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SE DISANT EXPLOITÉS ET MAL TRAITÉS FINANCIÈREMENT : Les policiers de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor se renfrognent

Ziguinchor
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Les policiers sénégalais, surtout ceux qui sont en zone d’opération, menacent l’Etat. Ils déplorent les salaires dérisoires qu’ils perçoivent. Ils trouvent l’indemnité journalière en zone d’opération trop petite : 350 FCfa/jour, et l’indemnité de logement trois fois moins élevée qu’à la gendarmerie. Ils exigent la mise en vigueur des nouveaux statuts de la police votée depuis mars 2008.

SE DISANT EXPLOITÉS ET MAL TRAITÉS FINANCIÈREMENT : Les policiers de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor se renfrognent
Un mouvement d’humeur s’est déclenché dans les rangs de la police, chez les agents qui se trouvent dans les zones d’opération comme Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. 
Ils l’ont fait savoir dans une lettre anonyme envoyée aux correspondants de presse exerçant à Sédhiou. Dans cette lettre, ils déplorent le caractère misérable de leurs salaires, la discrimination dans la répartition de l’indemnité journalière en zone d’opération qui est de 350 FCfa pour la police, alors que les gendarmes perçoivent 1 500 FCfa au même titre que le sous-officier de l’Armée. Ils ont aussi décrié la faiblesse de l’indemnité de logement qui, disent-ils, est trois fois moins élevée qu’à la gendarmerie. 

Selon eux, la misère de ces policiers contraste avec la situation du chef du corps des Gmi qui, disent-ils, est un neveu du chef de l’Etat qui est en train de construire un château à Dakar. 

Ils écrivent que «c’est inadmissible, malhonnête, injuste. Nous sommes exploités, sans considération et méprisés par nos chefs de la police et les autorités étatiques. Nos supérieurs sont dans des bureaux bien climatisés avec de bons salaires, alors que, pour les subordonnées, ils s’en moquent. Nous sommes issus d’une famille, nous sommes des agents comme tout agent. Nous avons des épouses et des enfants et nous sommes aussi des soutiens de familles. Il est temps que l’Etat réagisse avant qu’il n’y ait un imprévu. La police sénégalaise est l’une des polices les plus en retard au monde, il ne faut pas qu’ils profitent de notre état de non droit aux grèves et au syndicalisme. L’Etat nous met en mal avec la population qui, d’ailleurs, nous traite de bras armés. Nous demandons à l’Etat de nous dire où est passé le budget 2009-2010 du ministère de l’Intérieur» ? 

En bas de la lettre, on peut lire les mentions : «Des opprimés» de la police, au nom de tous les subordonnés de la police sénégalaise. 

BAKARY KONTE 
Source L'Observateur