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04
Dim, Mai

Alors qu’on n’a pas encore fini de pleurer les morts de Makakolibantan, voilà qu’on nous signale la disparition de 17 autres jeunes Sénégalais, cette fois-ci originaires du département de Goudiry (Tambacounda). Une situation que déplore le point focal du Conseil national de la jeunesse qui dit attendre l’Etat du Sénégal sur un bilan exact de la situation. 

Le département de Goudiry a jusque-là, enregistré le plus important nombre de disparus dans le naufrage du navire qui transportait des candidats à l’émigration clandestine. 17 morts, c’est le chiffre donné par les populations, qui ont dit perdre leurs fils dans les eaux méditerranéennes. 

Devant une crise scolaire qui perdure, où l’impatience grandit face au refus des enseignants de reprendre la craie, le Cusems et le Grand cadre des syndicats d’enseignants, presque partagés sur leurs revendications, affichent encore leur division, face à des propositions du gouvernement. Le Cusems  campe toujours sur sa position de poursuivre le mot d’ordre. Alors que le Grand cadre veut d’abord se concerter avec la base, pour savoir la conduite à tenir.

L'ancien ministre d'Etat sous Wade n'est pas convaincu de la pertinence du Plan Sénégal émergent (Pse). “Si le Pse est vraiment solide et d'intérêt national comme le soutient Macky Sall, il doit faire face à l'opposition pour tenter de la convaincre de sa pertinence aux cours d'un débat public. Sans quoi, il faudrait le ranger dans les tiroirs et arrêter de tromper le peuple”, déclare Habib Sy, l'ancien Directeur de cabinet de Wade. Des propos rapportés par “L'As”. 

  Les invectives de part et d’autres des partis alliés dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), notamment le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance pour la République (Apr), montrent à satiété que le compagnonnage des deux formations politiques ne tient que sur un petit bout de fil. Même si le chef de l’Etat, Macky Sall, soutient que ladite coalition se porte bien, il n’en demeure pas moins que les sorties tout azimut et les divergences de positions de certains leaders de ces partis sur la transhumance, le respect de l’engagement de Macky sur la réduction du mandat, tout comme l’emprunt obligataire bloqué, sans oublier la candidature à l’élection  présidentielle prochaine, laissent entrevoir un divorce inéluctable sous peu.  

  Le ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la citoyenneté, Mame Mbaye Niang, a déclaré hier jeudi 16 avril, que l’emploi des jeunes au Sénégal est confronté à de nombreux obstacles liés au manque de qualifications appropriées aux postes vacants.  De son avis, «42,7 % des jeunes en quête d’un boulot n’ont pas une formation qualifiante». Il s’exprimait en marge d’une table ronde axée sur le thème «l’entreprenariat des jeunes diplômés: un atout pour l’économie, un défi pour le secteur privé».  

Au-delà de Modou Diagne Fada qui s’intéresserait à la direction du Pds, Abdoulaye Wade a mis une croix sur les potentiels prétendants à son fauteuil en repoussant le congrès d’août. Il tue ainsi les derniers espoirs de ceux qui n’ont pu s’opposer à Karim pour la candidature libérale en 2017. 

«Me Abdoulaye Wade va rester secrétaire général du Pds jusqu’à la prochaine Présidentielle, c’est une décision du parti», a révélé Mayoro Faye dans les colonnes de L’Observateur d’hier. 

  Le Parti démocratique sénégalais (Pds) annonce la tenue d’un sit-in non-stop à partir du 21 avril prochain, devant les locaux de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Face à la presse hier, jeudi 16 avril, Oumar Sarr a justifié la tenue de ce rassemblement, dans un contexte marqué par l’appel de Touba à la suspension des manifestations en vue de la libération de Karim Wade et ses codétenus. Pour lui, le sit-in vise à exiger de la Crei, l’arrêt de la condamnation de Karim Wade devant permettre aux avocats de la défense de déposer le pourvoi en cassation.   

Contrairement à ce qu’il avait laissé croire jusque là, le président du Conseil d’administration de Transrail, M. Abbas Jaber, a fait part hier par courrier, aux dirigeants du Sénégal et du Mali, de sa volonté de ne pas quitter le capital de la compagnie de chemin de fer reliant les capitales du Mali et du Sénégal. Les deux pays n’ont plus tellement d’options en mains s’ils veulent rapidement moderniser le chemin de fer commun.

Youssou Ndour, la star du mbalax, n’est pas du tout content. En effet, son projet d’installation d’une usine d’emballages est à quai. Youssou Ndour a eu la désagréable surprise de voir la machine la plus importante de la chaîne de fabrication qu’il a commandée, se casser lors de son déchargement au port de Dakar. Elle est inutilisable. Depuis juillet dernier, le patron du Groupe futurs médias demande réparation à Dubaï port world via son armateur mais en vain. Il menace de saisir la justice.

