Toutefois, il n’a pas manqué de décrier l’agression ‘’sauvage’’ de la zone des Niayes par l’habitation: «La zone des Niayes n’a pas de chance si je peux m’exprimer ainsi. Parce qu’elle est aux alentours des villes de (Dakar, Thiès, Louga, Saint Louis). Actuellement, tout le foncier de ces zones-là est agressé par l’habitation, réduisant ainsi ces petites surfaces qui représentent 80% des exportations», a-t-il dit. Par conséquent, «l’Etat du Sénégal doit faire en sorte que ces aires horticoles soient préservées au mieux pour développer le secteur horticole», a-t-il alerté.
«Les variétés de patate et de manioc de haut rendement sont attestées par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra)», a confirmé le directeur du Cdh. De ce fait, poursuit-il, «Il est prévu un maillage du territoire national. Ces variétés introduites dans le nord par l’irrigation donnent de bons rendements. Donc, nous espérons pouvoir les faire cultiver dans tout le pays dans les années à venir».
Au plan nutritif, dira-t-il, «Elles sont très riches en vitamine A. «L’augmentation des rendements passe nécessairement par l’élargissement de la gamme variétale. Et l’introduction de variétés performantes qui ont fait leurs preuves au Ghana
source:http://www.sudonline.sn/nous-tablons-sur-400-000-tonnes-cette-annee_a_37707.html