Cette situation s’explique par des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des projets. Une fois encore, la lourdeur des procédures de passation des marchés est pointée du doigt. «Les longs délais de dénouement des procédures des marchés publics consécutifs aux doubles revues des deux parties et les défaillances fréquentes des entreprises attributaires des travaux et la faible qualité des prestations fournies», sont cités comme obstacles majeurs. Le ministre exhorte ainsi «les cellules de passation des marchés à promouvoir une meilleure maîtrise des procédures et à faire preuve d’esprit d’anticipation dans les démarches à mener pour un bon aboutissement des procédures». Dans les réformes souhaitées par le gouvernement, il faudra concilier la nécessité de la transparence et le besoin de célérité des procédures.
L’ambassadeur du Royaume de Belgique est confiant quant à la relance du rythme d’exécution. D’après Johan Verkammen, les causes de la lenteur notée dans l’exécution des projets ont été analysées et «traduites en mesures à prendre, en délais et en responsabilités». De leur côté aussi, des efforts sont faits. Le diplomate explique que «le gouvernement belge s’efforce lui aussi, d’adapter les procédures de sa coopération, afin d’accélérer l’instruction des dossiers, tout en améliorant la qualité de l’aide et son impact sur le développement». Dans le cadre de sa coopération avec le Sénégal, la Belgique intervient dans le domaine de l’hydraulique, de l’assainissement, de la lutte contre les changements climatiques, la santé et la microfinance. La Belgique accompagne aussi le Sénégal dans ses processus de réformes, notamment dans les procédures de passation de marché.
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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7080-cooperation-senegal-belgique--moins-de-20-dexecution