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Présidentielle 2019 - jeu d’alliances à quelques jours de la campagne électorale les candidats accélèrent la cadence

Présidentielle 2024
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 Aucun candidat à la magistrature suprême ne dort sur ses lauriers, en cette veille de présidentielle. Que ce soit le président sortant, candidat à sa propre réélection, Macky Sall, ou ses 4 adversaires politiques, en l’occurrence Idrissa Seck, Madické Niang, Ousmane Sonko ou encore Issa Sall, tous se démènent comme de «beaux diables» pour décrocher des alliances à même de faire pencher la balance en leur faveur au soir du 24 février. L’équation Me Wade reste la plus inconnue dans ce jeu d’alliances.



Cascade de ralliements vers la majorité présidentielle, en cette veille de présidentielle, sommes-nous tentés de dire. En effet, après le maire de Ziguinchor, leader de l’Ucs, Abdoulaye Baldé, le maire des Parcelles assainies Moussa Sy, le responsable politique du Pds à Saint-Louis, Amath Fall Braya, ou encore Mamour Cissé du Psd/Jantbi, Tombong Guèye, maire de Diembéring, l’édile de Saly Ousmane Guèye, sans oublier les libéraux Modou Diagne Fada, Souleymane Ndéné Ndiaye, Sada Ndiaye, Sérigne Mbacké Ndiaye, Mamadou Lamine Keïta, Awa Ndiaye, etc, le candidat Macky Sall vient de pêcher un autre «gros poisson». Longtemps pressentie aux cotés de la mouvance présidentielle, pour avoir été démarchée par le régime depuis fort longtemps, la mairesse de Podor, Aïssata Tall Sall vient d’acter officiellement son compagnonnage avec Macky Sall. D’autres leaders de l’opposition à l’image d’Aïda Mbodj ou Mansour Sy Djamil seraient sur le fil du régime en place, selon certaines indiscrétions.

Il faut noter que le président sortant n’est pas le seul à réussir dans ce jeu d’alliance pour la présidentielle du 24 février prochain. Presque tous les candidats à la magistrature suprême démarchent les recalés par le système du filtre du parrainage, mais aussi les militants des autres candidats retenus pour leurs démêlés avec dame justice, à savoir ceux du Pds et de Taxawu Senegaal. Il se murmure en fait que le candidat Idrissa Seck pourrait bénéficier du soutien de nombre de ces candidats recalés à cause du parrainage. De toutes les façons, le leader de Rewmi semble bien se positionner pour décrocher des alliances après de certains leaders du C25, appelés les «gros-recalés» par le journaliste analyste politique Momar Diongue. Il s’agit de Pape Diop, Malick Gackou, Bougane Guèye Dany, Khalifa Sall (qui fait actuellement l’objet de toutes les convoitises depuis sa prison de Rebeuss) et Karim Wade. Cela, surtout quand on sait que le leader de Rewmi a été le seul candidat à l’élection présidentielle présent lors de la dernière réunion du C25, au siège de Bokk Gis Gis. A cela s’ajoutent les soutiens qu’il pourrait bénéficier du camp de la coalition Taxawu Senegaal, celle là-même avec qui il avait cheminé lors des Législatives de juillet 2017. Ce qui explique la visite effectuée au leader de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall, à Rebeuss hier, lundi 28 janvier. Pour l’instant, ce qui est concret et rendu public, ce sont ses retrouvailles avec son ancien poulain, Thierno Bocoum de Agir, ou encore son alliance avec Cheikh Alassane Sène, leader du mouvement Union Daj Dëpp.

De son coté, le candidat de “Sonko président“ ne reste pas les bras croisés en cette période de tractation pour dénicher les potentielles alliances à même de tenir tête au président sortant. Le geste du candidat malheureux, Pierre Goudiaby Atépa, offrant son siège à Ousmane Sonko pour les besoins de la campagne, après le saccage de son siège, laisse préfigurer une alliance certaine entre les deux hommes. Mieux, comme le disait le journaliste analyste politique, le leader de Pastef pourrait bien bénéficier du soutien des technocrates, ceux-là qui tiennent un discours antisystème, en l’occurrence Boubacar Camara, Hadjibou Soumaré, Thierno Alassane Sall, etc. Hier, mardi, Senegal bi nu beg de Cheikh Tidiane Dièye a officialisé son soutien à Ousmane Sonko.

Quid de Madické Niang ? En tout, le candidat de la coalition “Madické 2019“ reste persuadé qu’il pourrait bénéficier du soutien de ses frères du Pds. Pour le moment, même si certains responsables du Pds ne se sont pas encore affichés à ses côtés, il n’en demeure pas moins que des gens comme Mohamed Lamine Massaly, ou Babacar Gaye affirment qu’il y a des responsables libéraux qui ont parrainé Me Madické Niang. De toutes les façons, il peut compter sur le soutien d’Habib Sy, président du Parti de l’espoir et de la modernité (Pem), et sur Ndella Madior Diouf, etc. Avant-hier, Me Madické Niang démarchait Khalifa Sall à Rebeuss. Histoire de s’incruster davantage dans ce jeu ouvert d’alliances vers la présidentielle.

Toutefois, force est de constater que le grand inconnu reste sans équivoque le candidat du Pur, Issa Sall. En effet, jusqu’à ce jour, rien n’a filtré sur ses éventuelles souteneurs à la présidentielle de février prochain. A cela s’ajoute la grande équation Me Abdoulaye Wade, ancien président. Même si le “Pape du Sopi“, annoncé à Dakar dans quelques jours, reste toujours dans sa dynamique d’empêcher la tenue des élections sans la participation de son fils, candidat du Pds, il n’en demeure pas moins que beaucoup d’analystes lui prêtent un poids électoral non négligeable pour le candidat qui bénéficiera de son soutien. Reste à voir quel sera l’impact des alliances qui se forment tout azimut, à moins d’un mois de la présidentielle.

 

source : https://www.sudonline.sn/les-candidats-accelerent-la-cadence_a_42715.html