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Ven, Déc

Système bancaire : Quand les mauvais points se généralisent à la Générale - Par Ahmed Khalifa Niass

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banqueLe système bancaire sénégalais était bien parti à l’orée de l’Indépendance avec deux banques de développement et l’Etat comme actionnaire unique. Il s’agit de la défunte BNDS (Banque Nationale de Développement du Sénégal) et de l’USB (Union Sénégalaise de Banques), ancienne filiale du Crédit Lyonnais nationalisée pour les besoins de la cause. 

 

Ce système bancaire avait pour objectif de performer notre agriculture tout en favorisant la création d’un système industriel basé sur la mise en valeur de nos produits agricoles, halieutiques. Sans oublier notre élevage. Le Tourisme étant l’autre mamelle d’une économie bien partie. Toutefois ce système a été enterré. Et notre économie avec. Le système bancaire français piloté par le duo Société Générale et BNP (BICIS) n’a pas été étranger à cette mise à mort. 

Aujourd’hui les graves événements qui se passent à la SGBS nous font penser à des actes suicidaires. D’abord la banque parisienne continue des pratiques coloniales parce que dirigé toujours par un français expatrié. Alors qui en matière bancaire notre pays exporte des compétences jusqu'à la place de Genève. 

Chaque année les scandales se suivent même s’ils ne se ressemblent pas. 

Son siège est mis en vente par l’ancien banquier Ady Khaly Niang alors que Lobatt Fall, jadis transporteur très prospère l’accuse d’une mise a genou ayant provoqué artificiellement sa faillite qui s’en est suivie. 

Mais le sommet des scandales à été sans doute d’avoir inscrit une créance douteuse, c’est-à-dire une perte de 36 milliards (capital de 18 nouvelles banques) sur une seule personne. De teint libano quelque chose. Le procédé de cette créance est plus que ahurissant. Des documents de base qui disparaissent du dossier. 

Jamais un banquier qui a fait perdre à sa structure une pareille somme n’est demeurée en place après une telle bévue. 

Un crime contre notre économie trébuchante 
Il est vrai qu’il y a un seul point positif dans ce triste bilan. Il s’agit d’une discrimination positive à l’endroit des chrétiens au regard de l’historique de la distribution des responsabilités. Cela est d’autant plus vrai qu’il y a ici une promotion des minorités, notamment ethniques (Diola, Mancagne..) et surtout celle des gays, dont le nombre et la sensibilité des postes occupés ramené aux facteurs compétences anciennetés laissent à désirer. 
Le fait de continuer de nommer un Français à la tète de cette banque ne peut plus s’éterniser. 

Les sénégalais n’accepteront jamais d’être les « peaux rouges » bon pour le scalpel de l’administration de cette banque. 

Ce qui vient d’être dit est d’autant plus grave que l’effondrement de la Générale aura sur notre économie le même effet qu’un séisme naturel d’une magnitude de 8e à l’échelle de Richter. 

Avant de dire adieu au dernier blanc général de la Générale nous trouvons légitime de nous poser un certains nombres de questions. 

L’affaire des 36 milliards cache-t-elle un blanchiment ? Un réseau de corruption à l’échelle internationale ? Ou était-ce une section cachée ouvrant sur des paradis fiscaux comme semblent le chercher à Paris les limiers de la Finance de Bercy ? 

AHMED KHALIFA NIASSE 

 

 

source: http://www.leral.net/Systeme-bancaire-Quand-les-mauvais-points-se-generalisent-a-la-Generale-Par-Ahmed-Khalifa-Niass_a170017.html