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Premières tendances des résultats de la présidentielle 2019 au Sénégal Idrissa Seck et Ousmane Sonko indexent Gfm et 2stv

Premières tendances des résultats de la présidentielle 2019 au Sénégal Idrissa Seck et  Ousmane Sonko indexent Gfm et 2stv

Premières tendances des résultats de la Présidentielle 2019 au Sénégal Idrissa Seck et Ousmane Sonko indexent Gfm et 2stv

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En conférence de presse dans la soirée d’hier, dimanche 24 février, au siège du parti Convergence démocratique Bokk Gis Gis de Pape Diop, les candidats à l’élection présidentielle, Idrissa Seck et Ousmane Sonko, ont dénoncé la publication par une certaine presse de «résultats tendancieux» de l’élection présidentielle. Face aux journalistes, les deux candidats soulignant qu’«aucune instance habilitée à donner des résultats ne s’est encore réunie», ont invité les journalistes notamment ceux de la presse étrangère à la retenue.

 L e candidat de la coalition Idy 2019, Idrissa Seck et celui de la coalition Sonko 2019 ont tenu hier, dimanche 24 février, au siège de Bokk Gis Gis une conférence de presse conjointe pour dénoncer la publication par une certaine presse des «résultats tendancieux» de l’élection présidentielle. Face aux journalistes, Idrissa Seck soulignant qu’«aucune instance habilitée à donner des résultats ne s’est encore réunie», a invité les journalistes notamment ceux de la presse étrangère à la retenue. «Nous nous sommes abstenus de proclamer quelque résultat que ce soit et nous avons constaté que certains organes de presse, y compris la presse étrangère, se sont arrogé le droit de donner des résultats de premier tour totalement inacceptables», dénonce le candidat de la coalition Idy 2019. 

 
Avant d’ajouter : «Je pense que c’est exposer la stabilité du Sénégal à un risque très grave et irréparable que de se précipiter sous la pression du président sortant d’annoncer des résultats préfabriqués». Poursuivant son propos, le candidat Idrissa Seck a ainsi tenu à mettre en garde : «Nous ne l’accepterons pas. Le peuple sénégalais ne l’acceptera pas. Nous invitons l’Etat et l’ensemble des organes de presse qui semblent être à leur service à observer le même sens des responsabilités. La parole est au peuple sénégalais. C’est à ce peuple souverain de dire son choix. Nous ne permettrons pas que le président sortant confisque la volonté populaire». 
 
Prenant la parole à son tour, le candidat Ousmane Sonko indexant deux organes privés sénégalais comme étant dans ce lot, a précisé de son coté que «nul n'a le droit de donner des résultats et on n'acceptera pas des radios et des télés mille collines dans ce pays». «Seule la commission de recensement des votes est habilitée à proclamer des résultats provisoires et le Conseil constitutionnel a le droit de proclamer les résultats définitifs. Ni Idrissa Seck ni moi ou Macky n-ont le droit de proclamer les résultats. Donc, que ceux qui sont autorisés par la Constitution prennent toute leur responsabilité pour stopper cette forfaiture que ce soit la Cena, la Cnra, la Commission nationale de recensement et même le Conseil constitutionnel. Qu'ils arrêtent ces dérives avant que cela ne devienne incontrôlable», a interpellé le candidat Ousmane Sonko. Poursuivant son propos, la tête de file de « Sonko président », tout en invitant les différentes autorités religieuses à appeler le président sortant, Macky Sall, pour le raisonner, invite également le «peuple à prendre ses responsabilités» en martelant : «s’il veut forcer, que les gens sortent pour dire non, je prends la responsabilité de le dire». 
 
Sonko met en demeure France 24 et Rfi 
 
Lors de cette conférence de presse, le leader des Patriotes de même que le président de la coalition Idy 2019 ont dénoncé l’ingérence de certains médias étrangers en citant notamment des médias français, Rfi et France 24 qui, selon lui, ont fait des reportages tendancieux. Soulignant que «si cela ne dépendait que de ces deux médias (France 24 et Rfi) «Macky Sall serait réélu parce qu'il leur fait la part belle», Ousmane Sonko rappelle tout de même à l’endroit de ces deux médias que «c'est le peuple sénégalais qui choisit son président». «Ce n'est pas la France qui choisit notre président, qu'ils respectent le Sénégal parce que nous les respectons. A défaut, la fin de notre accompagnage ne serait pas salutaire et ce n'est pas ce que l'on souhaite», a-t-il mis en garde. 

 

source: https://www.sudonline.sn/-idy-et-sonko-indexent-gfm-et-2stv_a_43059.html