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La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

Sénégal

 Le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, devra encore patienter pour son procès. En effet, juste après la réouverture de l’audience hier, mercredi 3 janvier, ses conseils ont fait état de failles dans la procédure qu’ils ont exploité à fond. Ces robes noires ont souligné le non respect de l'article 174 du Code de procédure pénale qui dispose que les avis doivent être mis à la disposition de toutes les parties, ce qui n'a pas été le cas, obligeant le président du tribunal, Malick Lamotte, à renvoyer l’audience jusqu’au 23 janvier prochain. Le procès en audience spéciale du maire de Dakar, suspendu après la première audience le jeudi 14 décembre dernier, est à nouveau renvoyé jusqu’au 23 janvier prochain par la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Ce report est survenu après une demande de la défense qui, pour plusieurs raisons a demandé hier, mercredi 3 janvier, le renvoi du procès à une date ultérieure.

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Face aux citoyens sénégalais qui guettaient les derniers instants de l’année en cours, le président de la République a tenu à rappeler les acteurs politiques, de la mouvance présidentielle comme de l’opposition, et de la société civile au dialogue pour conforter la vitalité  démocratique de notre pays étant convaincu que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous oppose.

  
Dialogue politique : MACKY RENOUVELLE SON APPEL

 «Comme vous le savez, afin de conforter la vitalité  démocratique de notre pays, j’ai pris l’initiative d’une concertation sur le processus électoral entre la majorité, l’opposition et la société civile. J’ai désigné un facilitateur à cette fin. Je renouvelle à toutes les parties prenantes mon appel au dialogue, parce que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous oppose.»

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 La sortie du gouvernement sur le montant exact des sommes recouvrées dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis n’agrée nullement le Parti démocratique sénégalais (Pds). En réplique à l’annonce du régime de Macky Sall, le premier parti de l’opposition demande la mise en place sans délai d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur la réalité des déclarations en question et sur les montants effectivement recouvrés par l’Etat.  La polémique soulevée par l’ex-Premier ministre, Aminata Touré, affirmant que la Crei a permis à l’Etat du Sénégal de mettre la main sur plus de 200 milliards de F Cfa n’a pas fini d’alimenter les commentaires des acteurs politiques et institutionnels du pays. Après que le gouvernement est sorti de sa réserve avant-hier, jeudi, pour préciser que seuls 152 984 119 934 francs CFA ont été recouvrés, en trois exercices budgétaires, c’est au tour du Pds de Me Abdoulaye Wade de mettre la main à la pâte.

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Imam Alioune Badara Ndao et une trentaine d’autres personnes accusées d’actes liés au terrorisme et financement du terrorisme ont fait face au juge de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.  Lors de cette première audience, l’affaire a été renvoyée jusqu’au 14 février prochain pour permettre aux avocats de s’imprégner du dossier mais aussi pour donner la chance à tous les accusés de comparaitre. Car, a regretté le président de l’audience, Malick Lamotte, un détenu a manqué à l’appel. 

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 Mimi Touré persiste et signe. Elle ne variera en rien dans sa déclaration relative aux fonds recouvrés dans la traque des biens mal acquis. Dans un texte publié dans la presse après les récriminations des certains acteurs politiques contre sa déclaration, l’ancien Premier ministre affirme que la reddition des comptes a même rapporté plus de 200 milliards au Trésor public. « Je persiste et signe. Et les cris d’orfraie des clients et associés de la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) et du procureur de la République peuvent continuer jusqu’au jugement dernier, ils ne m’ébranlent guère.

Les rebelles socialistes ouvrent un nouveau front dans leur combat contre la direction du Ps.

Ils ont décidé de mettre le parti devant le fait accompli en faisant de Khalifa Sall leur candidat pour 2019.

On ne connaît pas encore l’issue de son procès qui a démarré hier, par contre on sait que le député-maire de Dakar sera candidat à l’élection présidentielle de 2019. Khalifa Sall sera investi candidat du Parti socialiste (Ps) ce samedi à Kaolack par les militants socialistes qui sont lui favorables. «Le Ps compte aller compétition en 2019, et nous souhaitons investir Khalifa Sall candidat du Ps pour la présidentielle de 2019 et ensuite nous allons discuter avec nos alliés», déclare Barthélémy Dias, ajoutant qu’ils n’accepteront jamais qu’on interdise à leur candidat de briguer le suffrage universel.

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Après près de 24 heures de grève entraînant une paralysie des activités à l’Aéroport international Blaise Diagne, les aiguilleurs du ciel de l’Agence de la sécurité de la navigation aérienne (Asecna) qui réclament de meilleures conditions de travail, ont suspendu leur grève afin de donner la possibilité à l’Etat de pouvoir prendre langue avec l’Asecna pour trouver des solutions à leurs revendications. 

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Guinée

 65,56% des enfants en âge d’aller à l’école ne disposent pas de pièce d’état civil pour être dans le système éducatif. A cela s’ajoutent non seulement un niveau très faible de résorption des abris provisoires et un encadrement pédagogique en dents de scie des enseignants par les inspecteurs. Le rapport alternatif de suivi citoyen de la politique éducative au Sénégal 2015/2017 de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep), présente ainsi les indicateurs de contreperformances de l’école publique sénégalaise. Le constat sur la situation de l’école publique sénégalaise est sévère.

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Sénégal

 Pour le choix du président du Cadre de concertation sur le processus électoral, le régime en place a accepté la proposition faite par l’opposition et les non-alignés. Il a accepté la proposition d’une personnalité jugée «neutre», l’ambassadeur Seydou Nourou Ba. C’est ce qu’a dit, en substance, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, venu procéder à l’installation de ce dernier et au lancement des travaux dudit cadre hier, mardi 12 décembre. Il a, par ailleurs, réitéré son appel à l’opposition dite «significative» qui n’a jusque-là pas rejoint la table des concertations. Le régime en place est-il en train de lâcher du leste face à une opposition qui réclame toujours une personnalité «neutre» pour l’organisation des élections prochaines ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président de la République, Macky Sall, et son gouvernement ont concédé à la demande de l’opposition, présente aux concertations, et des non-alignés, concernant la présidence du Cadre de concertation par une personnalité distante de toute coloration politique. C’est ce semble dire le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui a procédé à l’installation dudit Cadre et au lancement des travaux hier, mardi 12 décembre.

Sénégal «Changer le visage des prisons au Sénégal, moderniser les lieux de détentions, humaniser la vie carcérale», c’est la volonté du chef de l’Etat, selon le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Ismaïla Madior Fall. Hier, à l’occasion de la cérémonie de passation de service à la Direction de l’administration pénitentiaire, qui s’est tenu à la Maison d’arrêt pour femme, Camp Pénal, de Liberté VI, le Garde des Sceaux a annoncé que près 5 milliards de F CFA du budget de l’année 2018 seront consacrés à l’alimentation dans les maisons carcérales. «En matière de politique pénitentiaire, la volonté et les instructions du président de la République est de changer le visage des prisons au Sénégal, moderniser les lieux de détentions, humaniser la vie carcérale, et faire en sorte que nos concitoyens qui sont en conflit avec la loi vivent dans des conditions qui respectent la dignité».