Le chiffre de 145 morts par noyade en l’espace de six mois est ahurissant. D’autant plus que ces morts pouvaient être évitées, ne serait-ce qu’en rendant les lieux, théâtres des drames, accessibles aux secouristes, de l’avis des maitres-nageurs et usagers. Leur accès est rendue quasi impossible par les constructions anarchiques et les tentes qui jalonnent les plages.
145 morts au niveau des plages en six mois seulement. Ce chiffre effarant émane du rapport des autorités sur le nombre de noyade durant ce premier semestre de l’année 2014. Plusieurs facteurs ont été indexés pour expliquer cette cascade de noyade. Et celui qui revient le plus est la prolifération des constructions qui nécessairement va influer sur l’accessibilité des lieux où ont lieux les drames. «Accéder à ce site en cas de noyade, relève d’un exploit», explique un des maitres-nageurs de «Plongeoir», une plage coincée entre Térou-Bi et Magic Land, deux complexes à usage commercial.
La télévision de El Hadj Ndiaye est elle au bord de l'implosion? En tout cas le climat est véritablement délétère à cause d'un management à la limite dictatorial .
S'y ajoute des conditions de travail exécrables. Et même s'ils ne le disent pas tout haut les employés souffrent en silence et attendent le moment opportun pour plier bagages. Tout récemment la rédaction a fait les frais des réactions impulsives de ELHADJI Ndiaye avec le départ de Cheikh Diaby au profit de Sada Kane qui a fini par solder un vieux conflit qui date du temps de leur présence à Canal Info avec le premier nommé. Et chaque jour la direction sort une note de service qui n'obéit qu'aux sauts d'humeurs du PDG .
Les prévenus au procès ne verront leur dossier avancer qu’une fois les exceptions soulevées au premier jour vidées. Ce matin aussi, sera jugé le jeune Moïse Rampino, qui avait voulu perturber les débats.
Ce matin, Karim Wade et ses coinculpés risquent de ne pas prendre la parole pour un bon moment, à la reprise de leur procès. Le jeudi dernier, le président Henri Grégoire Diop avait suspendu la séance pour donner le temps au Tribunal de trancher des exceptions qui avaient été soulevées par les différentes parties.
Le cas de fraudes des 690 élèves-maîtres décelés par le ministère de l'Education nationale qui a soulevé l'ire des syndicats d'enseignants constitue l'arbre qui cache la forêt d'un secteur toujours à l'agonie. Le système éducatif sénégalais fonctionne à l'envers. Il croule toujours sous le poids d'un manque criard de professeurs, des violences en milieu scolaire, les failles du mirador entre autres paramètres sur fond de résultats catastrophiques au baccalauréat et au Bfem (Brevet de fin d'études moyennes).
Décidément le système éducatif sénégalais ne tient plus sur ses deux pieds. A peine sortie d’une décennie mouvementée marquée par des grèves répétitives des enseignants, des élèves, l’éducation nationale est en passe de devenir un secteur à nombreux dysfonctionnements.
Les 690 élèves-maitres réunis autour d’un collectif envisagent de porter l’affaire à la Cour suprême pour annulation de la décision prise par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam qui a annulé leur admission après 5 mois de formation déjà entamés dans les Centres régionaux de formation du personnel de l’Education (Crfpe).
Les élèves maitres des Ecoles de formation des instituteurs (Efi) entendent bien attaquer la décision du ministre de l’Education nationale qui a annulé leur admission au concours de recrutement, session 2013-2014, pour des raisons de fraudes.
Réunis autour d’un Collectif, les 690 élèves-maitres ont décidé de porter l’affaire à la Cour suprême pour annulation de la décision prise par Serigne Mbaye Thiam.
«Un autre recours sera aussi déposé pour annuler la liste des 690 élèves-maitres remplacés. Nous allons prendre un avocat dans la mesure où le ministre est allé jusqu’à nous insulter », a soutenu le porte-parole du collectif.
