VIOLATION DE SES DROITS, AGRESSION ET MANQUE DE SECURITE : Karim entame une diète forcée
Suite à l’agression dont il a fait l’objet avant-hier, mercredi 14 janvier, considérant que ses droits à la défense sont bafoués depuis plus de trois ans, et craignant aussi pour sa sécurité, Karim Wade entame une grève de la faim, depuis le soir de mercredi. Une diète forcée qui ne s’arrêtera tant qu’il ne sera pas rétabli dans ses droits. L’ancien ministre d’Etat l’a fait savoir hier, jeudi 15 janvier, devant la barre, tout en tenant pour responsables le président de la Crei, Henri Grégoire Diop, et le président de la République, Macky sall.
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REFUS DES AVOCATS DE KARIM DE SE PRESENTER A L’AUDIENCE : Me Yérim Thiam n’y voit qu’un jeu de dupes
Le refus des avocats de la défense de se présenter dans la salle d’audience n’est qu’une stratégie mise en place par Karim Wade et ses conseils, dans la mesure où l’étau se resserre contre le prévenu. C’est la conviction de Me Yérim Thiam, un des avocats de la partie civile, qui estime par ailleurs que les avocats ne sont pas au dessus de la loi et que le procès va suivre son cours normal
EN L’ABSENCE DE SES AVOCATS, A L’AUDIENCE : Karim fait le «muet»
Karim Wade a refusé hier, jeudi, de poser des questions au témoin, en l’absence de ses avocats qui ont boudé la salle le 14 janvier dernier après l’expulsion forcée de leur collègue, El Hadji Amadou sall. Devant la barre, il a par ailleurs fait s’avoir qu’il n’est pas à mesure de trouver des avocats pour sa défense car aucun avocat ne voulait se présenter devant «la Crei, qui est une juridiction politique».
CREI-ENTENDU A LA BARRE HIER : Mathieu Bessang charge Karim
Karim Wade aurait-il bénéficié de sa position de fils du président de la République en son temps, pour exercer une quelconque pression contre certaines personnes qui n’étaient pas sous sa tutelle ? Tout porte à le croire au regard des affirmations tenues devant la barre de la Crei hier, jeudi 15 janvier, par le témoin, Mathieu Bessang, ancien directeur de l’aviation civile de 2003 à 2008. En effet, selon le témoin, «à plusieurs reprises, Karim Wade m’a menacé».
ME HENRI V. B. GOMIS SUR LES «VIOLENCES» SUBIES PAR KARIM WADE : «Les Epis ont le droit de le conduire à la barre…mais pas de le battre»
Suite au refus de se présenter, mercredi dernier, au box des accusés sans la présence de ses avocats, Karim Wade s’est heurté aux forces de l’ordre qui l’ont malmené et l’ont amené de force à la barre. sud quotidien analyse cette situation avec Me Henri Valentin Blaise Gomis, avocat à la Cour. Entretien à lire dans Sud quotidien et sur sudonline.sn
source:http://www.seneplus.com/article/en-bref-sud-quotidien-de-ce-vendredi-11
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