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Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (Pse), beaucoup de défis peuvent plomber les efforts consentis par le gouvernement, notamment la disponibilité, la fiabilité et la régularité des données. Pour parer à cette éventualité, il ressort de l’étude réalisée et restituée hier, 8 octobre, par l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar), la nécessité du financement des opérations statistiques sur fonds propres pour être conforme aux priorités nationales, afin d’atteindre les objectifs fixés.
L’Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar) a procédé hier, mercredi 8 octobre, au cours d’un atelier de restitution, à la présentation des études Post Omd et la Révolution des Données. Il en ressort de cette rencontre, portant sur «Une révolution des données pour informer l’agenda de développement post-2015», que les défis majeurs pour l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (Pse) sont entre autres, la disponibilité, la fiabilité, et la régularité des données.
Selon Suwadu Sakho Jimbira de l’Ipar, chargé de présenter l’étude, «le Pse devrait constituer une véritable opportunité d’éradiquer la pauvreté au Sénégal à l’horizon 2030».
Toutefois, elle précise que «la disponibilité, la régularité et l’accessibilité de données fiables sur la pauvreté et les conditions de vie des populations constituent des obstacles pour mesurer et réorienter les politiques économiques et sociales».
En outre, l’étude montre que beaucoup d’opérations statistiques sont commanditées et financées par les partenaires au développement avec une source de financement assez importante.
Cela, avec des appuis qui diffèrent d’un partenaire à l’autre. Cependant, elle soutient que, «les bailleurs financent des opérations statistiques pour suivre des indicateurs qui leur sont utiles».
Assez, pour elle, pour se poser la question de la pertinence de ces indicateurs comparés aux priorités nationales. Par conséquent, elle estime que «le renforcement des capacités financières et techniques du système de statistique national devra consister une action prioritaire afin de montrer un gage de bonne gouvernance».
Mieux, elle indique que pour résoudre ce problème, il faut assurer un financement durable sur la base des ressources financières nationales.
Il ressort de cette étude que la majeure partie des OMD 2015 ne sera pas atteint car qui les données ont été collectées sur la base de moyennes nationales, ne tenant pas en compte les inégalités entre différents groupes d’une même société.
D’où l’importance de la «révolution des données» pour permettre l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques basées sur des preuves.
Une allégation qui rencontre l’approbation de Baba Ngom, du Cncr qui estime que la production des données fiables est extrêmement importante pour permettre aux différents acteurs de donner des conseils aux autorités publiques, comme privées.
Abondant dans le même sens, Ibrahima Hadié, Directeur des recherches de l’Ipar est revenu sur l’importance de la révolution des données, source fiable pour l’atteinte des objectifs. Ce qui suppose, selon lui, la disponibilité de statistiques fiables et régulières.
Pour ce faire, il indique que certains «estiment qu’il faut l’internaliser. Il faut que les pays puissent trouver des ressources internent qui puissent supporter cela».
Cela, parce que selon lui, «il est difficile de pouvoir avancer en comptant sur l’appui des autres». Ce qui n’enlève en rien la responsabilité particulière des puissances internationales par rapport à la situation de nos pays, trouve-t-il.
source: http://www.sudonline.sn/les-defis-qui-risquent-de-plomber-le-pse_a_21126.html