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04
Ven, Juil

POUR ÉCHAPPER AUX REPRÉSAILLES DES GENDARMES : Des jeunes de Vélingara se cachent chez Yaya Jammeh

Des dizaines de jeunes ont pris la fuite en sortant nuitamment du périmètre communal de Vélingara. Ces jeunes qui ont organisé une manifestation jeudi dernier en saccageant et brûlant plusieurs édifices dont le centre touristique, les locaux de la mairie, la station d'essence et des domiciles de personnes privées sont activement poursuivis par les éléments des brigades de Kaolack, Tamba, Kolda et Ziguinchor venus renforcer les gendarmes et militaires de Vélingara. Beaucoup d'entre eux sont allés se cacher chez Yaya Jammeh, le chef de l’Etat gambien.

POUR ÉCHAPPER AUX REPRÉSAILLES DES GENDARMES : Des jeunes de Vélingara se cachent chez Yaya Jammeh
À partir de 21 h, c’est le calme plat dans la ville de Vélingara. Pas un seul bruit. Seuls les cris des oiseaux et autres insectes percent les oreilles de ceux qui ne se sont pas encore endormis. Depuis le jeudi 18 mars dernier, cette ville qui vit quotidiennement au rythme du folklore local et de grandes soirées dansantes organisées à tout moment a brusquement rompu avec ses habitudes. Ce, à cause de l'instabilité qui s'est invitée depuis près d'une semaine dans cette localité. Les populations craign

Pour la libération de leurs camarades et de leurs mamans arrêtés : Les étudiants de Vélingara obtiennent la médiation du recteur de l’Ucad

Le Mouvement en soutien à Vélingara (Msv) qui regroupent des étudiants de l’Ucad originaires de la Casamance naturelle, a organisé hier une procession pacifique jusqu’au rectorat, pour demander au Pr Abdou Salam Sall, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, de s’impliquer comme médiateur en vue d’obtenir la libération des jeunes et mères de famille arrêtés à la suite des manifestations violentes des jeunes de Vélingara, jeudi dernier.

Pour la libération de leurs camarades et de leurs mamans arrêtés : Les étudiants de Vélingara obtiennent la médiation du recteur de l’Ucad
Ce n’était certes pas la grande mobilisation, mais ils ont été quand même une cinquantaine d’étudiants à avoir marché hier au rythme de leur célèbre hymne : ‘Nous disons non, camarades élèves, camarades étudiants’, du pavillon A au rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ils portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ‘Stop à l’état de siège’, ‘La Casamance dit non à la violence’, ‘Libérez nos camardes, libérez nos mamans’, etc. Ces étudiants sont tous originaires de la Casamance naturelle, plus exactement des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Ils sont venus en aide à leurs camarades jeunes de Vélingara dont ils considèrent que certains ont été ‘arbitrairement arrêtés’ par la police et la gendarmerie à la suite des émeutes violentes provoquées par les supporters de l’Asc Kawral qui joue en deuxième division, mais qui a été écartée cette année de la ligue professionnelle faute de moyens. Une situation que ces jeunes imputent à leur maire. 

APRES LES INCIDENTS SURVENUS A VELINGARA AVANT-HIER : La gendarmerie a arrêté près de 40 jeunes

Des femmes de la commune de Vélingara, en nombre insignifiant, avaient décidé de tenir tête aux hommes en tenue. Elles voulaient protester contre l’arrestation de près de 40 de leurs enfants. Mais face à un dispositif assez impressionnant, voire dissuasif, les dames ont reculé, car la marche improvisée n’était pas autorisée.

APRES LES INCIDENTS SURVENUS A VELINGARA AVANT-HIER : La gendarmerie a arrêté près de 40 jeunes
Les éléments de la brigade de gendarmerie, soutenus par des militaires, ont procédé, hier, à une série d’arrestations. Au total, une quarantaine de jeunes, soupçonnés d’être les auteurs de l’acte de sabotage commis dans des maisons et dans plusieurs édifices de la commune de Vélingara, ont été appréhendés dans leurs concessions. Les hommes en bleu ont opéré sur la base d’une liste et des informations fournies par des quidams. Le commandant de brigade qui poursuit son travail de sécurisation n’a pas voulu se prononcer sur ces incarcérations. Il attend de les auditionner. 

