Complètement abattu par le caractère monstrueux des récentes déclarations du Président Abdoulaye Wade accusant le Président Sall d'appartenir à une famille d'anthropophages, Serigne Khadim Mbacké Awa Bâ Mbacké a jugé utile de rappeler la gravité de tels propos aux yeux de l'Islam et d'inviter les Sénégalais à se garder à jamais de les reproduire." Ces mots sont regrettables. Tous les religieux de ce pays, les chrétiens y compris, les ont condamnés.

SETAL.NET-Le Président Macky Sall a inauguré hier, à Ziguinchor, les bateaux Aguène et Diambogne. Mais, Omar Faye, leader du mouvement Leral Askan Wi, estime que tout le mérite revient à Karim Wade que ce même Macky Sall a mis en prison. Omar Faye, Leral Askan wi : "Macky Sall est en train d'inaugurer les réalisations du prisonnier Karim" Omar Faye a dénoncé dans les colonnes de La Tribune les tournées "économiques" que le Président Macky Sall est en train d'effectuer, notamment en Casamance. Pour lui, Macky Sall profite des réalisations de Me Wade. Aussi, fait-il savoir que les réalisations que le Président est en train d'inaugurer en Casamance sont la main du "prisonnier Karim Wade". Car, jusque-là, Macky Sall n'a encore rien fait. Il estime d'ailleurs que ces dossiers devraient être intégrés dans le dossier de la Crei.

Le chargé de la propagande du PDS est convaincu que le verdict du procès opposant Karim Wade et Cie à l'Etat du Sénégal, dans l'affaires des biens mal acquis, est connu: 5 ans de prison dont deux ans ferme.

A ses yeux, c'est un secret de polichinelle que de dire que Karim Wade sera condamné à 5 ans de prison dont 2 ans ferme ainsi que l'application de l'article 34. ce procès est à ses yeux politique et qu'il est destiné à l'empêcher de s'opposer politiquement à Macky Sall en 2017. Farba Senghor s'exprimait sur les ondes de la radio Futurs Médias dans la rubrique "Point de vue" du Grand Journal de midi. 

Face à la presse dans sa résidence à Fann, Me Abdoulaye Wade s'est violemment attaqué au président de la République Macky Sall. Parlant du Chef de l'Etat, il déclare : "c'est un descendant d'esclaves. Les villageois l'ont sorti de là-bas. Il n'était pas sorcier, mais ses parents étaient anthropophages (pratique qui consiste à consommer de la chair humaine. Il s'agit d'une forme de cannibalisme mais qui concerne exclusivement l'espèce humaine). Ses parents mangeaient des bébés et on les a chassés du village. 

Ses proches, inconditionnels et autres sympathisants lui prêtent une ambition nationale. Autrement dit, la ferme volonté de briguer la magistrature suprême, surtout depuis ses déboires judiciaires qui semblent lui avoir donné des ailes.   

Les partians de Karim Wade sont à bout des nerfs. Certains comme Bachir Diawara promettent se battre jusqu'au sacrifice suprême pour tirer Wade fils de prison. "Nous avons tous les moyens qu'il faut pour contraindre ce régime dictatorial de sa méthode de traitement des questions judiciaire", a-t-il prévenu sur la Rfm. Selon lui toujours, la décision du procureur spécial était prévisible et il considère cela comme une "farce, comédie judiciaire". 

Le pape du "sopi" n'a pas fini d'exprimer sa colère envers Macky Sall. Hier encore, Abdoulaye Wade, qui rencontrait le mouvement "sauvons le Sénégal" de Babacar M'baye N'garaaf, n'a pas manqué d'affirmer que son fils, Karim, est victime d'un acharnement , avant de déclarer : "Macky Sall a peur de Karim". 
Plus loin, Me Wade d'asséner que "le président prend la décision de mettre en prison tous les adversaires politiques dont il a peur". 
Révélant l'existence d'une campagne de diabolisation orchestrée depuis longtemps pour anéantir Karim Wade, le leader du "sopi", renseigne L'Observateur, de se réjouir du fait que les Sénégalais aient "compris le jeu". 

  Les avocats de Karim Wade qui ont raté la chance de se livrer à la décisive épreuve des plaidoiries dans le procès intenté contre leur client par la Crei, ont tenté de se rattraper hier, vendredi 20 février. Tour à tour, les conseils de ‘’Wade fils’’ ont fait le procès de la Cour et du pouvoir en place  en listant une kyrielle de faits et actes irréguliers qui prouvent la volonté manifeste du chef de l’Etat, Macky Sall, et du président de la Crei, Henry Grégoire Diop, de barrer la route à un adversaire politique, à savoir Karim Wade. 

Pour le député Moustapha Cissé Lô, il n'y a que le Président Abdoulaye Wade qui ose élever le ton au sein du Pds. L'ex coordinateur de l'Apr de M’backé réduit les autres responsables du Pds à de simples peureux qui sombrent dans l’endormissement politique, quand leur chef est absent et qui tentent de montrer le bout de leur nez, lorsque ce dernier revient. En somme, sans Wade, le Pds n'est que l'ombre de lui-même.