Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

13
Sam, Sep
SENETOILE NEWS

SENETOILE NEWS

Sénégal

La gare des Beaux maraîchers s’ouvre lundi après moult péripéties.  Et la fermeture de Pompiers met fin à l’anarchie dans le secteur des transports et élague de la circulation les «coxeurs».

Enfin ! On peut résumer le sentiment de soulagement de l’Etat et des voyageurs avec l’ouverture de la gare routière des Baux maraîchers prévue ce lundi 11 août 2014 à 5 heures. Depuis plusieurs mois, les populations attendaient la mise en service de ce joyau qui a coûté plus de 7 milliards de Francs Cfa. Entre les louvoiements de l’Etat et l’entêtement des transporteurs, son ouverture a été toujours remise aux calendes grecques.   «A compter de cette date, toutes les dessertes routières interurbaines et internationales dans les départements de Dakar, de Pikine et de Guédiawaye, au départ comme à l’arrivée se feront sur le site de la nouvelle gare sise à Pikine, face au Marché central aux poissons», annonce le gouverneur de Dakar.

default

Le voyage de Macky Sall au pays de l’oncle Sam a été fructueux, du moins politiquement. Car en plus du porte-parole fédéral du Rewmi, le célèbre parolier Oumar Diaw Seck, qui a profité de l’audience que le chef de l’Etat a accordé à la communauté sénégalaise basée aux Etats-Unis pour annoncer son ralliement à l’Alliance pour la République, Ndeye Astou Athie a aussi déposé ses baluchons à l’Apr. 

EN COULISSES : ENQUETE DE CE JEUDI

LES CHEFS D'ÉTAT AFRICAINS LES PLUS POPULAIRES DANS LEUR PAYS - Macky Sall dans le top 10
Selon le sondage rendu public par le site Gallup.com et classant les chefs d'État africains par ordre de popularité dans leurs pays, le Président Macky Sall est arrivé 8e sur 26. Les Sénégalais approuveraient à 63% l’action de leur président, alors que 34% en ont une opinion défavorable. Le site Gallup.com a réalisé le sondage auprès d'échantillons de plus de 1000 personnes dans 26 États du continent. Et si certains s'en sortent très bien, d'autres ont franchement du souci à se faire. Dans le trio de tête, Ibrahim Boubacar Keïta, dont l’action à la tête de l’Etat est approuvée par 86% des Maliens. Il est suivi du Botswanais Ian Khama et du Kenyan Uhuru Kenyatta, plébiscités par 81 et 78% de leurs administrés. Retrouvé à la 4e place, le Camerounais Paul Biya pousse tout de même à relativiser le sondage, réalisé en 2013. Biya est à 70% d'opinions favorables, un chiffre que l'on peine à trouver “en adéquation avec les critiques entendues depuis de longues années à Yaoundé ou Douala.” En revanche, si Alassane Ouattara (57%, 11e) ou Ali Bongo Ondimba (57%, 12e) réalisent des scores honorables, Alpha Condé végète sous la barre des 50% en Guinée (49%, 19e), quand Idriss Déby “reste bloqué” à 44% (22e), juste devant Goodluck Jonathan, sans doute sanctionné pour la situation sécuritaire catastrophique du Nigeria (43%). Le trio de queue de ce classement est composé de la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf (42%, 24e), du Sud- Africain Jacob Zuma (41%, 25e) et enfin, bon dernier et loin derrière, de Joseph Kabila (24%, 26e), Président de RDC.

MOTS
Les jeunes libéraux ne veulent plus entendre ceux de l’APR traiter le fils de l’ancien chef d’Etat de voleur au cours de ce procès qui se  ient à la salle 4 du palais de justice.Hier, à l’heure de la pause, les militants libéraux scandaient en choeur “Karim Président” alors que, de l’autre côté, c’était “le voleur” qui se faisait entendre. Ce qui ne plut pas aux partisans de Wade fils. “Ça suffit, nous n’allons plus accepter qu’ils traitent Karim Wade de voleur, il a servi son pays”, dit un jeune libéral en colère. Et au moment de quitter la salle, les chants disharmonieux ont repris de plus belle jusque devant le tribunal. N’eût été l’intervention des forces de l’ordre, les libéraux et apéristes en seraient venus aux mains. Ils seront vite séparés par la sécurité et sommés de rentrer chez eux. 