VELINGARA - CEM de Kounkané : Plus de 15 jeunes filles tombent en syncope

Les populations du Bissabor se sont réveillées Jeudi dernier 11 Mars, sous le choc. Au Collège d’Enseignement Moyen de Kounkané, c’est la peur qui règne au sein du corps professoral et des centaines d’élèves qui fréquentent cet établissement. A l’heure où des groupes d’apprenants se formaient ça et là dans la cour, un coup de vent a soufflé. Des jeunes filles se sont mises à pousser des cris de détresse avant de tomber en syncope. Plus d’une quinzaine d’entre elles ont perdu connaissance sous le regard impuissant du Principal Djidéré Baldé et des surveillants.

Elles ont été évacuées d’urgence dans les différents postes de santé les plus proches pour recevoir une assistance médicale. Toute la ville et les villages environnants furent ameutés. Les parents d’élèves se sont rués vers le CEM pour s’enquérir de la situation. Incroyable, mais vrai ! On ne connaît pas les véritables causes de cette situation, toujours est-il que les filles tombant par ci, par là, ce fut le sauve qui peut. L’établissement a été déserté en quelques minutes.

EVENEMENTS MALHEUREUX DE VELINGARA : Les femmes donnent une explication mystique

Vélingara en feu depuis jeudi. Les arrestations de manifestants se poursuivent toujours et il faut trouver une explication à ces événements malheureux. Ainsi, les femmes de la communauté des «Dimba Toulong» (femmes infécondes ou en difficulté de procréation) en ont trouvé une. Pour elles, le vandalisme des jeunes est la conséquence de la colère du génie protecteur de la commune consécutive au terrassement de l'arbre qui abrite sa demeure depuis des décennies.

EVENEMENTS MALHEUREUX DE VELINGARA : Les femmes donnent une explication mystique
La situation est grave à Vélingara avec une série d'arrestations qui se poursuit dans les maisons. Après les casses du jeudi dernier, les supputations et autres commentaires vont bon train. Pour expliquer les causes de la révolte de la jeunesse, chacun y va de ses pensées. Mais pour bon nombre de dames, notamment les femmes «Dimba touloung», (en Mandingue femmes infécondes ou en difficulté de procréation), «l'acte de vandalisme des jeunes manifestants n'est rien d'autre qu'une conséquence de la colère du génie protecteur qui réside dans un arbre.» Une forteresse qui trônait en centre-ville avec une hauteur d'une trentaine de mètres et qui a été terrassée par des gens. L'arbre a été témoin de plusieurs événements, mais aussi et surtout d'une belle page culturelle qui continue de sauver des vies. «Nous, les femmes, sommes très fâchées contre ceux qui ont décidé de terrasser ce mystique fromager, qui a vu, naître beaucoup d'enfants. Si on assiste aujourd'hui à des scènes de violences inexplicables, c'est parce que ce génie résidant dans cet arbre, a été vexé», s'est confiée une vieille mère qui est venue assister à la cérémonie de demande de pardon initiée par les «femmes dimba tou loung». Une cérémonie organisée, hier dimanche, à côté des morceaux du tronc du grand fromager. 

[ PHOTOS ] VIOLENTE MANIFESTATION A VELINGARA : Deux blessés graves évacués à l’hôpital de Tamba

Il y avait de la violence ce jeudi à Vélingara. Des jeunes surexcités ont saccagé des édifices publics et se sont affrontés farouchement avec les gendarmes et les militaires. La gendarmerie a été attaquée et les personnes arrêtées libérées. Deux jeunes de 15 et 13 ans ont été grièvement blessés et évacués à l’hôpital régional de Tambacounda. Des faits qui ressemblent à ceux survenus à Kédougou en décembre 2008.

Ibrahima Baldé, 15 ans, blessé au genou et de Chérif Ibrahima Barry, 13 ans, touché à la cuisse, ont été évacués à l’hôpital régional de Tambacounda. Ce, après que des jeunes de Vélingara, sont descendus dans les rues et ont violemment manifesté leur colère.