L'affaire Karim Wade s'est invitée hier dans les échanges du président de la République avec la presse. Macky Sall n’a pas trop développé sur le sujet, la procédure n’étant pas terminée. “En tant que président de la République, vous comprendrez que je ne peux pas aller plus loin. Lorsque les procédures seront épuisées, alors là, je pourrais peut-être me prononcer plus franchement”, dira-t-il pour répondre à la question d’un journaliste sur une grâce présidentielle à espérer pour Karim Wade. 

  Même si la question n’est pas souvent soulevée dans les places publiques, l’infidélité des femmes mariées est de plus en plus constatée dans la société sénégalaise. Le fait alimente souvent les discussions dans les quartiers et les réseaux sociaux. Les personnes interrogées donnent les raisons de la propagation  de cette pratique dans une société où souvent la sexualité est un sujet tabou. L’occidentalisation de la société fait le lit de certaines libertés qui riment souvent, hélas, avec libertinage. Résultat des courses, l’épouse revendique son espace de liberté, de vie privée à l’intérieur du couple. Un espace dont l’accès est strictement interdit au mari légitime.  

On en sait davantage sur les raisons qui ont poussé l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade, à s’intéresser, subitement, à son patrimoine notamment ses véhicules 8X8 et Pick up L200 dont il réclame ‘’l’état des lieux’’, comme l’avait révélé en exclusivité Actusen.com. 
Selon des sources de Actusen.com, ‘’le pape du Sopi’’ s’est, en fait, ‘’senti floué’’ dans l’opération-vente  d’une partie de son patrimoine foncier qu’il possède  dans Dakar. 
A en croire nos confrères, il s'agit d’un terrain à Keur Massar, d’un terrain jouxtant l’Hôpital général de Grand Yoff, d’un lopin de terre contiguë à une partie du Palais  des congrès situé sur la VDN, d’un terrain au Cap Manuel, d’un autre se trouvant au garage Lat Dior, en face du Palais de Justice. 

Arona Coumba Ndoffène Diouf, ministre conseiller auprès du chef de l’Etat a fait une révélation de taille dans une émission de la Sen TV. Selon ce proche de Macky Sall, la libération de Karim ne dépendrait que de Me Abdoulaye Wade. Selon lui, Macky Sall est prêt à gracier Karim et il n’attendrait que la demande expressément formulée par Me Abdoulaye Wade. Selon le ministre conseiller, Karim Wade n’est pas été emprisonné par Macky Sall mais plutôt par les magistrats de la Crei. Poursuivant, Monsieur Diouf ajoute que la libération de Karim est réalisable à la seule condition que Me Wade reconnaisse enfin que Macky Sall est le chef de l’Etat et qu’à ce titre, il est le seul à détenir le droit de grâce. 

Selon Le Quotidien qui cite la Lettre du Continent, les avocats de Karim Wade ont demandé à Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères d’intervenir pour la libération de Me Sall. L'avocat est en prison pour avoir lancé un appel à l'insurrection en marge d'un meeting à Guédiawaye. C'était à quelques jours du verdict de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) dans le cadre du procès opposant son client Karim Wade à l'Etat du Sénégal.


Les avocats de Karim veulent que Laurent Fabius s'ingère dans le dossier de Me Amadou Sall en vue de le faire libérer.
Me Sall se trouve en prison depuis un mois. Les avocats, ont adressé une correspondance à Laurent Fabius pour qu’il intervienne en sa faveur, rapporte Le Quotidien. 

Quand Me Oumar Youm, porte-parole du gouvernement, parle en public, devant des journalistes, traduit-il la pensée du président de la République ou exprime-t-il une opinion dépouillée de toutes les charges liées à ses actuelles fonctions ? Si le ministre des Collectivités locales parlait pour et au nom de Macky Sall, alors c’est grave.

La réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans « n’est pas justifiable », a déclaré dimanche dernier à Fatick le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Quelques heures plus tôt, le maire de Matam, Mamadou Mory Diaw, avait appelé à voter « non » au référendum sur la réduction du mandat présidentiel. Ce que mijotent certains cercles de l’Apr ne sent pas bon. Encore une fois, la question se pose : sont-ils des desperados ou des émissaires du chef de l’Etat ? On n’imagine pas un seul instant -on ne saurait l’envisager- la réalisation du scénario qui verrait Macky Sall revenir sur sa volonté de réduire son mandat de deux ans et ne pas tenir la présidentielle en 2017. 

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