Dans le cadre de l’opération « flammes ardentes » pour sécuriser Touba et ses environs en prélude au Magal de Touba, le policier Balla Diop, élément de la brigade de recherches et d’interpellation de la police de Mbacké, était descendu sur le terrain avec des renforts de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Sûreté Urbaine (Su) de Dakar.
C’était dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 février 2010. Le gardien de la paix, Balla Diop, sortant de la 36e promotion de l’école de police et élément de la brigade de recherches et d’interpellation du commissariat de Mbacké, né à Mbacké il y a 30 ans, connaissait bien les coins et recoins de sa ville.
Vers 23 heures, au détour d’une rue, alors qu’il était accompagné d’éléments de la Dic et de la Su, Balla Diop croise trois personnes. Les policiers, après avoir exhibé leurs cartes, leur intime l’ordre de montrer leurs pièces d’identité. Au lieu de s’exécuter, ils prennent la tangente et sont immédiatement poursuivis par les policiers. Une course-poursuite s’ensuit et les deux personnes réussissent à les semer. Le troisième, quant à lui, est pris en chasse par le gardien de la paix Balla Diop. Intrépide, le policier rattrape le fuyard.
C’est alors que ce dernier, identifié plus tard comme étant Aldiouma Sow, un homme de 26 ans, dégaine son poignard et plante un coup au limier, dans la région du cœur. Balla s’affale et commence à se vider de son sang. Ses collègues viennent à sa rescousse, maîtrisent l’agresseur, le mettant dans le panier à salade et conduisent le blessé au centre de santé de Mbacké. Malheureusement, avant d’arriver à cette structure sanitaire, le policier se vide de son sang et passe de vie à trépas.
Dépeint comme un des meilleurs flics que la police de Mbacké Balla Diop a compté, a été inhumé, le jour du Magal, au cimetière de Touba. Il a laissé derrière lui une veuve et deux orphelins.
Source : SEN24HEURES