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SOMMET DU NEPAD A DAKAR L'Afrique dit «halte» aux aides extérieures

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Le Sommet du Nepad à Dakar sur le Financement des Infrastructures en Afrique, tenu les 14 et 15 juin  à Dakar, a été une cadre approprié pour l'Afrique de chercher des opportunités d'investissements et de partenariats. Une manière de faire la combinaison de toutes les sources de financements afin de cesser d'être un réceptacle de l'aide.

 

«Le message que nous voulons lancer ici est clair : l’Afrique a certes des besoins urgents et énormes, mais par ses ressources et son potentiel, elle se veut désormais non comme un réceptacle de l’aide, mais comme un pole d’opportunités d’investissements et de partenariats» a  déclaré Macky Sall, Président du Sénégal, à l’occasion du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures, tenu du 14 au 15 juin à Dakar. Cette déclaration a été faite en présence de ses pairs, notamment Ibrahim Boubacar Keita,du Mali, de Boni Yayi, du Bénin, de Goodluck Jonathan, du Nigéria, ainsi que de plusieurs hommes d’affaires, des partenaires techniques et financiers. 
Selon Macky Sall, l’Afrique ne veut plus être un réceptacle de l’aide, mais plutôt un axe d’opportunités d’investissements et de partenariats. A l’en croire, le continent doit répondre à un seul impératif, notamment de gagner du temps, d’aller plus vite et de faire des résultats. Pour y arriver, le Président a indiqué que «cela veut dire qu’il faut agir à tous les niveaux de planification, de conception et d’exécution pour lever les contraintes à la réalisation de nos objectifs». Ce qui va permettre, selon lui, de rompre avec les modèles de financements classiques pour atténuer la dépendance du continent à l’égard de l’extérieur compte tenu surtout du reflux de l’aide publique au développement et de la volatilité des marchés de capitaux. Sur ce, il a lancé une invite aux Etats africains pour accélérer l’intégration par l’économie et les infrastructures d’interconnexion.
 
Par ailleurs, le Président malien, Ibrahima Boubacar Keita a plaidé pour la reprise de projets comme le chemin de fer Dakar-Bamako. Selon lui, «le retard de l’Afrique sur le plan des infrastructures est considérable. Il y a urgence à procéder à une modernisation de nos infrastructures». 
 
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, a de son côté lancé un appel pour le partenariat public-public (PPP) dans le but de financer les infrastructures. Son homologue du Bénin, Boni Yayi, a pour sa part indiqué que «l’amélioration continue de l'environnement des affaires est une condition (indispensable) de l'attrait des investissements et des financement».

 

source:http://www.sudonline.sn/lafrique-dit-halte-aux-aides-exterieures_a_19429.html