Au Sénégal, le procès de Karim Wade s’ouvre ce jeudi. Le fils de l’ancien chef de l’Etat, qui avait occupé d’importantes fonctions ministérielles de 2009 à 2012, est poursuivi pour « enrichissement illicite ». Sept autres prévenus devront comparaître pour « complicité d’enrichissement illicite ».

C’est un procès-fleuve qui commence Dakar avec au moins 77 témoins et une trentaine d’avocats mobilisés pour défendre chaque partie.
A travers ce procès, la justice sénégalaise veut savoir comment Karim Wade a bâti sa fortune. A la barre, l’ancien ministre de l’Energie et des transports aériens devra justifier comment il a pu acquérir deux maisons, huit véhicules de luxe, plusieurs sociétés aéroportuaires, à cela s’ajoute de présumés avoirs établis à Monaco et à Singapour. 

Les années se suivent et se ressemblent pour les musulmans Sénégalais. Après un départ en rangs dispersés pour le Ramadan 2014, ils vont encore célébrer l'Aïd El Fitr, communément appelée Korité dans la division. 

Le Général avait encore besoin du Colonel SY à la tête du CTGN pour gérer, avec le Ministre Bécaye DIOP, un dossier encore plus juteux. 
Il faut reconnaître que cette fois-ci, le Général n’était pas demandeur. Le Ministre lui-même avait monté un dossier pour virer des crédits des Armées vers la Gendarmerie, sur le Budget Consolidé d’Investissement, profitant de la faiblesse du CEMGA, à qui le Président avait annoncé son départ dans les mois à venir, et la complicité du Directeur des Affaires administratives et du Budget de cette époque. 

C’est ce qui fait que «le coût initial de l’ouvrage a été fixé de manière forfaitaire à 12 milliards de francs Cfa. A la fin du chantier, il a été enregistré des travaux supplémentaires de 8 milliards de francs Cfa». Ce montant de 8 milliards, poursuivent les enquêteurs, a «aussi été fixé de manière forfaitaire dans la mesure où aucun dossier technique justificatif n’a été produit. Les autorités d’alors s’étaient contentées d’un simple ‘mémoire en réclamation’ du responsable des travaux listant les éléments qui ont entraîné l’augmentation du prix 

Le président fondateur du Parti de la vérité (PVD/JGA) demande à ses militants et sympathisants de suspendre toutes les activités du parti jusqu’à nouvel ordre afin de se consacrer aux activités du mouvement universel Bamba Feep (Bamba partout), a-t-on appris auprès de cette formation.

''Au lendemain des élections locales qui ont enregistré une bonne participation du PVD / Jamma Gën Ay dans plusieurs collectivités locales du pays, le président fondateur, Cheikh Ahmadou Kara Mbacké demande à tous les militants et sympathisants de suspendre toutes les activités politiques du parti et ce jusqu’à nouvelle ordre’’, indique un communiqué reçu dimanche à l’APS.

iGFM – (Dakar) Le Président Macky Sall verrouille, sécurise et ferme la porte aux « indélicatesses » qui pourraient se produire dans l’exécution du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui va recevoir une bonne pluie de CFA, c’est du moins la lecture que l’on fait à la suite de ses critiques, vendredi 25 juillet, à l’occasion de la cérémonie de présentation du Rapport publique de l’Inspection générale d’Etat (IGE).

Que dire ? Les rapports publics sur l’état de la gouvernance et de reddition des comptes présentés par l’Inspection générale d’Etat (Ige) se suivent et se ressemblent. Inexorablement ! Celui de 2014 dévoile dans ses grandes largeurs, la propension de certains gestionnaires à prendre des libertés avec les deniers publics qu’ils manipulent à leur guise. Comme si de rien n’était. Désespérant. L’Anoci est 
un sommet de mal gouvernance. Le Fesman est un podium de dilapidation des deniers publics. La Maison du Sénégal à New York s’élève dans des surfacturations. La gestion du secteur de l’énergie se trouve sous haute tension, notamment le Fse. A l’image de ces exemples, les autres sociétés nationales, auditées, sont rongées par la dilapidation des ressources publiques. Inquiétant !

iGFM- (Dakar) Invité du grand Jury de ce dimanche sur la Rfm, l’avocat et membre du comité directeur du Pds El hadji Amadou Sall a porté la réplique à Moustapha Diakhaté qui réclame que Me Abdoulaye Wade soit en tendu par la commission d’enquête parlementaire sur les révélations du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans son brûlot. «Un ancien président de la République ne peut pas être entendu par une commission de l’Assemblée nationale» selon lui.

L’ancien Premier ministre, Aminata Touré, tisse sa toile et s’éloigne chaque jour de Macky Sall et de l’Apr. Il nous revient, en effet, que 34 organisations acquises à sa cause se sont réunies à Grand Yoff, son fief. L’objectif de cette rencontre est de mettre en place un vaste mouvement de soutien Réseau Dolel Mimi (Rdm). Ce mouvement, qui sera formalisé au début du mois d’août prochain, à l’issu d’une assemblée générale, compte l’accompagner dans ses activités politiques et soutenir son combat politique jusqu’en 2017.

