Mimi accélère
Dans notre livraison d'hier, on s'interrogeait sur les desseins de Mimi «accélération» et de certains leaders de «Macky 2012», après leur rencontre autour d'un «Ndogu». D'après nos capteurs, ce qui est constant, aujourd'hui, c'est que l'ex-Pm a fini de payer ses dettes de sommeil et s'est fixée comme objectif de remobiliser ses partisans. Hier, elle a dîné avec 180 jeunes volontaires qui ont joué un grand rôle pendant la campagne électorale pour le compte de «Benno bokk yakaar» (Bby) à Grand-Yoff.
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La Une du Populaire – Cheikh ABDOU AHAD GAINDE FATMA, président de la commission communication Magal Touba : « Pourquoi devrait il y avoir des problèmes entre l’État et Touba ? »
EUX & NOUS - PAR AMADOU GALLO DIOP UNIVERSITES, SANTÉ et PERSPECTIVES de DÉVELOPPEMENT DURABLE
Je précise d'emblée que je n'appartiens à aucun parti politique, syndicat ou à une quelconque forme d'entité politicienne. J'ai le plus grand respect pour toutes ces utiles institutions et structures de réflexion, d'action et Gardiens de la démocratie, de la liberté et de la justice sociale. Ce choix n'est dicté que par le souci de préserver un 'esprit libre', mais auscultant les battements du cœur de sa communauté professionnelle, palpant le pouls majestueux de sa société et tenant compte de toutes les sensibilités, et pouvant ainsi librement analyser, critiquer, apprécier et proposer.
Par Abdoulaye Rokhaya Wane : parlons aux intellectuels, président Sall, si vous permettez…
Le Sénégal est, comme la plupart des pays du continent, en pleine mutation. Partout des mutations sociales, économiques, démographiques, politiques, médiatiques, culturelles et religieuses sont en train de pétrir le moule du Sénégalais nouveau et, donc, de structurer son avenir. Rarement les multiples facettes de ces mutations sont explorées. Rarement, on ne les a confrontées aux réalités sociales tant à l’échelle de l’individu que du groupe, à travers des contextes d’affirmation, de restructuration ou d’érosion du politique, de crises économiques, de tension sociales, d’affirmation du religieux ou du foisonnement culturel. Pourquoi donc ?
TRIBUNE LIBRE : Lettre ouverte à Boko Haram
TRIBUNE LIBRE : Lettre ouverte à Boko Haram
Brothers,
Je me permets de vous écrire publiquement en français, parce que mon anglais est catastrophique. Je me permets de vous écrire parce qu’aucun intellectuel africain n’a osé le faire, comme d’habitude. Je me permets de le faire même si j’ai peur pour le Nigeria et les pays limitrophes et que la honte que j’ai de vos actes est immense. Je vous écris parce que je crois, je rêve, que vous prendrez conscience de l’énormité de votre cruauté et deviendrez des personnes qui respectent les valeurs humaines.
Etre rebelle ou se rebeller, je croyais que cela se joignait quelques fois avec le fait d’être militant. Est-on toujours militant quand on bascule dans l’extrême ? Souligne-t-on toujours les injustices dans la société en prenant des positions extrêmes ? Pensez-vous que vos dirigeants écouteront vos revendications, en continuant dans l’extrémisme ? Je pensais, et peut-être que je me trompe, que le dialogue justement était le meilleur moyen de se faire entendre, même si en Afrique le droit de manifester publiquement n’est pas encore entré dans les mœurs. Je pensais qu’on défendait mieux les causes en restant pacifique. N’avez-vous pas un peu de compassion pour la malheureuse population qui se retrouve aujourd’hui terrorisée par vos actes ?