Abdoul Aziz Diop a estimé que cette décision de porter plainte devant la Cour suprême est motivée par des incohérences relevées dans la démarche du ministre de vouloir, dit-il, «se valoriser». «Dans la publication de la première liste, nous avons constaté que les prénoms et les noms ou date de naissance ne concordaient pas. Pour corriger ces erreurs, le ministre sort une deuxième liste pour relever et ajouter d’autres personnes. C’est un manque de sérieux. Ce travail n’est pas fondé sur la logique ou des choses fiables», a laissé entendre M. Diop.
ALERTE ROUGE - Plus de 100 sénégalais, (hommes / femmes) ont été piégés par des inconnus. Ceux-là, originaires de la Côte D’Ivoire du Sénégal etc.., ont créé une véritable entreprise à « arnaque » avec comme arme de séduction « la webcam » via Skype ou Facebook. Se faisant passer pour de belles créatures, leur but unique est de vous faire chanter après vous avoir piégé nu par caméra. Ces arnaqueurs sont ainsi appelés « les brouteurs »
DakarEcho a mené une enquête en se faisant passer pour de belles créatures sur ces terreurs africains du Net qui se cachent sous des profils de rêve -hommes ou femmes dont l’unique but est de vous soutirer des sous après vous avoir piégé avec une webcam pour ensuite vous faire chanter. Nous avons joué leur jeu et nous les avons pris à leur propre piège.
Le Sénégal, à l’instar du reste du monde, a célébré le 30 juillet, la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, organisée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) en collaboration avec la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants. Cette forme moderne d’esclavage, sous forme de mendicité, de travaux domestiques ainsi que d’exploitation dans les mines, s’accentue au Sénégal, en dépit des diverses interventions menées pour contre carrer le fléau.
C’est une mise en garde digne de nom ! Et elle porte les empreintes de Cheikhou Oumar Bassirou Tall, le fils du khalife général de la famille omarienne, accroché par Actusen.com.
Fidèle à ses prises de position, ce dernier, qui s’est prononcé sur le débat relatif à une possibilité de la légalisation, au Sénégal, de l’homosexualité, s’est voulu clair, net et précis. Sans prendre de gants, le petit-fils d’El Hadji Oumar Tall a dit qu’au ” Sénégal, pays de Serigne Touba, Mame El Hadji Oumar, El Hadji Malick Sy, aucun leader n’ose légaliser l’homosexualité”. Poursuivant, il ajoute : “les musulmans doivent rester unis pour combattre cela. Dieu n’aime pas cette pratique. Et puis, nous ne devons pas rester les bras croisés. Nous sommes prêts à tout, car ce pays nous appartient”.
C’est une promotion de 15 bonnes qui vient à l’assaut du marché après avoir bénéficié d’une formation au Centre d’écoute des jeunes filles domestiques. Cette professionnalisation leur permettra d’afficher certaines exigences dans leur cadre de travail où les conditions sont loin d’être reluisantes.
C’est un nouveau produit sur le marché de l’emploi sénégalais : La première promotion du Centre d’écoute des jeunes filles domestiques est sortie ce jeudi 31 juillet 2014. Ce sont 15 jeunes filles sénégalaises qui ont été formées en six mois, aux métiers du travail domestique.
Le Palais de Justice de Lat Dior va offrir l’occasion, avec l’ouverture du procès de Karim Wade et de ses co-inculpés, à de belles joutes entre différents maîtres du Barreau, qui vont s’affronter tout le long de ces journées de confrontation. Chacune des parties a essayé de mobiliser parmi les plus grosses pointures qu’elle a pu se payer, pour venir défendre sa cause, ce qui promet des échanges palpitants.
On peut déjà, mentalement, saliver sur les oppositions entre, du côté du ministère public, le Procureur spécial Alioune Ndao, accompagné de son substitut Antoine Diome et de l’Agent judiciaire de l’Etat. Ces «officiels» seront accompagnés par Me moussa Felix Sow et l’avocat français William Bourdon. Il faut noter que l’avocat Me Papa Khaly Niang, qui faisait partie du groupe défendant les intérêts de l’Etat, a été nommé à l’Agence de sécurité de proximité, et s’est donc retiré du dossier.