Et chaque pays s’est spécialisé dans ce qu’on appelle les avantages comparatifs. A l’issue de ces recherches, seuls le Ghana spécialisé sur les plantes et tubercules et le Sénégal sur les céréales sèches, à travers respectivement le Cicer et le Ceraass ont été érigés en centres nationaux de spécialisation d’excellence», a-t-il expliqué. Toutefois, tient-il à préciser: «Il y a fort à faire encore.
Désormais pendant 5 ans sur financement de la Banque mondiale (Bm) et d’apports substantiels des pays précités, ils devront, chacun en ce qui le concerne, observer scrupuleusement et valider les 9 critères en jeu, devant leur permettre à la suite d’une évaluation, de passer de Centre national de spécialisation (Cns) en Centre régional d’excellence (Cre). Ce qui sans doute le confère le statut d’outil de la sous-région. Et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) s’engage à prendre en charge une partie du financement du Cre. Donc, difficile aura été la certification du laboratoire en Iso qui confère et ne laisse aucune suspicion sur la véracité des recherches, implique inéluctablement les méthodes de recherche, les techniques de recherche, et les manuels de procédure… »
Concrètement, le Sénégal gagne en ce sens que toutes ces variétés sont adaptées aux changements climatiques. L’Isra vient d’homologuer 12 variétés d’arachide, 5 variétés de sorgho et sous peu des variétés de mil vont être homologuées. Et tout ceci va sans doute contribuer à renforcer le dispositif de résilience aux changements climatique…