Déclaration en faveur d’une liberté provisoire : Libération de Karim imminente ?
Selon la Tribune, la libération de Karim Wade était annoncée pour hier. Elle n’a pas pu finalement aboutir. Toutefois, certains indices font penser que les choses bougent. Premier indice : c’est quand le fils d’Abdoulaye Wade dit qu’il ne s’exilera pas.
Pourquoi, parle-t-il d’exil ? Pour s’exiler, il faut sortir du pays. Est-ce qu’on lui a proposé une libération sous condition pour qu’il quitte le Sénégal ? Le deuxième indice, c’est que, dans son discours à la Nation, le Président Macky Sall qui avait fait de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sa principale arme depuis qu’il est au pouvoir, n’en a même pas parlé.
Après avoir décidé de ne plus déférer à la convocation Karim passe à la vitesse supérieure
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DAKARACTU.COM-Il est maintenant clair que Karim Wade est ses avocats se sont complètement radicalisés contre la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Selon «Libération», après avoir décidé de ne plus déférer à la convocation des traqueurs des biens présumés mal acquis, le fils de Wade et ses avocats ont décidé de ne plus poser d’actes à la CREI. En langage plus clair ils n’y déposeront aucune requête, demande, expertise ou quoi que ce soit d’autre. Pour la bonne et simple raison qu’ils soutiennent ne plus reconnaitre cette cour qualifiée de politique.
Université Cheikh Anta Diop : Quand la violence prime sur la force de l’argument
Depuis quelques jours, c’est l’escalade de la violence à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un groupe d’étudiants opposés aux réformes universitaires, notamment à l’augmentation des droits d’inscription, a décidé d’utiliser l’argument de la force pour espérer faire reculer les autorités.
Leur dernier coup d’éclat a choqué le monde universitaire, indigné une bonne partie de l’opinion publique et sérieusement entamé leur crédit. Jeudi 19 décembre dernier, alors que des sommités intellectuelles avaient rempli la salle de conférences de l’Ucad II pour écouter les professeurs Paulin Hountondji et Souleymane Bachir Diagne débattre du thème « De la négritude à la Renaissance », un groupe d’étudiants s’est invité aux discussions.