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Le Burkina fâché contre Compaoré l'Onu Et l'Oua sans Carat

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L'Amérique, la France et une partie de l'Afrique ont découvert avec la crise burkinabè les vertus de l'alternance. Après s'être accommodé de ce Néron des temps modernes qui a brûlé tous les pays frontaliers, notamment le Mali et la Côte d'Ivoire où il repose dans une zone qu'il a voulu libérer (Yamoussoukro, 2002), le chœur des lamantins s'est voulu justicier sur le tard, en cherchant à faire pression sur les autorités militaires pour hâter l'arrivée de civils dans la transition, sous la pression de Yankees qui ne souffrent de la présence de militaires au pouvoir que dans leurs bases du Proche-Orient.

Cette trilatérale n'a pas poussé la logique plus loin que le bout du nez : le Camerounais Paul Biya s'est fossilisé au pouvoir, tel que que l'était le Guide suprême tunisien Habib Bourguiba au moment de sa destitution ; les Togolais ne connaîtront que Eyadéma dans leur vie centenaire, la dynastie s'étant installée confortablement autour de Etienne Wézou Al Hafiya, se perpétuant avec Faure, en attendant la guerre intestine qui permettra aux autres de s'installer, khalife à la place du khalife ; il en est de même des Gabonais qui ne jureront de leur vie que par Bongo, de Albert-Bernard à Ali Ben.

 

 

 

 
Pourquoi alors jeter la pierre à ce beau Blaise qui croyait faire plaisir à ses amis d'Occident en secouant un peu le poumon économique de l'Afrique pour retarder la marche du continent ? Que penser aussi de ses efforts de déstabilisation d'un Mali que la France veut conserver sous la férule de Méharistes qui lui ont permis de conquérir le Sahel africain au début du 19ème siècle ? Compaoré n'était-il finalement que le bras armé d'un Occident qui s'offusquait des Africains appelant à plus de dignité (Sankara et Gbagbo) ? Il est certes parti, mais son fantôme hante les pouvoirs en Afrique et dans de très vieilles démocraties où seule une famille royale règne, dans un anachronisme tout de modernité, et où seuls deux partis régissent la vie sociale depuis le 17ème siècle.


 
C'est le président français, véritable Mythe errant, qui avait  ouvert le bal, post-Baule : "On a trop vu Bongo ; on a trop vu Eyadéma". Lui-même, fait exceptionnel, avait eu trois mandats et le clan des Siciliens est toujours là, les fils ayant pris la relève du père. Frustré par la dignité d'un Sankara qui n'avait pas vu à Paris, la même dignité pour un président africain que ne l'était le chef d'État français en Afrique, Mitterrand a eu la même réaction que de Gaulle en Guinée : "Ce Sékou Touré, quel prétentieux !". L'histoire a raconté le reste d'une République étranglée, livrée à l'appétit d'un ogre russe qui ne s'est pas gêné de vider les richesses de ce nouvel État.

Les assassinats ciblés en l'honneur de la France n'ont jamais été la bonne réponse, ni en Côte d'Ivoire, ni (et c'est encore pire) en Libye post-Khadafi devenue une jungle et un point de départ de la déstabilisation de l'Afrique de l'Ouest avec une armée de mercenaires ert de repris de justice de tout acabit qu a fait de ce vaste océan sahélien une zone de non droit, facteur de ralentissement du développement du continent. Déjà, l'Occident s'était accommodé de cette situation qui lui permettait d'infiltrer, de financer et de guider l'action de pseudo-islamistes agissant au nom de la Djihad.
Pathé MBODJE, M. Sc, Journaliste, sociologue
 
Parcelles assainies, Unité 10, Villa N° 276, Dakar, Sénégal, tél (00 221) 775952161
   sites : www.pathembodj.com ; blog : http ://koccbarmafall.skyrock.com
                                                       CV disponible sur Google                                                                              _______________________
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