Tombong Walli passe le week-end à la police. Il devait être  présenté hier au procureur de la République. Mais, il bénéfice d’un retour de Parquet. Finalement, il sera déféré lundi prochain. Ensuite, le ministère public saisira un juge d’instruction après son réquisitoire. Ce sera au magistrat instructeur de décider s’il sera placé sous mandat de dépôt ou non. 

Assane Dioma Ndiaye n’est pas convaincu de la thèse avancée par le Procureur de la République, et selon laquelle le policier présumé meurtrier de l’étudiant n’était pas de service le jour des faits.

On est dubitatif quand on essaye de greffer à l'aspect judiciaire des éléments qui n'ont rien à faire avec la matérialité des faits. Au fond, c'est qu'un policier en uniforme, avec un émetteur radio, communicant avec ses supérieurs, a tiré une balle. Et, vraisemblablement, cette balle a été à l'origine de la mort de Bassirou Faye. A partir de ce moment, c'est la police qui est impliquée car l'élément en question portait une tenue, l'arme de la police et un émetteur radio. Donc, si on émet des éventualités de discorde, demain, on pourrait poser des questions et c'est ça qui inquiète la famille", assène Me Dioma Ndiaye qui exige toute la lumière sur cette affaire. 

Un coin de voile s'est levé sur l'affaire de détournement qui secoue le Programme d'appui aux mutuelles d'épargne et de crédit au Sénégal ( Pamecas). Selon les informations de nos confrères du journal Libération, tout est parti d'une mission de contrôle, diligentée par le ministère de l'Économie, des Finances et du Plan. Celle-ci a révélé un vaste détournement de fonds au sein de l'institution financière. 

L'enquête sur la mort de Bassirou Faye continue de révéler ses secrets. En présence du procureur de la République, le témoin principal, Sette Diagne, s'est livré à un cafouillage pour le moins incroyable.

En effet, il avait déclaré, lors de ses précédentes dépositions, être en mesure de reconnaître le tireur présumé. Avant, le procureur de la République, Serigne Bassiou Guèye, et les éléments de la Dic se sont déplacés à l'Ecole nationale de police pour une identification du tireur présumé, même si les enquêteurs avaient déjà tous les éléments qui accablaient Tombon Oualy. Trois groupes, qui comprenaient les policiers qui étaient sur le théâtre des opérations le jour des faits dont Oualy, mais aussi une dizaine d'éléments pris au hasard ont été formés. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'étudiant Sette Diagne, principal témoin, a désigné le S.M.B comme étant celui qu'il a vu tirer. 

Ce mercredi 15 octobre 2014 est un grand jour pour Seth Diagne du nom de cet étudiant, qui se dit témoin oculaire du meurtre de Bassirou Faye. Il sera en effet confronté aux policiers déjà identifiés par les enquêtes de la Dic et des experts balistiques français. Confrontation à l’issue de laquelle, les ordres de poursuite vont être lancés par le procureur de la République.   

L’enquête sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye est quasiment arrivée à terme. Ce qui explique d’ailleurs, la conférence de presse du procureur de la République, prévue ce jour au Palais de Justice de Dakar. Ren­contre au cours de laquelle, Serigne Bassirou Diagne livrera les résultats de l’enquête aux journalistes, selon un communiqué du ministère de la Justice. 

Contrairement à ce qu'a rapporté le journal Libération dans sa parution de ce vendredi, Sette Diagne, l'un des principaux témoins dans l'affaire Bassirou Faye, jure la main sur le cœur qu'il n'a jamais varié dans ses propos, depuis la mort de son ami.

iGFM- (Dakar) Après près de quinze (15) ans de lutte en faveur des malades mentaux, sans aucune récompense ou distinction de la part des autorités sénégalaises, Ansoumana Dione annonce la sortie prochaine d’un livre portant sur son combat en faveur de cette couche particulièrement vulnérable de notre société a appris IGFM dans un communiqué.

La rencontre de ce matin entre le Premier ministre et les syndicalistes a failli ne pas connaitre de fin. Alors que Mohamed Ben Abdallah Dionne tenait son allocution, le King Fahd Palce ex Méridien président a été délesté. Comble de tout, les groupes électrogènes ne marchaient pas.

Toute l’assistance s’est retrouvée dans une salle chaude et sombre tels des prisonniers dans leurs caves avec comme seule arme la très faible lumière du jour. Impuissant devant les faits, le Premier ministre est resté sagement sur son siège pendant dix longues et interminables minutes attendant de sortir des ténébres. Quand le jus tant attendu est revenu, les discussions ont continué comme si de rien n’était. Personne n’a évoqué l’incident pas même le chef du gouvernement. La honte!