L’ancien Président Abdou Diouf sur la Crei : « A l’époque, je n’avais pas été suivi… ni par la magistrature, ni par la presse… »
Dans l’émission Livres d’Or de RFI, enregistrée en septembre 2000, Abdou Diouf, l’ancien Président du Sénégal, était revenu sur la création de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CREI) et les principaux dysfonctionnements et résistances qui ont plombé sa marche. Si cette Cour n’avait pas pu mener à bien sa mission, la responsabilité en incomberait, selon l’ancien président de la République Abdou Diouf, à la magistrature, la presse, la police et certains chefs religieux… Une interview qui conforme un éditorial de notre dirpub M.O.N sur la traque des biens mal acquis. Extraits :
EUX & NOUS - PAR MOMAR GASSAMA Wadophilie, Wadophobie
Le retour au pays de l’ancien président Wade suscite dans la société Sénégal un sentiment qui va de la Wadophilie à la Wadophobie. Et au-delà, aux extrêmes de ces deux états, la wadolâtrie qui étreint les inconditionnels du “pape du Sopi“ que l’on peut rencontrer surtout dans son parti et un anti-wadisme primaire parfois limite qui ne s’embarrasse d’aucune civilité républicaine et encore moins de logique démocratique. Des anti-Wade qui ne se surprennent même pas de tomber dans l’intolérance ...juste verbale heureusement évoquant pour le moins la mise en résidence surveillée.
LA « FRANÇAFRIQUE » OU LA FRANCE EN AFRIQUE?
Traditionnellement, les relations de la France et de ses ex colonies étaient surtout basées sur l'économie, la politique et la défense, matérialisée par la présence de quelques contingents au nombre d'éléments limités sur les territoires des pays francophones. Mais la présence d’entreprises et de sociétés françaises en Afrique de l'Ouest ont surtout rendu le caractère réel de l'influence de la France sur le continent. Avéra au Niger, Elf au Gabon et au Congo, Total dans la presque la totalité de l'Afrique Occidentale en sont la parfaite illustration.
CASAMANCE- JEAN-MARIE BIAGUI, ANCIEN SECRETAIRE GENERAL DU MFDC «L'indépendance nationale ne se négocie pas…»
« (…) L'indépendance nationale ne se négocie pas (…) nous ne saurions accepter, et l'ensemble des Casamançais avec nous, qu'une revendication de négociations sur la question de l'indépendance pure et simple de la Casamance… en vienne à être érigée comme le prétexte par excellence pour la reprise des hostilités en Casamance ». Ces propos sont de l'ancien Secrétaire du Mouvement des forces démocratique de la Casamanvce (Mfdc) Jean-Marie François Biagui, qui réagit à la déclaration du 27 avril dernier, sur les ondes de Zig Fm (radio basée à Ziguinchor), du chef rebelle de l'une de la branche armée du Mfdc, Salif Sadio qui, après avoir décrété un cessez-le-feu unilatéral en signe de gage pour la paix, a réitéré son idéal de l'indépendance de la Casamance.
PRESIDENT SALL, SI VOUS PERMETTEZ… PAR ABDOULAYE ROKHAYA WANE, Parlons au secteur privé
Entre les montants visés à l’attrait des investissements nécessaires au développement du secteur privé et le rythme des réformes pour améliorer le climat des affaires, peu attractif à l’investissement, il y a un décalage aussi immense que le désert du Sahara. Pourtant, dans le monde développé et les pays émergents, la protection et l’expansion de l’entreprise fait partie du code génétique du développement.
Non, Maître ! Mille fois Non, cette fois-ci !
Non, Maître ! Mille fois Non, cette fois-ci !
En 89 lorsque le messie de l’époque, Abdoulaye Wade, revint à Dakar après une longue absence, les Sénégalais, longtemps sevrés de son courage et de sa témérité, orphelins nostalgiques de sa force de résistance face au régime impopulaire mais toujours debout de l’UPS/PS, lui réservèrent un accueil délirant, marque de la haute estime et du degré d’amour dont l’opposant charismatique bénéficiait.
Jeune professeur de russe au lycée Lamine Guèye (ex Van Vo), je publiai au lendemain de cet événement historique, dans le journal « Sopi », un article intitulé « Il faut que Maître Wade puisse diriger ce pays ». Wade était l’espoir reconnu d’un peuple qui commençait à croire en la force de la carte d’électeur et du vote. Les élections de 88 avaient été remportées par Abdoulaye Wade mais les « forces extérieures », surveillantes omniprésentes de nos humeurs, en décidèrent autrement (c’est ce que nous croyions profondément). Au retour de Wade de la France, le peuple, comme dans un sursaut imaginaire, toute affaire cessante, descendit dans la rue et le prit par les bras de l’aéroport à son domicile.