Il y a quelques fausses illusions dans l’impression de puissance qui se dégage de certaines équipes dans ce Mondial. Ces grandeurs supposées, seraient-elles réelles, leur consistance ne s’exprime pas dans la constance. Avec l’Allemagne, l’étalage de puissance avait été tel, devant le Portugal (4-0) qu’on se demandait s’il pouvait y avoir une frontière pour contenir tant de force dans la percussion, de facilité dans l’élaboration, de fluidité dans l’action et d’opportunisme dans la réalisation. La «Manschaft» avait des allures si monstrueuses qu’on se disait que personne ne pouvait faire fleurir un jardin sur son passage, a fortiori récolter les fruits d’un quelconque effort.