
SENETOILE NEWS
Sortie de crise au Burkina Faso Macky joue les bons offices, à Ouaga
Le président de la République du Sénégal Macky Sall se rend aujourd’hui, mercredi 05 novembre, dans la capitale burkinabé, afin de jouer sa partition dans la recherche de solutions pour dénouer la crise institutionnelle consécutive au soulèvement populaire ayant conduit à la destitution de l’ancien chef de l’Etat Blaise Campaoré. Macky Sall sera épaulé dans cette tâche par les présidents du Nigéria Goodluck Jonathan et du Ghana John Dramani Mahama.
Ebola : Toujours en colère à cause de la fermeture des frontières, Alpha Condé menace d'affamer le Sénégal
S'il y a quelqu'un que la fermeture des frontières avec la Guinée met hors de lui, c'est bien Alpha Condé. Malgré ses dénégations, il est évident que le Président guinéen a toujours une dent contre le Sénégal. Aussi, menace-t-il de nous couper les vivres en mettant fin à l'exportation de certaines denrées qui nous viennent de son pays. M. Condé s'exprimait lors d'une tournée économique tenue ce weekend à Kamsar.
"Ils (les Sénégalais) nous ferment leurs frontières alors que c'est nous qui les nourrissons. Laissons-les. Ne les insultons pas et ne les en voulons pas. Nous sommes des panafricains.
Réforme de la justice, affaires Habré et Bassirou Faye, mutinerie à Tamba… Me Sidiki Kaba à la barre
Maître Sidiki Kaba à la barre ! Deuxième invité de Grand Format diffusé et publié dans les supports du groupe Sud Communication (Sud FM Sen Radio, Sud Quotidien et sudonline.sn), le Garde des Sceaux, ministre de la justice est largement revenu sur les différentes affaires qui éclaboussent la justice sénégalaise. Des affaires Bassirou Faye et Hissène Habré, à la mutinerie de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Tambacounta, en passant par la traque des biens supposés mal acquis et les récentes accusations de l’ancien président de la République contre son successeur Macky Sall dans l’affaire Accelor Mittal, l’ancien président de la FIDH (Fédération internationale de Droits de l’Homme) n’a esquivé aucune question. A titre d’exemple, il confie que le procureur de la République pourrait s’autosaisir pour entendre Me Abdoulaye Wade. Sud Quotidien vous livre un premier jet. Entretien.
Candidature avortée du vice-président de la Banque mondiale : La BAD note de Makhtar Diop
Makhtar Diop a retrouvé, depuis le 27 octobre dernier, la vice-présidence de la Banque mondiale pour l’Afrique. Il reprend son poste après une parenthèse d’une quinzaine de jours au cours de laquelle il réfléchissait à l’éventualité de briguer le poste de président de la Banque africaine de développement (Bad). Il abandonnera cette piste pour finalement, renouer avec les fonctions qu’il occupait depuis mai 2012.
Le chef du département Afrique de la Banque revient dans un contexte où sur la table de son bureau à Washington, les urgences du continent se le disputent aux priorités. Ebola fait des ravages dans l’Ouest avec un impact financier (32,6 milliards de dollars pour les deux prochaines années) aussi impressionnant que les pertes en vies humaines (4 922 morts selon l’Oms au 23 octobre). Et pour ne rien arranger, le Burkina Faso vient de replonger dans le chaos institutionnel avec la prise du pouvoir par l’Armée après la chute de Blaise Compaoré, après 27 ans de règne.
Jugement des co-accusés de Habré : Washington valide le verdict de Ndjamena
Les Etats-Unis semblent se plier devant la volonté de Ndjamena de faire juger les Mahamat Djibrine et Saléh Younous au Tchad et non à Dakar comme le souhaitent les Chambres africaines extraordinaires. L’ambassadeur américain, Stephen Rapp, à la sortie d’une audience avec Macky Sall, a dit que cela ne posait pas problème avant d’annoncer le procès de Habré dans les premiers mois de 2015.
Les Etats-Unis ont-ils cédé devant la détermination des autorités tchadiennes ? La sortie de l’ambassadeur itinérant américain en charge des crimes de guerre, Stephen J. Rapp, donne la réponse à cette question.
Burkina Faso: Zida affirme vouloir «remettre le pouvoir aux civils»
iGFM- (Dakar) Au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Zida, homme fort de la transition qui s’est amorcée avec le départ du président Blaise Compaoré, a affirmé ce mardi 4 novembre au roi des Mossi, le plus influent chef traditionnel du pays, qu’il souhaitait « remettre le pouvoir aux civils ».
« Ils sont venus nous dire qu’ils vont remettre le pouvoir aux civils. Nous les avons encouragés à aller dans ce sens », a déclaré le Mogho Naba, chef très respecté de la plus importante communauté burkinabè, sur le perron de son palais après son entretien avec le lieutenant-colonel Zida et une délégation de militaires qui l’accompagnait.
Les Armées nationales africaines face à l'exigence de démocratie populaire
Comment réagissent les Armées nationales africaines face au désir de démocratie des Peuples d’Afrique ? Depuis les indépendances africaines, en grosso modo, dans les années 1960-70, je peux affirmer que, à l’instar de l’exigence démocratique de plus en plus accrue des Peuples, le rôle des Armées africaines dans le processus de démocratisation des systèmes de gouvernance en Afrique a évolué en passant de coups d’Etat, par principe, anti-démocratiques à des coups d’Etat que je qualifierai de « démocratiques et salutaires ».Toutefois, il importe de ne pas perdre de vue qu’il y a des poches de résistance de la part de certaines Armées de s’inscrire dans la dynamique démocratique populaire. En m’appuyant sur l’actualité politique du continent africain dans ces dernières années, j’essaie de voir à quel point cette affirmation est vérifiable ou pas par les faits à travers quelques exemples.
Du jamais vu au Sénégal: Pape Mbodj, député du parti présidentiel, tire à boulets rouges sur le régime
Dans notre pays, il est rare, extrêmement rare, de voir un député de la mouvance présidentielle prendre le contrepied du régime ou critiquer les orientations socioéconomiques du Gouvernement. Pape Mbodj, député apériste l’a fait ce week end.
Le lieutenant du Président Macky Sall à Bambey, n’a pas hésité à demander aux populations de son département de barrer la route nationale pendant une trentaine de minutes pour se faire entendre, d’après une info publiée par dakaractu.
Sénégal - Prix élevé du carburant les automobilistes pour l’application de la loi du marché
Succession de Blaise sur fond de contestation : Le Faso refuse le baiser de Zida
Le nouveau Président de la transition du Faso n’a pas encore pris ses marques qu’une partie des Burkinabè se lève pour réclamer sa démission. Les défenseurs du Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida a fait ses preuves à travers le rétablissement de l’ordre dans le pays au bout de deux jours.
Depuis hier, certains Burkinabè réclament le départ du pouvoir du nouveau Président Yacouba Isaac Zida. Ils sont descendus à nouveau dans la rue et se sont massés par centaines de milliers à la «place de la Révolution». Ces opposants à la prise du pouvoir par l’Armée sont appuyés par une partie de l’opposition à Blaise Compaoré qui estime que «l’Armée a confisqué le pouvoir et doit le rendre aux civils». C’est également la position défendue par les représentants de la Communauté internationale.