SÉCURITÉ
Plus le procès de Karim Wade avance, plus l’accès au palais de justice devient difficile. Contrairement aux autres jours où l’on pouvait se permettre de prendre avec soi n’importe quel bagage, ce n’est plus le cas, désormais. Les gendarmes qui contrôlent les entrées et sorties, au sein comme aux alentours du tribunal, ont reçu des ordres stricts. “Tout objet ou effet dont on peut se servir pour blesser quelqu’un ne sera pas toléré en salle”, dit une gendarme. Et à ce dessein, des cartons sont posés çà et là et les objets qui y sont déposés récupérés par leurs propriétaires à leur sortie. Dans le lot  ’objets, des parfums, des peignes, des briquets ou encore des porte-clés. Des mesures qui n’enchantent pas certaines personnes qui n’hésitent pas à se plaindre. Mais situation oblige, il faut se faire au règlement et cela tant que durera le procès de Karim Wade.

96 MEGAWATTS
Faisons un saut à Washington où le président le plus puissant de la planète reçoit les chefs d’Etat africains. En marge, le Président Macky Sall s’active dans la recherche de solutions aux problèmes domestiques du Sénégal. Ainsi, il a rencontré hier le président de la Banque mondiale “suite à un nouveau partenariat scellé dans le secteur de l'énergie”, renseigne un communiqué de la Présidence. “L’IFC, la branche du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale, a signé aujourd'hui (hier) un accord de financement de 93,4 millions d'euros avec Melec PowerGen pour développer la centrale de Tobène au Sénégal. Le projet fournira de l'électricité à plus d'un million et demi d'habitants au Sénégal”, ajoute la source, qui précise que Senelec, la société nationale d'électricité du Sénégal, a signé un contrat d'achat de 20 ans pour l'électricité générée. 

ACA
Restons à Washington pour apprécier, dans la foule de retombées positives et concrètes, suite à l’action du Président Macky Sall lors de ce sommet exceptionnel Etats-Unis-Afrique, la mise en place d’un nouveau “Advisory Council for Africa” (Aca) composé de quinze (15) pays dont le Sénégal. Selon la note de la Présidence qui donne l’info, “le Aca aura pour rôle de suivre ainsi que de faciliter l’augmentation des flux d’investissements américains vers ces 15 pays d’Afrique. C’est suite à la rencontre du Président Macky Sall avec le Secrétaire d’Etat américain au commerce, Madame Perry  Pritzker, qui s’est tenu à Washington le 5 août dernier, que la nouvelle fut annoncée”. Ce groupe spécial, mis en place avec l’administration américaine, fait partie intégrante des mécanismes de suivi mis en place pour assurer la concrétisation des projets et ambitions nés du sommet Etat-Unis-Afrique.

EBOLA
L’intrus le plus présent à ce sommet, le virus Ebola. Barack Obama a été vraiment reconnaissant envers Alpha Condé. Présent au sommet USA/Afrique alors que l’épidémie de fièvre Ebola fait des ravages dans son pays, le président guinéen a reçu un vibrant hommage de la part de son homologue américain. “Je voudrais commencer en souhaitant la bienvenue au président Alpha Condé de la Guinée et en signalant l’absence de deux leaders qui sont dans l’impossibilité de nous joindre : la Présidente Sirleaf du Liberia et le Président Koroma du Sierra Leone. Il faut signaler la présence de délégations de ces deux pays confrontés à des difficultés au même titre que la Guinée. Au nom de toutes les délégations ici présentes, nos pensées et nos prières vont aux personnes affectées par l’épidémie d’Ebola, surtout celles qui ont perdu la vie”, a dit Barack Obama dans son discours de Bienvenue. Avant d’ajouter : “Les Etats-Unis et leurs partenaires  feront de leur possible pour aider ces pays africains à faire face à cette crise sanitaire”.

CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal souligne que “les Usa vont poursuivre leur soutien aux pays africains par le biais de l’initiative du président (Obama) sur le changement climatique mondial, qui a pour vocation de contribuer au renforcement de la résilience des pays en développement face aux conséquences du changement climatique et de dresser les grandes lignes du développement à faibles émissions”.

SENETOILE NEWS a le plaisir de vous présenter la Une de l'hebdomadaire Le Témoin N°1175  du Jeudi 07 au mercredi 13 Juillet  2014.

