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Sénégal -Travail domestique non rémunéré 30% de pertes sur le pib

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économie   Le Fond des nations unies pour la population (Unfpa), appuyé par le Centre de recherche en économie et finance appliqués de Thiès (Crefat), a réalisé une étude sur le travail domestique au Sénégal. Il est ressorti de cette enquête, présenté hier, mercredi 4 mars, que le payement de ces tâches non rémunérées pourrait accroitre de 30% le Produit intérieur brut (Pib).   

 

Le Fond des nations unies pour la population (Unfpa), en partenariat avec le Centre de recherche en économie et finance appliquée de Thiès (Crefat), a présenté hier, mercredi 4 mars, les résultats d’une étude sur le travail domestique  non rémunéré.  Il est ressorti de cette dernière, indique le directeur de la recherche, Latif Dramani, que la rémunération de ces tâches pourrait accroitre de 30% le Produit intérieur brut (Pib). L’étude montre le travail domestique non rémunéré est principalement dominé par la surveillance des enfants et des personnes âgées (11% du Pib), les occupations de la cuisine (4,7) et le shopping (4,3). En dehors de ces tâches, la maintenance, le bricolage et la blanchisserie constituent d’autres occupations.  

 

 
 
Les femmes, principales actrices
 
Selon, le Crefat,  la part des femmes dans le travail non rémunéré est supérieure à celle des hommes. Les estimations montrent que la production moyenne de temps de travail domestique est d’environ 30 minutes par jour pour un homme, ce qui contraste fort d’avec le temps mis par les femmes, estimé, environ, à 7 heures. Selon l’enquête également, les hommes restent dépendant des femmes sur tout le cycle de leur vie en ce qui concerne le travail domestique. 
 
Il est aussi dit que les petits garçons consomment plus de temps domestique, donc plus chère que les petites filles en matière de temps. En somme, la production des femmes est environ 6 fois plus importante que celle des hommes au niveau domestique. Toutefois, pour la tranche d’âge de 45 à 60 ans, l’on observe que les hommes consomment beaucoup plus de temps domestique que les femmes. Il en ressort  que les hommes consomment plus de temps domestique et produisent moins.   
 
Par ailleurs, les résultats mettent aussi en évidence une augmentation importante de la consommation du temps domestique chez les hommes à partir de 45 ans. Cette poussée d’utilisation du temps s’explique, en grande partie, par une conjonction de circonstance dont les plus importantes sont le taux élevé de sous emploi, la sortie précoce de certains corps de métiers de la vie active et l’extension des périodes de soudures liées à la sécheresse, cite l’étude. 
 
Recommandations: promouvoir la formation et l’emploi des jeunes 
 
En vue de mieux valoriser ce travail, l’étude recommande ainsi à l’Etat de promouvoir la formation et l’emploi des jeunes, mettre en place des politiques financières pour les populations juvéniles vulnérables et fournir des recherches plus approfondies sur l’arbitrage du travail domestique et celui rémunéré.  
 
Les résultats de l’étude et les recommandations sont  importantes car, affirme Andrea Wojnar Diagne, ils mettent à la disposition des décideurs des analyses approfondies sur la contribution des femmes dans l’économie nationale. Aussi, la moitié de la population étant constituée de femmes, relève-elle, une seule sur trois est active dans le secteur formel. Pis encore, le chômage touche plus les femmes (40,4%) que les hommes (18%).  
 
SOURCE: http://www.sudonline.sn/30-de-pertes-sur-le-pib_a_23431.html