KOUNKANE – DEPARTEMENT DE VELINGARA Une crise d’hystérie collective dans un Cem sème la panique

C’est la panique à Kounkané à la suite de la crise d’hystérie collective qui a fait une trentaine de victimes toutes des jeunes filles, élèves au Cem de la localité. Les faits se sont déroulés ce jeudi dans la matinée. Suffisant pour que certains parlent de djinns et autres sorcelleries. En tout cas, le personnel enseignant et les parents ont lancé un appel à l’endroit des guérisseurs traditionnels de la localité pour une séance d’exorcisation, samedi prochain.

C’est à 10 heures ce jeudi qu’une élève en classe de troisième au Cem de Kounkané, localité située dans le département de Vélingara est tombée en crise. L’élève s’appelle Ndèye Awa Thiam. Deux autres élèves suivront. Puis, ce sera la panique dans toutes les classes où on entendait des cris d’élèves qui voyaient leurs camarades élèves, toutes des filles tombées une à une en crise.

LA BRIGADE DE VÉLINGARA PASSE À UNE VITESSE SUPÉRIEURE : Des mamans arrêtées à la place de certains fugitifs

Après la marche pacifique ayant dégénéré en saccage de la Commune de Vélingara, les arrestations des participants se poursuivent, au moment où les mamans de certains fuyards ont été retenues à la place de leurs enfants recherchés.  

Dans la traque aux participants au saccage d'édifices publics et services de la Commune de Vélingara, jeudi dernier, la gendarmerie a franchi un palier. Et pour cause, des proches des jeunes identifiés, notamment les mamans de certains fugitifs, sont arrêtés. Ce, afin d'obliger ces mis en cause à se rendre. C'était le cas avec des dizaines de femmes qui étaient parquées dans les locaux de la gendarmerie de Vélingara. «Quand les gendarmes se rendent dans une maison et n'y trouvent pas la personne recherchée, ils embarquent un de ses proches. Par ce moyen, ils veulent obliger cette personne à se rendre», confie un jeune de Vélingara.  

Vélingara : deux adolescents grièvement blessés par balles après une marche

Vélingara, 18 mars (APS) - Deux adolescents ont été grièvement blessés par balles au cours d’une manifestation de protestation de jeunes, jeudi dans la commune de Vélingara (125 Km a l’est de Kolda), a appris le correspondant de l’APS de source médicale.
 

’’Nous avons reçu deux jeunes adolescents âgés entre quatorze et quinze ans qui sont blessés par balles, et n’ayant pas de chirurgien au niveau du district, nous avons évacué les deux jeunes vers l’hôpital de Tambacounda, mais ils sont sérieusement touchés’’, précise la même source.

VELINGARA - SEXUALITE PRECOCE : L’ECOLE, UN TERREAU FERTILE

Scoopsdeziguinchor.Com : Jadis très ancré dans la tradition, le département de Vélingara n’est plus cette partie ou l’on tient à la préservation des valeurs traditionnelles. Il est devenu un terreau fertile aux grossesses précoces. Signe d’une oasis de débauche sexuelle. Quelques mois seulement après l’ouverture des classes plus de 40 cas de grossesses ont été signalées. Il est difficile ou chimérique d’entrer dans un établissement scolaire ou une jeune fille n’est pas enceinte.

Le phénomène des grossesses précoces est en phase de devenir une épidémie dans le milieu scolaire à Vélingara et touche tous les cycles, du primaire au secondaire .Le phénomène garde toute sa part d’insolite pour mériter d’être souligné . Les jeunes ont banalisé la sexualité .Le manque de vergogne, le non respect de sa virginité, la démission des parents et la pauvreté ont tout changé et font place à ce phénomène devenu un scandale .De l’avis de mère Banna « c’est devenu une banalité maintenant .Des petites filles dont l’âge varie entre 13 et 15 ans font des enfants n’importe comment » .Très nostalgique , elle déclare « notre époque perdre sa virginité avant le mariage est synonyme de honte pour toute la famille .Quand on tombe en état avant le mariage on est rejeté par toute la famille et la société ».Mais maintenant les parents , les autorités sont responsables de cette situation parce que les enfants sont trop libres au nom de la loi .