclare : « Nous venons de perdre l’un des hommes les plus influents, les plus courageux et les plus bons que la terre ait connu. Il appartient à l’histoire »

Cette déclaration s’articule à la source d’une autre leçon de sagesse de l’icône exprimée en ces termes :
4. « L’honnêteté, la sécurité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres – qualités à la portée de toutes les âmes -, sont les véritables fondations de ma vie ». C’est cet homme dont le Monde entier salue la mémoire.Le Premier Ministre britannique a dit de lui : « une lumière prodigieuse s’est éteinte ».

Nous qui avons choisi de nous placer dans le champ politique et fait le choix de vivre en démocratie, devons cultiver le sens de l’idéal démocratique, tel que l’enseigne MADIBA : 
5. «  Idéal démocratique, j’en ai fait le but de ma vie, je l’ai jugé accessible et j’ai pensé que je pouvais contribuer à le réaliser. J’ai aussi accepté de courir le risque de mourir pour qu’il se réalise ».
Pour rendre hommage à ce monument qui vient de nous quitter, j’ai choisi de rappeler cinq leçons de vie qui ont guidé sa vie d’homme et fondé l’action politique menée depuis qu’il s’est engagé dans la lutte de libération, jusqu’au moment où il a quitté le pouvoir en 1999.

MADIBA, une source d’inspiration inépuisable pour l’humanité : MANDELA, une icône, un géant politique et humaniste à cheval sur le 20ème et 21ème siècle.

Bien que jeune à l’époque, c’est en lisant la déclaration de l’homme devant ses juges à Rivonia, lors du procès qui l’a envoyé à Robben Island pour 27 ans, que j’ai fait la connaissance de ce géant.

En 2003, alors que je venais de publier mon premier ouvrage sur le régime de Me WADE, un ami attira mon attention sur les risques que j’avais pris en sortant cet ouvrage. J’avoue qu’il m’ébranla quelque part en me donnant quelques frissons. Quelques instants après, comme la lumière d’un éclair, je me souviens alors de ces mots de Mandela : 
6. « Le courage ce n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la dominer. L’homme courageux, ce n’est pas celui qui n’a pas peur, mais c’est celui qui triomphe de sa peur ».
Quand on écoute, lit et étudie l’homme qui vient de nous quitter, on reste toujours fort et déterminé à chaque fois que l’on réussit à traduire dans la pratique, les leçons qu’il a enseignées durant toute son existence.

Bon repos éternel, Géant africain, l’humanité vous sera toujours reconnaissante.

Abdou Latif Coulibaly,
ministre de la Bonne gouvernance
et porte-parole du gouvernement


Tanor Dieng MandelaMANDELA CROYAIT À LA CONTAGION DES VALEURS
La mort de Nelson MANDELA, par sa dimension symbolique et son amplitude émotionnelle à l’échelle du monde, marquera durablement l’histoire des peuples de tous les continents. Jamais un homme comme lui n’avait pu cristalliser sur sa personne, avec un unanimisme aussi absolu, des sentiments de quasi vénération, éprouvés par chacun et par tous, s’exprimant de manière indifférenciée, au-delà des frontières idéologiques, politiques, culturelles, ethniques et sociales.

Vivant, MANDELA était déjà une légende ; mort, il restera une légende. C’est là où réside l’énorme privilège que lui confère ce statut. Hier, aujourd’hui, comme demain, Nelson MANDELA appartient à notre mémoire collective. Cet homme d’exception ne s’est pas contenté d’incarner, avec incandescence, la notion de vertu au sens large, mais il a contribué à redonner de la substance, de la hauteur et du sens, aux valeurs de courage, d’endurance, de tolérance, de liberté, de justice et de fraternité humaine.

C’est sur ce terrain de l’éthique et des valeurs que Nelson MANDELA a été plébiscité. En de telles occurrences, il n’est jamais aisé de trouver les mots susceptibles de vous mettre à la hauteur d’un événement aussi considérable. Comme il l’a confessé lui-même, Nelson MANDELA ne se définissait pas comme un prophète. Pour ma part, je souhaite dire que MANDELA était un homme parmi les hommes, mais un homme au-dessus des hommes. Il faut avoir la capacité morale et intellectuelle de pouvoir se situer au-delà du bien et du mal pour réussir ce qu’il a réussi.

