Transparence budgétaire - Le Sénégal 1er pays africain à se soumettre volontairement à une évaluation
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique subsaharienne de tradition francophone à se soumettre volontairement à une évaluation de la transparence des finances publiques. C’est du moins ce qu’a fait savoir le Ministre de l’économie, des finances et du plan Amadou Bâ. Il s’exprimait hier, jeudi 31 janvier lors de l’atelier régional sur la transparence budgétaire en Afrique Francophone. Considérant le classement de l’indice sur le budget ouvert (OBI), le Sénégal a fait des bonds importants sur la période 2008-2017. « Il se positionne dans ce domaine à la première place en Afrique subsaharienne, avec un score de 51 points sur 100, supérieur de 10 points à la moyenne mondiale », se réjouit-il.

L’entreprise Atos de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances français, Thierry Breton, est en passe de remporter un juteux marché de 7 milliards de F Cfa pour l’acquisition et la mise en œuvre d’un Système Electronique Intégré de Gestion de l’Information Financière, Implémentation clé en main des modules de la solution. Même si la commission, chargée de piloter le marché, a émis... neuf réserves.
Nos radars, planqués à l’aéroport Roissy Charles de Gaule ont aperçu ce week-end, la tronche d’un ministre sénégalais descendre d’un avion en provenance de Dakar. Après les formalités d’usages, il a quitté les lieux à bord d’un véhicule à la plaque d’immatriculation diplomatique.
Le budget 2015 de l’Etat du Sénégal est celui de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, la base de la politique de développement du pays jusqu’en 2035. Les ambitions de ce plan ne se reflètent pas toujours dans le budget en question, dont d’ailleurs, sur certains points, la sincérité est mise en question. Dans un document qui s’impose petit à petit comme une référence, le cabinet Grant Thornton en montre les limites.


Le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) a refusé d’arbitrer le budget alloué aux différentes compétitions internationales pour l’année 2015. A l’issue de la réunion de restitution qui s’est tenu samedi avec les différentes fédérations sportives, le Cnoss n’a, pas manqué de dénoncer la baisse drastique subie par le budget du sport depuis 2013, la politique sportive de l’Etat et la mauvaise volonté de l’Etat de faire appliquer les nouveaux textes qui régissent le sport sénégalais. Autant de griefs que la structure gérée par Mamadou Diagna Ndiaye et le mouvement sportif comptent exposer le plus rapidement possible au président de la République Macky Sall.
Le goût amer laissé par l’organisation de la 12ème édition de la Biennale Dak’art a amené, Carole Diop et son équipe de Snart, à poser le débat. Sous forme d’afterwork, les acteurs culturels se réunissent dans un endroit pour discuter de thématiques qui les concernent. Pour sa 10ème édition, le Snart du mois d’octobre a eu pour cadre l’Institut africain de management (Iam) et pour thème : «Comment communiquer autour d’un événement culturel ?» Aïcha Dème d’Agendakar, Aboubacar Demba Cissokho de l’Aps et Idrissa Diallo du Village des arts ont fait le tour de la question.
Adopté à la majorité, hier vendredi 4 décembre, le projet du budget du ministère de la Culture et de la Communication a permis de revenir sur un certain nombre de points : le financement des médias public, le Code de la Presse, toujours en cours de révision, avec la très polémique question de la dépénalisation du délit de presse, le rôle du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) à qui l’on devrait donner les moyens de pouvoir sanctionner, celui des patrons de presse qui ne respectent pas toujours les termes de la convention collective, et le caractère parfois précaire du métier de journaliste
Réuni hier en session ordinaire, le conseil municipal de la commune de Kaolack a unanimement adopté et voté le budget prévu pour l’année d’exercice 2015. En termes de recettes et dépenses, ce budget est arrêté à deux milliards sept cent quarante millions deux soixante quatorze mille deux cent treize (2.547.274.213 Frs). Soit une hausse de 418.165.021 Frs comparé à celui de l’année d’exercice 2014. Pour le volet fonctionnement, un montant de 2.040.368.036 Frs est ainsi retenu soit 80 % du budget. La section investissement pour cette année d’exercice, ne se contentera que des 506.906.177 Frs restant. Un déséquilibre physique sur lequel le préfet Abdoulaye Kharma s’est beaucoup inquiété, compte tenu de la demande sociale et de l’insuffisance des ressources dans ce genre d’institutions.