Les vérités de Macky à Wade et Karim : "Ce n'est pas qu'on est le fils d'un homme politique qu'on ne doit pas répondre de ses actes"
Le Président Macky Sall a apporté la réplique à Me Abdoulaye Wade qui jure de s'interposer, même au prix de sa vie, contre la condamnation de son fils, Karim, en procès pour enrichissement illicite. Hier, à la salle des banquets, lors de la cérémonie marquant la fusion du Fep de Lat Diop et l'Apr, le chef de l'Etat a indiqué que la justice à deux vitesses est révolue au Sénégal. Macky Sall a commencé par expliquer que pour développer un pays et tendre vers l'émergence économique, il faut revoir les comportements et cultiver la droiture. Il faut aussi mettre fin au gaspillage, mais le développement doit surtout bannir les détournements des deniers publics et la corruption.

Comme il a l'habitude de le faire, Youssou Touré a véritablement craché sur Me Abdoulaye Wade qui secoue ces temps-ci le landerneau politique sénégalais. Et cette fois, le secrétaire d'Etat en charge de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales rappelle le passé "violent" du Pape du Sopi. Dans un entretien accordé à Libération, Youssou Touré estime que l'ancien président de la République doit des explications au peuple sénégalais, suite "d'événements tragiques jusqu'ici non élucidés" dont il serait méêé.
Les experts comptables, commis par la Commission d’instruction de la Crei, pour analyser les relevés des 30 comptes des principaux prévenus dans la traque de biens supposés mal acquis, ont livré les résultats de leur enquête. Il ressort de l’exposé d’Abo Mbaye Sall, expert comptable, que de 2002 à 2013, l’ensemble des mouvements enregistrés sur ces comptes s’élève à environ 99 milliards de francs Cfa. M. Sall a dans le même registre indiqué que sur le compte ouvert au nom de Karim Meissa Wade en 2003, deux versements y ont été effectués, dont un en 2007 de plus de 2 millions de dollars sans que la personne physique ne soit identifiée. Toutefois, l’expert a reconnu qu’un certain nombre de facteurs n’ont pas été déterminés, car se limitant uniquement sur des relevés de compte bancaire.
A Touba, la menace faite par les Saltigués à l’encontre du Président Abdoulaye Wade au cas où il s’attaquerait au Président Sall, à son épouse Marième Faye et à Cheikh Kanté, est réellement prise au sérieux. Des Mbacké-Mbacké, amenés par Serigne Cheikh Mbacké ont organisé, ce vendredi, juste après la prière du '' tisbaar'', une séance de récital de Coran. Le fils de Serigne Bara Dolly, ancien Président de la fédération Pds de Touba, et lui-même membre du comité directeur du Pds, a tenu à rappeler la volonté de ses parents à protéger, par le biais des prières l’ex-chef de l’Etat Sénégalais.
Le Président Léopold Senghor et le savant Cheikh Anta Diop ont toujours eu des relations heurtées. Souvent, on les présente même comme des «ennemis».
L’implication de la Communauté Sant ‘Egidio dans les négociations entre l’Etat du Sénégal et la rébellion casamançaise est une initiative personnelle des acteurs locaux, pas des Etats-Unis d’Amérique, précise le président du Mouvement pour le fédéralisme et la démocratie constitutionnels (Mfdc) Jean-Marie François Biagui, dans un communiqué parvenu à l’Aps.
Abdoulaye Wade récuse le président de la Crei qui juge son fils, Karim. Mais ce serait plus profond que cela comme motif. C’est Henri Grégoire Diop, lui-même, qui l’avait inculpé avant de le laisser libre dans le dossier de l’assassinat de Me Babacar Sèye. C’est l’un des contentieux que Wade a souvent eus avec les magistrats.
Le député Mamadou Diop Decroix a été arrêté et placé en garde à vue, samedi dernier, lors de la manifestation du Pds. Du point de vue de Me Henri Valentin Gomis, avocat au barreau de Dakar, l’acte est légal. «L’arrestation de Mamadou Diop Decroix relève du fragrant délit, du moment où la manifestation n’avait pas été autorisée par le préfet».