 

Prix 300 francs CFA

Titre 1. Révélations renversantes de l'inspection générale d'État (IGE) : quand Wade créait des milliardaires à la pelle

 

À lire en page 5.

default

SénégalSerigne Mbaye alias «Badiène» s’est éteint
Le célèbre « gordjiguène » Serigne Mbaye, ami et confident des grandes «drianké» dakaroises, n’est plus. Celui qui était surnommé dans le milieu « Badiène » a tiré sa révérence. Selon le site « seneweb.com» qui donne l’information, son corps a été retrouvé dans son domicile aux Maristes par sa domestique. Et sa mort remonterait à quelques jours puisqu’il a été découvert en état de putréfaction. La gendarmerie, avisée, a ouvert une enquête pour se faire une idée claire des circonstances de la mort de Serigne Mbaye qui faisait partie des organisateurs du fameux mariage homosexuel organisé à Mbao en 2008. Ce mariage qui avait défrayé à l’époque la chronique est à l’origine de l’exil du travesti Pape Mbaye aux Etats Unis.

LES BREVES : LE SOLEIL DE CE JEUDI

Deux jeunes leaders dans la délégation sénégalaise
Le Sénégal, dans l’engagement indéfectible de son administration en faveur de la jeunesse, a envoyé deux de ses jeunes leaders exceptionnels au sein de sa délégation au sommet Etats-Unis-Afrique. Ces deux jeunes dirigeants feront aussi partie de la délégation sénégalaise à la prochaine réunion du G20. Le Sénégal a également annoncé une augmentation des programmes de formation technique et professionnelle destinés à offrir des débouchés aux jeunes, indique notre source.

default
C’est le 15 juillet dernier qu’a été lancée, dans une relative discrétion, à Paris, la Fondation qui marque un tournant dans les relations économiques entre l’Afrique et la France. Conçue lors du Sommet de l’Elysée de décembre 2013, cette Fondation a pour architecte principal l’économiste et banquier Lionel Zinsou, président de PAI Partners.
 

« La France ne dispose pas de fondations aussi puissantes que les fondations anglo-saxonnes (Gates, Clinton), qui jouent un rôle essentiel dans le rayonnement et la dynamique de liens d’affaires », avaient fait remarquer, en décembre 2013, les auteurs de 15 propositions concrètes pour relancer les relations économiques franco-africaines. Parmi eux, l’ex-ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, le banquier d’affaires franco-béninois Lionel Zinsou et le dirigeant d’entreprise franco-ivoirien Tidjane Thiam.

default

Hier au palais de justice, les robes noires se sont livrées à une véritable bataille de «mots déplacés». Le procureur spécial et son substitut, par moment, n’ont pas été à l’écart de cette confrontation verbale digne d’accusations.

 

Ce sont les avocats de la défense, qui, à travers Souleymane Ndéné Ndiaye,  ont commencé à faire leurs observations. S’ensuivent ses confrères  appartenant à la même ligne de défense pour revenir sur les précédentes  plaidoiries de la partie civile. D’intenses  précisions aux allures d’attaques parfois déplacées ont rythmé leurs observations. Le procureur spécial et son substitut n’ont pas été en reste.

Sénégal

Après la défense et la partie civile, le Parquet spécial près la Crei a repris hier la parole. Le Procureur spécial Alioune Ndao a fait dans le déballage contre l’avocat Me Seydou Diagne. Il a soutenu que ce dernier est mal placé pour lui «donner des leçons de morale», car il a fait l’objet de plaintes sans compter ses dettes.

La réplique du Procureur spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Alioune Ndao, a été particulièrement dirigée vers l’un des avocats de la défense, en l’occurrence Me Seydou Diagne. Ce dernier a soutenu que le chef du Parquet spécial a été sauvé par le Procureur général près la Cour suprême d’alors, Abdoulaye Gaye, car Karim Wade avait porté plainte contre lui.


Lors d'un débat sur la chaîne de télévision sénégalaise TFM, une vive empoignade a opposé le prédicateur Tariq Ramadan au Professeur Bakary Sambe de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal).

Tout est parti d'une déclaration de Sambe disant que "dans les négociations et le dialogue il faudra compter sur le camp de la paix symbolisé par Mahmoud Abbas". C'est alors que Tariq Ramadan, défendant le Hamas et les Frères Musulmans, compare l'action de ce mouvement à l'ANC et à celle de Nelson Mandela. Cette comparaison a failli mettre fin au débat lorsque Bakary Sambe lui rétorqua que ""Comparer Nelson Mandela au Hamas est une insulte à sa mémoire" C'est une vive tension qui s'installa alors sur le plateau lorsque Bakary Sambe en finit par dire à propos du Hamas et des Frères Musulmans qu'un parti ayant comme emblème deux sabres croisés sous lesquels il est marqué "Préparez-vous", "soulève forcément inquiétudes et interrogations".