Nous avons, avec SENGHOR et ensuite avec Abdou DIOUF, beaucoup œuvré dans la lutte contre l’apartheid, par des actions et des initiatives diplomatiques et politiques menées avec constance et opiniâtreté, pour la libération de Nelson MANDELA. Outre l’ouverture, dans les moments de plomb où sévissait l’apartheid, d’une représentation de l’ANC à Dakar et l’octroi de passeports diplomatiques à ses dirigeants, c’est le président DIOUF qui, le 1er octobre 1985, en sa qualité de président  en exercice de l’Organisation de l’unité africaine, a été le premier Chef d’Etat, à prendre le risque considérable de survoler l’Afrique du Sud, sans autorisation des autorités de ce pays, pour se rendre dans tous les pays de la ligne de front, pour les encourager et les inciter à durcir leur lutte contre l’apartheid. La nécessité de baptiser des noms emblématiques de place SOWETO et d’écoles, de lycées et d’avenues portant le nom de Nelson MANDEA, remonte à cette période épique.

Nelson MANDELA a représenté, pour beaucoup, l’idée connue que l’optimisme de la volonté doit toujours prévaloir sur le pessimisme de l’intelligence. Nous lui sommes tous redevables de nous avoir insufflé la conviction que le pire n’est jamais écrit d’avance et qu’il ne dépend que de nous pour que l’avenir se conjugue avec paix, unité, liberté et développement.  MANDELA croyait à la contagion des valeurs. Aujourd’hui, le monde entier lui donne raison par l’hommage qui lui est rendu.

Nous exprimons toute notre solidarité et notre vive sympathie au peuple sud-africain, à l’ANC, à la famille de l’illustre disparu, et à tous ceux qui partagent ce deuil qui est vécu par tous les démocrates et par tous ceux qui se reconnaissent dans les combats de MANDELA. Nous continuerons de nous inspirer, par l’action et par la réflexion, des enseignements que nous laisse en héritage Nelson MANDELA.

Par Ousmane Tanor Dieng,
Secrétaire général du Parti socialiste du Sénégal


LES DIRIGEANTS DU MONDE SALUENT LE COURAGE DE MANDELA
Les grands dirigeants de la planète ont unanimement salué le courage, la détermination et la sagesse de Nelson Mandela, dans lequel le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a vu "une source d'inspiration" pour le monde.

"Grâce à sa farouche dignité et à sa volonté inébranlable de sacrifier sa propre liberté pour la liberté des autres, il a transformé l'Afrique du Sud et nous a tous émus", a déclaré Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, dans son hommage au premier président noir de l'Afrique du Sud, mort jeudi à l'âge de 95 ans. "Nous devons nous inspirer de sa sagesse, de sa détermination et de son engagement pour nous efforcer de rendre le monde meilleur", a quant à lui déclaré Ban Ki Moon au siège de l'Onu à New York. "Beaucoup dans le monde ont été grandement influencés par sa lutte pour la dignité humaine, l'égalité et la liberté", a-t-il poursuivi, avant de souligner qu'"il a eu une influence très personnelle sur nos vies".

Pour le Premier ministre britannique David Cameron, "Une grande lumière s'est éteinte dans le monde", "Nelson Mandela était un héros de notre temps".

Le président français François Hollande a pour sa part vu en lui "un résistant exceptionnel", "un combattant magnifique" : il a été "l'incarnation de la Nation sud-africaine, le ciment de son unité et la fierté de toute l?Afrique". "Universellement admiré, il donnait son plein sens au mot humanité", a réagi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

Le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a qualifié Nelson Mandela de "l'une des plus grandes figures politiques de notre temps". "Honorons sa mémoire par un engagement collectif pour la démocratie", a-t-il encore dit.

"Mandela a changé le cours de l'histoire pour son peuple, son pays, le continent et le monde", a commenté le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "L'exemple de ce grand dirigeant guidera tous ceux qui luttent pour la justice sociale et la paix dans le monde", a prédit la président brésilienne Dilma Rousseff.

Le Premier ministre irlandais Enda Kenny l'a pour sa part remercié pour "son cadeau". "Le nom de Mandela a fait bouger notre conscience et nos coeurs. Il était devenu synonyme de la recherche de la dignité et de la liberté sur la planète", a-t-il dit.

Le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter, a, de son côté, dit "adieu à une personnalité extraordinaire, probablement l?un des plus grands humanistes de son temps, et un ami sincère". Il s'exprimait de Costa de Sauipe, au Brésil, où a eu lieu vendredi le tirage au sort du Mondial-2014.

(Afp)
source: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=34151:macky-sall-presente-les-condoleances-du-senegal-a-jacob-zuma&catid=78:a-la-une&Itemid=255

 

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