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En présentant la candidature de Karim Wade à la présidentielle de 2017, l’ancien parti au pouvoir de 2000 à 2012, en l’occurrence le Pds de Me Wade, a fini de se lancer, vraisemblablement, dans une partie de poker où les cartes sont largement pipées. Et, pour cause, le candidat du Pds a été choisi au forceps, contre les récriminations explicites ou tacites de pas mal de pontes du parti, en plein bras de fer avec le pouvoir en place et la Crei qui l’a finalement condamné à six années de prison pour enrichissement illicite.
Le Pds parviendra-t-il entretemps à forcer le pouvoir à libérer son candidat avant la prochaine présidentielle, d’autant plus que Me Wade et cie affirment mordicus qu’ils n’ont pas de Plan B pour 2017 ? Une stratégie pour le moins risqué qui pourrait à terme imploser l’ancien parti au pouvoir.
A défaut de candidater pour prendre sa revanche sur Macky Sall qui l’a débouté du fauteuil présidentiel, un certain 25 mars 2012, Me Wade a mis en avant son fils et ancien ministre Karim Wade pour la présidentielle de 2017. Seulement, là où le bat blesse, c’est que le futur challenger des libéraux contre Macky Sall est emprisonné pour six années par la justice sénégalaise.
Poursuivi dans le cadre de la reddition des comptes, l’ancien ministre d’Etat libéral, « ministre de la terre, du ciel et de la terre » comme l’affublaient certains, en prison depuis la mi-avril 2013, risque encore d’y passer un long moment. A moins que les subtilités de la justice n’invalident le verdict prononcé contre sa personne par la Crei ou que Macky Sall ne lui fasse bénéficier de la grâce présidentielle. De sorte que pour beaucoup d’observateurs, le choix porté sur Karim Wade pour porter l’étendard du Pds en 2017 s’avère un véritable coup de force porté par la «constante du Pds», en l’occurrence Me Wade, contre son propre parti.