Un mort, un étudiant, depuis ce jeudi. Pourtant, ils étaient nombreux ceux qui s’attendaient à un tel drame. L’explication est simple, le campus social de l’UCAD est transformé depuis le début de l’année en champ de bataille. Et plus grave, des affrontements entre force de l’ordre et étudiants s’y passent la nuit, donc dans une insécurité totale.
Les forces de l’ordre appelées par les étudiants « forces de désordre » méritent réellement ce surnom. Elles interpellent gratuitement des étudiants qui ont juste la malchance de croiser leur chemin les jours de manifestations. Leur modus operandi est trop simple, quand un élément du groupement mobile d’intervention (GMI), interpelle un suspect, il lui demande juste de montrer ses bras pour voir s'il a participé aux affrontements en lançant des pierres.