Idrissa s’est lâché à la fin de la prière de l’Aïd El Fitr. Il a parlé du taux de réussite au Bac…Il a évoqué le cas Mbagnick Ndiaye, le cas Karim Wade, l’influence de Marème Faye…

"C’est une honte, une honte, une honte…" c’est en ces termes que Idrissa a commenté le taux de réussite au Bac. "Au moment ou le Maroc produit 118.000 bacheliers, la Tunisie, 85.000 bacheliers, le Sénégal a produit 30.000 bacheliers, et ça c’est une honte…Et Macky doit démissionner pour ça car il doit avoir honte. Surtout quand cela vient d’un président né avant les indépendances. Il ne doit plus présider à la tête de la magistrature suprême". 

C’est un bataillon de feu qui ne semble pas badiner dans sa détermination inébranlable à précipiter la “mort” du régime de Macky Sall, dès la Présidentielle de 2017. Il s’agit du chef de file de Rewmi, Idrissa Seck, du maire sortant de Dakar, Khalifa Sall et du patron de l’Union des centristes du Sénégal, Abdoulaye Baldé.

En effet, les deux premiers nommés ont pris, ce samedi matin, un avion et déchiré les entrailles du Ciel, pour assister à l’installation du Conseil municipal de Thiès, dont le nouveau maire est Abdoulaye Baldé, édile sortant. 

Le Premier ministre Mahammed Dionne a présidé un conseil interministériel hier, jeudi 24 juillet, consacré au pèlerinage à La Mecque. Occasion saisie pour revenir sur des décisions qui ont été prises pour le bon déroulement de l'édition de cette année. 

Dans toute guerre, il existe ce que l’on appelle un appât. Et dans le combat contre Karim Wade, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) est prête à utiliser tous les moyens pour tirer le ver du nez de l’accusé. Et la CREI a mis en place un attirail très puissant qui fait aujourd’hui peur aux avocats de Karim : c’est le compte fictif de 47 milliards supposé appartenir à Karim à Singapour et les 7 milliards de la société Dubaï céramique.
Le compte bancaire à Singapour n’existe pas. Et à xibaaru, toutes les sources ont été formelles : « Karim Wade n’a pas de compte bancaire à Singapour »
Donc à Singapour il n’y a rien. Car il serai facile de dire que « Dieu a compte à Dakar »
Quid de la société Dubaï Céramique net des 7 milliards ?

Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l'Education nationale, n'a pas fait dans la dentelle hier, vendredi 25 juillet, en décidant d'autorité de procéder à l'annulation des 690 admissions déclarées au concours de recrutement d'élèves-maîtres, pour raisons avérées de fraude lors de la sélection. Le ministre qui tenait un point de presse, dans les locaux de son département, s'est également engagé à déposer une plainte au niveau de la justice pour situer les responsabilités et sanctionner sévèrement les coupables.

Du nouveau au sujet de la réduction du mandat du président de la République. En effet, dans sa dernière édition qui paraît ce lundi, dans sa rubrique «Confidentiel», l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique fait état de la volonté du Président Macky Sall de respecter sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans. D’après le site d’informations Dakaractu.com, il ressort des infos glanées par nos confrères de la rue d’Autueil que Macky Sall ne compte cependant pas annoncer son irrévocable décision tout de suite.

En faisant, hier, au président de la République, un résumé succinct du rapport public sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, le vérificateur général de l’Etat a épinglé Macky Sall. Au chef de l’Etat, selon EnQuête, il est reproché d’abuser de son pouvoir dans les décrets portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République et la Primature.

Le rapport de l’IGE a constaté que le décret portant répartition des services fait désormais l’objet d’un recours de plus en plus récurent, pour créer ou dissoudre des directions et agences ou parfois, en modifier la dénomination. Un exemple : La délégation à la réforme de l’Etat et à l’assistance technique (Dreat) est devenue le Bureau organisation et méthodes (Bom) à la faveur du décret n°2013-1225 du 4 septembre 2013 des services de l’Etat. 

La défense du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, promis à l’échafaud après la publication de son livre qui incrimine l’ex-Haut commandant de la gendarmerie dans des affaires de corruption, s’organise au sein de la gendarmerie. Ainsi que dans les réseaux sociaux. L’objectif est de lui éviter «la fin» de Keïta.  

Les termes du débat sont assez simples : faut-il brûler le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw «coupable d’avoir mis le linge sale  de la famille sur la rue publique ?  Le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw sera-t-il le nouveau commissaire Cheikhna Keïta de la gendarmerie ? Les premières réactions de l’Etat lui prédisent le chemin de l’abattoir pour avoir jeté le discrédit sur la gendarmerie.