Avec la publication de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019 par le Conseil constitutionnel, certains des partisans des «recalés » ont commencé à envahir quelques artères de Dakar, y brûlant des pneus, saccageant des bus, s’attaquant même à un siège de l’Alliance Pour la République.
Le PIT, adepte constant du respect du droit de manifestation des citoyens, dans le cadre des lois, mais tout aussi résolument contre toute stratégie de confrontation avec les forces de l’ordre, dénonce sans nuance les destructions de biens publics et des propriétés individuelles.
D’autant que cette montée de la violence et du vandalisme va dans le droit fil de menaces récurrentes de troubles à l’ordre public proférées par des leaders de l’opposition. Il s’agit de ceux-là qui n’ont cessé de dire, publiquement, leur volonté d’empêcher la tenue de la présidentielle si d’aventure leur candidat à la candidature n’était pas retenu.
Leurs menaces commencent donc à être mises en œuvre dans une sorte de silence assourdissant de nombre des bruyants prétendus‘’défenseurs des biens publics du peuple sénégalais’’.
Plus grave, des voix se sont élevées, des rangs de l’opposition, pour stigmatiser l’intervention des forces de l’ordre, paradoxalement accusées d’atteinte à la liberté de manifestation des citoyens.
L’attitude de ces partis de l’opposition traduit objectivement leur soutien politique et moral au recours à la violence et à la destruction des biens publics qui est pourtant à mille lieues des valeurs républicaines et démocratiques dont ils se gargarisent.