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Le torchon pourrait encore bruler entre le Sénégal et la Mauritanie si rien n’est fait.

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Ndeye Coumba DIOP

A Rosso-Sénégal, le climat social a vite viré au mauvais temps ces derniers jours, les personnes sont nerveuses et  les frontières sont fermées entre le Sénégal et la Mauritanie.  En effet, certains syndicalistes sénégalais  menacent de brûler les véhicules mauritaniens s’ils traversent la frontière sénégalaise. Comme conséquence directe, la libre circulation des personnes et des biens est bloquée, depuis quelques temps. Lors d’un point de presse organisé par le Syndicat des Travailleurs des Transport routiers du Sénégal affilié de la CNTS/ FC, Mr Mehdy Sidi Mouhamed président de la Générale Mauritanie des Transports, rappelle  le défaut d’application par le Sénégal de la convention de 2005 signée par les deux pays.

Une convention a été révisée en 2005 entre les deux ministères du transport du Sénégal et de la Mauritanie. Pourtant, certains syndicats des transporteurs du Sénégal demandaient des mandats à tous les transporteurs mauritaniens qui veulent traverser la frontière Sénégalaise. Ces syndicats travaillent pour leurs intérêts personnels. D’après les mauritaniens, depuis quelques temps il a été constaté des violations de cette convention de la part du Sénégal.  C’est ainsi que le syndicat mauritanien des transports a décidé de ne plus payer ces taxes et exige purement et simplement  la rupture de charge entre les deux Etats, selon Mehdy Sidi Mouhamed.

 

A Rosso, Mbarguane Fall ,représentant syndical ,brandit la menace d'incendier désormais le bus mauritanien qui frôlera le sol sénégalais. L'atmosphère est  actuellement délétère et les relations entre le Sénégal et la Mauritanie sont devenues tendues comme si la question des bateaux de pêches sénégalaises retenues en Mauritanie ne suffisait pas. En tout cas, les syndicats sénégalais  n’acceptent pas de recevoir un véhicule Mauritanien. Aujourd’hui nous demandons l’application à la lettre de la convention de 2007 qui n’est pas en règle depuis sa signature, avoue Gora Khouma Secrétaire Général   du Syndicat des Travailleurs des Transport routiers du Sénégal.

 

Cette décision est nécessaire pour arranger les choses entre nos pays frères. Personne ne souhaite revivre  les événements de 1989 entres la Mauritanie et le Sénégal. Ces événements avaient commencé à cause d’un accrochage entre un éleveur et un cultivateur. Aujourd’hui ces faux syndicats créent de problème entre les pays frère. La frontière doit être ouverte entre les deux pays ajoutent les transporteurs.  

 

120 bus mauritaniens circuleraient au Sénégal pour piétiner notre transport,ont annoncé les syndicats sénégalais. D’après les accords officiels, du coté  sénégalais 33 véhicules dont 9 transports en commun ont été autorisés par le gouvernement aux transporteurs mauritaniens ; et 84 véhicules sénégalais sont autorisés par l’Etat mauritanien.

Le gouvernement du Sénégal doit résoudre ce problème le plus rapidement possible pour assurer la libre circulation des personnes et des biens. Car aujourd’hui 800.000 Sénégalais vivent en Mauritanie. Et, à cause de ces syndicats demandeurs d’argent les relations entre les deux pays sont coupées. Et aujourd’hui chacun reste chez lui jusqu'à ce les gouvernements règlent le problème, regrette Gora Khouma Secrétaire Général du dit syndicat.

 

Ndeye Coumba DIOP

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