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La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

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 Dans la matinée du 17ième jour d’audience dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, les avocats de la défense se sont tant soit peu entredéchirés. En effet, les conseils des co-prévenus, Mamadou Oumar Bocoum et Ibrahima Touré, tous receveurs-percepteurs à la municipalité de Dakar, se sont investis à démonter les griefs portés contre leurs clients par le gestionnaire de la caisse d’avance, Mbaye Touré. De leurs côtés, les avocats de la défense du député-maire, Khalifa Sall, de Mbaye Touré, etc, se sont évertués à leur tour à démontrer que les percepteurs-receveurs ont tous agi en connaissance de l’existence des fonds politiques et qu’il n’était pas question qu’ils bénéficient de la relaxe au détriment de leurs clients, comme le souhaite le procureur de la République, lors de son réquisitoire.

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L’opposition sénégalaise travaille à mettre en œuvre une pluralité de candidats, lors de la présidentielle de 2019, pour bouter hors du pouvoir le régime du président Macky Sall. C’est le moins que l’on puisse dire, au vu des positions toutes tranchées des uns et des autres sur la question de la candidature plurielle de l’opposition. Que ce soit le président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef/Les Patriotes), Ousmane Sonko, le chargé des élections du parti les Libéraux démocrates réformateurs (Lrd/Yessal), Mouhamadou Faye, le député du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur), El Hadj Issa Sall, le porte-parole du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd/B), Ndongo Diaw, ou encore Mamadou Diop Decroix, le patron d’And-Jef/Pads, tous s’accordent sur la nécessité pour l’opposition de présenter des candidatures plurielles.

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Les partis de l’opposition dite «significative» et les membres du Front “Initiative pour des élections démocratiques“ (Ied) ont battu le macadam hier, vendredi 9 février, à Dakar. A tour de rôle, devant des militants et sympathisants venus nombreux à la marche de protestation, les leaders des différents partis présents ont réclamé des élections démocratiques et transparentes, non sans tirer à boulets rouges sur le régime en place. Après avoir refusé de participer au dialogue politique initié par le gouvernement, à cause d’un «manque de confiance» envers le chef de l’Etat, Macky Sall et son régime, l’opposition dite «radicale» s’est exprimée sur l’essentiel des sujets débattus lors desdites concertations.

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Dans le cadre de sa visite officielle au Sénégal, le Président français Emmanuel Macron a été accueilli  en grande pompe  avant-hier, samedi 3 février, dans la ville de Saint-Louis accompagné par le président de la République Macky Sall. Les deux hommes se  sont d’abord rendus à Guet-Ndar pour constater de visu les dégâts causés par l’avancée de la mer dans la Langue de barbarie. Face aux populations de Saint-Louis, le Président Macron a annoncé que la France va investir dans la capitale du Nord  15 millions d’Euros, soit près de 26 milliards de francs Cfa pour la protection de l’environnement. En visite  à Saint-Louis avant-hier, samedi 3 février, le Président français Emmanuel Macron a annoncé que la France va investir 15 millions d’Euros, soit 26 milliards de francs Cfa pour aider à lutter contre l’érosion côtière qui menace l’ancienne capitale du Sénégal. « Nous avons vu l’érosion côtière, les murs qui tombent, l’activité économique détruite et la ville devant les effets du changement climatique.

 Lors de la 3ième conférence internationale de reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme), co-présidée par le président français, Emmanuel Macron, et son homologue sénégalais, Macky Sall, le président sénégalais a promis de contribuer, nonobstant les efforts internes pour l’éducation estimés à plus de 25,48% de son budget national, à hauteur de 2 millions de dollars américains. Un engagement pris devant un parterre de chefs d’Etat qui ont effectué le déplacement à Dakar. Le Sénégal ne sera pas  en reste dans le concert d’engagements pour la reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme). La promesse a été faite par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a co-présidé la conférence internationale de reconstitution dudit fond hier, vendredi 2 février, avec son homologue français, Emmanuel Macron.

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10 ANS DE L'ALTERNANCE

 Le député-maire de Dakar, Khalifa Sall a introduit hier, vendredi, sa énième demande de mise en liberté provisoire dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar pour laquelle il est en détention préventive, depuis le 7 mars dernier. La requête de la demande de mise en liberté provisoire a été formulée par Me Ciré Clédor Ly alors qu’il faisait sa plaidoirie sur les exceptions de nullité de la procédure et surtout sur la détention qualifiée d’arbitraire du maire de Dakar. Devant le tribunal, la robe noire rappelant plusieurs violations des droits de ses clients et de la défense depuis les enquêtes préliminaires jusqu’à la prise par le juge d’instruction de l’ordonnance de renvoi, a indiqué que le maintien de Khalifa Sall en prison dans ces conditions constituera une détention arbitraire. Sous ce rapport, il a remis à nouveau au président du tribunal un dossier contenant la liste des immeubles mis à la disposition de la justice comme cautionnement. «Dès la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, la détention de Khalifa Sall était devenue arbitraire».

Le Procureur de la République et le patron des enquêteurs lèvent un pan du mystère qui entourait jusque-là l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. «L’attaque du 06 janvier a été planifiée et exécutée par une personne. L’opération a été  menée par des hommes de la localité, sous les ordres d’un lieutenant d'une faction qui s’est déplacé spécialement pour l’exécution de la tâche», a révélé, hier jeudi, le Procureur près le Tribunal de grande instance de Ziguinchor, Alioune Abdoulaye Sylla, lors d’un point de presse conjoint avec la Gendarmerie tenu  dans la capitale du Sud. Si la synthèse des informations recueillies a vite mené vers des pistes qui convergent toutes vers des personnes de la localité et vers un cantonnement, le chef de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, le lieutenant-colonel Issa Diack est formel: «des preuves tangibles et avérées attestent de l’implication directe des personnes qui ont été arrêtées…»

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Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 janvier, le professeur Mamadou Diouf s’est démarqué d’une solution militaire dans le règlement du conflit Casamançais. Analysant la tuerie de Boffa, l’enseignant d’histoire à l’Université Columbia aux États-Unis a invité l’Etat à privilégier « l’opération policière qui est beaucoup moins brutale et prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté afin de ne pas déborder» Le professeur Mamadou Diouf est formel.

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Sénégal

 Les responsables de l’Église catholique ne sont pas les seuls à s’inquiéter de la situation qui prévaut actuellement en Casamance, à la suite de la tuerie survenue dans la forêt de Boffa-Bayotte, le samedi 6 janvier dernier. Interpellés hier, lundi 15 janvier, sur les risques de voir les cinq (05) ans d’accalmie remis en cause par la traque des auteurs de cette tuerie lancée par l’armée sénégalaise et la menace d’une reprise des hostilités armées annoncée par «Atika», l’aile combattante du Mfdc dirigée par César Atoute Badiate, les acteurs de la société civile au niveau local sont unanimes pour appeler l’Etat et le Mfdc à la retenue et à la sauvegarde du processus de paix en cours. MME ALIMATOU SOUARÉ, PRÉSIDENTE DE L’ONG KAGAMEN : «On doit tout faire pour éviter que cette situation ne nous ramène à la case de départ»

La visite du ministre de l’Economie, des finances et du plan en Arabie Saoudite a permis de mobiliser un financement de 52,1 milliards de francs Cfa en faveur de la campagne de commercialisation de l’arachide par la Société nationale des oléagineux du Sénégal (Sona­cos). Avec les engagements qui ont été pris en faveur du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le volume des approbations de la Banque islamique de développement (Bid) au Sénégal a atteint 978 milliards de francs Cfa en moins de 6 ans.