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Mise en œuvre des projets du Paqueeb à Vélingara : Les enseignants attendent toujours les premiers financements

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éducationPrévue pour démarrer en 2013, la phase opérationnelle du programme d’amélioration de la qualité et de l’équité dans l’éducation de base n’est pas encore effective dans les salles de classe du département de Vélingara. Les enseignants commencent à perdre foi en cette nouvelle trouvaille du ministère de l’Education nationale.

Le district pédagogique de Kounkané, circonscription éducative de Vélingara, a procédé au lancement, pour les écoles élémentaires de la localité, du Programme d’amélioration de la qualité, de  l’équité dans l’éducation de base (Paqueeb). Cette cérémonie, qui a eu  lieu vendredi passé dans l’enceinte de l’Ecole élémentaire II de cette petite commune de la région de Kolda, a été présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Kounkané, Bafodé Kalou. Après les communications du représentant des directeurs d’école Mountaga Boiro et celui du représentant de l’Inspecteur départemental de l’éducation et de la formation (Ief), Alimou Diallo, les interventions des enseignants ont fait éclater au grand jour la réalité du Paqueeb : les fonds ne sont pas encore disponibles dans les comptes des écoles pour l’opérationnalisation des contrats d’amélioration de la qualité, déjà signés entre l’Ief et les dites écoles. Moussa Baldé, directeur de l’école élémentaire du village de Saré Diaé, a dit : «Les parents d’élèves, pour l’exigence de transparence, sont impliqués dans les activités de l’école. Mais qu’ils sachent que dans ce «paquet» ne se trouve rien, pour l’instant. Nos comptes ne sont pas encore alimentés. Et nous sommes au mois de mars.» Un autre directeur d’école a ajouté : «Personne ne pouvait imaginer que jusqu’à ce mois de mars 2015, le Paqueeb ne serait pas encore en marche. Nous avons passé les grandes vacances de 2012 à travailler sur des projets d’Etablissement, les projets sont validés depuis longtemps et les contrats signés avec l’Ief depuis le mois d’aout 2014, jusqu’à cet instant, aucun sou n’est disponible dans nos comptes. Serait-ce un éléphant blanc, ce Paqueeb ?», s’est-il interrogé.Ce qui en rajoute à l’impatience des directeurs d’école, c’est que, selon Seydou Diao, ils ne reçoivent «plus aucune dotation au niveau de l’Ief». «Nous sommes obligés d’acheter de nos poches (les directeurs) de la craie pour les enseignements», regrette-t-il.
C’est que pour l’opérationnalisation du Paqueeb, les écoles élaborent un Plan de travail annuel (Pta), qui est décliné en activités périodiques budgétisées, dans l’optique d’améliorer la qualité des apprentissages.Pour l’Inspecteur de l’enseignement, El hadji Kama Diaouné, «la libération des fonds obéit à un processus. Chacune des 262 écoles du département  a bénéficié d’un montant que l’on peut découvrir dans le site du gouvernement. Mais il faut auparavant avoir la garantie que ces fonds seront bien gérés, justement du fait des principes de reddition de comptes et d’imputabilité. Nous allons vers des formations au fonctionnement et à la tenue des dépenses. Les présidents, les secrétaires et les trésoriers des comités de gestion seront capacités à la gestion financière. Le processus est irréversible. Le paqueeb a commencé.» 

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source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/mise-en-oeuvre-des-projets-du-paqueeb-a-velingara-les-enseignants-attendent-toujours-les-premiers-financements.html