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L’entrée en vigueur du tarif extérieur commun au 1er janvier 2015 n’entrave en rien le tissu économique, car celui-ci est bien protégé. C’est ce qu’à indiqué hier mardi, Alioune Sarr, ministre du commerce, lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation sur le Tec de la Cedeao, à l’intention des chefs d’entreprise affiliés au Conseil national du patronat (Cnp).
«Comparativement à la protection nominale du tarif extérieur commun (Tec) de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa), celle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) est beaucoup plus avantageuse en termes de protections et d’opportunités».
Ces propos sont du colonel Moustapha Ngom, inspecteur principal des douanes, en poste au ministère de l’Economie, des finances et du plan. Il a les tenus hier mardi, à Dakar, lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation sur le Tec de la Cedeao, organisé par le Conseil national du Patronat (Cnp) à l’intention des chefs d’entreprise affiliés audit patronat.
«La protection nominale du tarif extérieur commun de la Cedeao est de 13% contre celle en vigueur de l’Uemoa qui de 11%», a-t-il étayé.
Selon lui «l’entrée en vigueur en janvier prochain du Tec élargie sans doute les marges de manœuvre en terme d’échanges commerciales et d’intégration économique sous-régionale.
Ainsi, le Sénégal va passer d’un marché de 13 millions à un marché de 200 millions de consommateurs». Fort de cela, Christian Yvon Bass, président de l’Upic a indiqué que pour amorcer la volonté politique des chefs d’Etats «il urge de matérialiser celle-ci en termes de soutien réel aux industries communautaires.
Ce, par l’allégement fiscal sur les intrants agricoles notamment et surtout une bonne vulgarisation des instruments d’accompagnement».
«Consciente et convaincue de la nécessité de fédérer pour dynamiser nos économies aux fins d’émerger, l’Upic en collaboration avec le Cnp s’est montrée proactive et entend apporter sa contribution en faveur d’un dialogue permanent avec les autorités administratives compétentes», a-t-il expliqué.
«Aujourd’hui, la préoccupation du gouvernement, c’est de protéger l’industrie sénégalaise. Et ce, en incitant la productivité, l’augmentation de la valeur ajoutée, par l’amélioration de l’environnement des affaires notamment l’énergie, le cadre juridique entre autres», a déclaré Aly Ngouille Ndiaye ministre de l’Industrie et des mines.
Alioune Sarr, ministre, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des petites et moyennes entreprises déclare: «ce qu’il y a à retenir du Tec, c’est sans doute l’agrandissement du marché qui passe de 13 millions à 300 millions. Mieux, il y a des filières aujourd’hui qui sont davantage protégés et davantage renforcés (bande tarifaire 5) notamment la pomme de terre, la tomate, l’oignon, le textile et d’autres textiles protégés à 35%. Autrement dit, au niveau de l’Uemoa, nous avions des protections maximales de 20%. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de mettre 35% de protection, voire des protections complémentaires. Bref, pour vous dire que notre tissu industriel est protégé», a affirmé le ministre du commerce.
SOURCE: http://www.sudonline.sn/la-protection-nominale-est-de-13_a_21720.html